Santolina corsica - Santoline de Corse
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Santolina corsica - Santoline de Corse

Proche de Santolina chamecyparissus, naturellement très compacte, d'une robustesse remarquable.

 

Elle se reconnaît à une odeur agressive, comme une bouffée d'éther. Il faut la renifler doucement qu'à l'expérience est assez violente. On trouve cette plante dans les montagnes calcaires de Corse où elle colonise des étendues de cailloux traversés de moutons, de chèvres et de cochons sauvages : rien de tel qu'une odeur bien nauséabonde pour se protéger des agresseurs.

 

Origine: Corse, Sardaigne.

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Caractéristiques des Santolina corsica - Santoline de Corse

Genre :
Santolina
Espèce :
corsica
Famille :
Asteraceae
Rusticité :
Résistant jusqu’à - 16 ºC
Taille (Haut. x Larg.) :
30 cm x 50 cm
Densité de plantation par m² :
2
Parfum :
feuillage très aromatique

Floraison

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Résistance à la sécheresse :
besoin en eau faible
Hauteur en fleur :
30 à 50 cm
Exposition :
soleil
Couleur :
gris
jaune
Nature du feuillage :
persistant
Période de floraison :
printemps
Plante parfumée :
feuillage aromatique
pH du sol :
Acide / Neutre (6.5 < Ph < 7.5)
Basique (calcaire Ph > 7.5)
Nature du sol :
drainant (caillouteux ou filtrant)
sec et pauvre
Zone de rusticité :
Z7 : - 16°C à - 12°C
Type de plantes :
arbrisseau
Usage de la plante :
en massif
jardin sur gravier
Genre botanique :
Santoline

Santolina : variétés, entretien et usages en jardins secs

 Plante méditerranéenne par excellence, la Santolina (santoline, « cotton lavender » en anglais) incarne l’esthétique des jardins secs modernes et durables. Ce petit arbuste persistant de la famille des Astéracées forme des coussins denses et graphiques, tantôt argentés, tantôt verts, selon les espèces et cultivars. En été, des pompons floraux jaune soufre ou crème surgissent au-dessus du feuillage, attirant les pollinisateurs tout en rythmant les massifs. Originaire des garrigues et coteaux caillouteux du pourtour méditerranéen, la Santolina s’adapte aux sols pauvres, calcaires, très drainés, et supporte des périodes de sécheresse prolongées une fois bien installée.

 

Variétés de Santolina : comment choisir la bonne santoline pour votre jardin sec

Espèces et cultivars principaux à connaître

  • Santolina chamaecyparissus (santoline grise, « petit cyprès ») est la référence des jardins secs. Feuillage finement découpé gris argent presque blanc au plein soleil, texture douce et très graphique. Floraison jaune vif en pompons ronds de juin à août. Port naturellement en coussin serré, très apte à la taille en boule. Cultivars recommandés : ‘Lambrook Silver’ : argent très lumineux, croissance régulière, idéale en plantation de masse pour unifier un massif minéral. ‘Lemon Queen’ : port dense et régulier, excellente tenue à la taille stricte.
  • Santolina virens (synonyme S. viridis) se distingue par un feuillage fin vert. Port plus souple, floraison jaune soufre souvent abondante. Elle réchauffe les scènes minérales et adoucit les contrastes argentés. Cultivars notables : - ‘Primrose Gem’ : vert clair lumineux, très florifère, excellente en massifs ensoleillés. ‘Lemon Fizz’ : feuillage chartreuse à doré en plein soleil, très graphique en bacs et agencements contemporains.
  • Santolina neapolitana 'Edward Bowles' et espèces proches (S. etrusca ou S. lindavica) offrent des nuances de gris à gris-vert, des ports compacts et une texture particulièrement raffinée et une floraison banc crème. Moins courantes en production, elles séduisent les collectionneurs et les jardins rocailles très minéraux.
  • Santolina rosmarinifolia (Santoline à feuilles de romarin) se distingue par un feuillage fin vert gris, rappelant le romarin. Port très rigide, floraison jaune soufre souvent abondante. Elle réchauffe les scènes minérales et adoucit les contrastes argentés. Cultivar notable : ‘Caerulea’ : avec un feuillage gris cendré, très florifère, excellente en massifs ensoleillés.
  • Santolina magonica se distingue par un feuillage fin gris avec un superbe parfum de "bombon". Port très dense, floraison jaune souvent abondante. Elle réchauffe les rocailles minérales. Cultivar notable : ‘feuille verte’ : avec un feuillage vert et des tiges blanches, très florifère, excellente en massifs ensoleillés.

 

Critères de choix : feuillage, floraison, parfum et usage

Le feuillage structure l’espace tout au long de l’année. Argenté (S. chamaecyparissus), il apporte fraîcheur, contraste avec des graviers sombres et met en valeur les floraisons chaudes. Vert (S. virens), il adoucit les scènes pierreuses et sert de liant entre feuillages gris et floraisons bleues ou violettes. Les formes dorées (‘Lemon Fizz’) créent des focales lumineuses, parfaites en bacs sur terrasses.

La floraison, estivale, intervient lorsque de nombreuses vivaces de sol sec marquent une pause. Optez pour des formes très florifères si vous voulez dynamiser un massif en juillet-août, ou pour des cultivars compacts et moins florifères si votre priorité est une ligne stricte (bordure, topiaire). Le parfum résineux, plus perceptible par forte chaleur ou au frottement, est un atout en potée près d’un passage et peut participer à éloigner certains insectes au potager ornemental.

Pensez usage avant tout :

  • Bordures et rubans graphiques : privilégiez S. magonica ou des formes naturellement serrées.
  • Massifs structurants et topiaires contemporains : S. chamaecyparissus argentée pour le contraste et la nette lisibilité des volumes.
  • Bacs et terrasses ensoleillées : S. rosmarinifolia et les cultivars gris pour illuminer l’espace et dialoguer avec des matériaux bruts.
  • Ambiances naturalistes : mélangez santolines argentées et vertes avec des graminées pour un rendu texturé et mouvant.

 

Rusticité, exposition et adaptation climatique

 La Santolina aime le plein soleil, impératif pour un port compact et une floraison généreuse. Elle tolère la chaleur extrême, le vent et les embruns, ce qui en fait une candidate idéale en sites côtiers. Côté froid, le drainage est la clé. En sol très drainant :

  • S. chamaecyparissus tient généralement -12 à -15 °C, parfois moins si l’air est sec et le sol parfaitement filtrant.
  • S. rosmarinifolia est un peu moins rustique, autour de -10 à -12 °C. Dans les régions à hivers froids et humides, installez sur buttes minérales, rocailles, talus ou murets pour évacuer l’eau et éviter les cuvettes. Les microclimats en bordure de mur exposé au sud, les zones abritées du vent du nord et une couverture de graviers autour du collet augmentent la réussite. La neige sèche n’est pas un problème si le sol n’est pas gorgé d’eau.

 

Sol, pH et tolérances La Santolina accepte les sols pauvres à moyens, sableux, caillouteux et calcaires. Elle tolère un pH neutre à alcalin et supporte bien le calcaire actif. En sol franchement acide, corrigez localement avec du granulat calcaire (graviers calcaires, coquilles broyées) ou mélangez 10–20 % de poudre de roche calcaire pour stabiliser le pH du lit de plantation. Les sols riches et lourds induisent un port lâche et des risques de pourritures : allégez massivement et limitez tout apport organique.

 

Taille adulte, rythmes de croissance et implications pour la mise en place

  • S. chamaecyparissus : 30 à 60 cm de haut, 50 à 80 cm d’étalement selon cultivar et conditions. Santolina 'Small Ness' - Santoline naine reste souvent à 20–30 cm.
  • S. rosmarinifolia : 40 à 70 cm de haut, 50 à 80 cm d’étalement, port plus souple. Espacement conseillé en pleine terre : 30–40 cm pour les naines, 50–60 cm pour les formes classiques. Densités en plantation de masse : 7–9 plants/m² pour les naines, 3–4 plants/m² pour les formes moyennes. Pour une bordure rapidement fermée : 4–5 plants/m linéaire en naines, 3–4 plants/m en formes standard. En bacs, prévoyez un contenant d’au moins 25–30 cm de diamètre pour les variétés naines et 40 cm pour les variétés moyennes, avec un volume suffisant de substrat minéral.

 

Notre démarche :

Au GAEC Senteurs du Quercy, chaque plante est cultivée en conteneur de 1,4 L anti-chignon BAMAPLAST pour un enracinement optimum. Le mélange utilisé est composé d'un terreau drainant à base de fibre de bois utilisable en agriculture biologique et enrichi en terre végétale non traitée afin de stimuler le microbiome (les bactéries et champignons) du sol ainsi permettre la mise en place de mycorhizes pour une meilleure reprise et une meilleur résilience de vos plantes. Le paillage en fibre de coco pour l'économie d'eau et la non utilisation de produits phytosanitaires complète notre engagement en faveur d'une production adaptée à notre époque : une solution durable, esthétique et performante pour vos plantes de terrain sec.

 

Entretien de la Santolina : plantation, arrosage, taille et gestion des problèmes

Plantation : sol, drainage et emplacement

Le succès d’une Santolina tient à 80 % au drainage. Procédez par étapes :

  1. Préparation du site. Choisissez une exposition plein sud ou ouest, dégagée et chaude. Testez le drainage en remplissant le trou d’eau : si l’eau stagne plus d’une heure, allégez le sol.
  2. Amélioration du sol. En sol lourd ou argileux, allégez sur 25–30 cm avec 30 à 50 % de matériaux minéraux (sable de rivière grossier, pouzzolane 7/15, graviers). En zone fraîche, créez une butte de 10–20 cm pour surélever le collet.
  3. Lit de plantation. Mélangez le sol existant avec les minéraux pour obtenir une structure filtrante. Évitez les amendements organiques riches qui stimulent une croissance molle.
  4. Mise en place. Dépotez soigneusement, décompressez un chevelu racinaire spiralé en incisant légèrement la périphérie. Positionnez la motte très légèrement au-dessus du niveau fini, collet à l’air. Rebouchez sans tasser excessivement.
  5. Arrosage d’installation. Arrosez copieusement une première fois pour chasser les poches d’air et favoriser l’adhérence terre/racines.
  6. Paillage minéral. Étalez 4–6 cm de graviers calcaires ou de pouzzolane autour du plant, sans coller au bois pour garder le collet au sec. Ce paillage limite l’évaporation, stabilise la température du sol, réduit l’enherbement et participe à l’esthétique du jardin sec.

Périodes de plantation : au printemps dans les régions froides/humides pour assurer l’enracinement avant l’hiver ; en automne (septembre-novembre) dans les climats doux pour un enracinement hivernal et une reprise précoce au printemps. Évitez les plantations hivernales en sols lourds et les plantations estivales en pleine canicule.

 

Arrosage et gestion de la sécheresse

La Santolina est xérophyte une fois installée. Adoptez une logique d’arrosages espacés mais profonds la première année :

  • Printemps/automne secs : un arrosage profond (8–10 L/plant) tous les 7 à 10 jours s’il ne pleut pas.
  • Premier été : un apport profond tous les 10 à 15 jours en cas de fortes chaleurs, surtout en sol très filtrant et au vent.
  • Dès la deuxième année, limitez-vous à des arrosages de secours en épisodes extrêmes (plus de 4 à 6 semaines sans pluie). Un goutte-à-goutte ponctuel est préférable à des arrosages fréquents et superficiels. En pot, surveillez plus souvent : laissez sécher en surface entre deux arrosages, puis arrosez à fond pour humidifier tout le volume, en laissant bien s’égoutter.

 

Signes à surveiller :

  • Manque d’eau : feuillage légèrement flétri, port retombant en fin de journée qui se redresse la nuit. Un arrosage profond remet la plante d’équerre.
  • Excès d’eau : jaunissement diffus, base molle, odeur de terre « lourde », croissance molle. Réduisez drastiquement les apports et améliorez le drainage.

 

Fertilisation

La Santolina n’a pas besoin de fertilisation régulière. Évitez les apports azotés, composts frais et engrais riches qui provoquent un allongement des tiges et une sensibilité accrue à l’humidité. Au besoin, un léger apport annuel de poudre de roche ou une poignée de compost mûr très bien décomposé mélangé au paillage minéral suffit, au printemps dans les sols très pauvres.

 

Taille, floraison et entretien saisonnier

La taille est le secret d’un coussin dense, durable et harmonieux. Sans intervention, la base tend à se dénuder avec l’âge.

  • Après floraison (été) : rabattez les tiges défleuries et 1/3 à 1/2 de la pousse de l’année. Conservez toujours un peu de feuillage sur chaque tige : ne taillez pas dans le bois nu, qui repart mal. Ce geste redonne une forme nette, évite la mise à graine et stimule la ramification.
  • Fin d’hiver/début de printemps : effectuez une légère remise en forme si nécessaire pour corriger les déformations liées au vent ou au gel. En climat froid, attendez les premiers signes de reprise pour évaluer d’éventuels dégâts.
  • Topiaires et bordures strictes : comptez deux tailles annuelles (fin juin, puis fin août-début septembre) pour maintenir des lignes nettes. Utilisez une cisaille bien affûtée et coupez « en dôme » pour éviter les poches d’eau.
  • Reprise de sujets dégarnis : si un plant s’ouvre au centre, rajeunissez en taillant progressivement sur deux saisons et en bouturant des rameaux périphériques pour remplacer le sujet à terme.

 

Multiplication : semis, bouturage, marcottage et division

  • Bouturage (méthode la plus fiable) : de juillet à août, prélevez des boutures semi-ligneuses de 6–8 cm sur des pousses saines non fleuries. Supprimez les feuilles inférieures, poudrez éventuellement d’hormone de bouturage et plantez dans un mélange très drainant (50 % sable grossier ou perlite, 50 % terreau fin). Placez en lumière vive sans soleil direct, à l’abri du vent, et maintenez à peine frais. L’enracinement intervient en 3–6 semaines. • Boutures de fin d’hiver : en climat doux, des boutures ligneuses courtes peuvent réussir sous abri, dans un substrat drainant maintenu juste humide.
  • Marcottage simple : plaquez une tige basse incisée contre le sol, maintenez sous gravier ou agrafe. Séparez une fois enracinée.
  • Semis : possible pour les espèces (fidélité hasardeuse pour les cultivars). Semez au printemps en caissette drainée, en surface, à la lumière et à chaleur douce. Levée irrégulière.
  • Division : délicate car la base est ligneuse. N’intervenez que sur des sujets jeunes et très bien ramifiés, au printemps, en veillant à conserver des éclats bien racinés et feuillés.

 

Problèmes courants, prévention et solutions

Les échecs viennent presque toujours de l’humidité excessive et/ou d’un sol trop riche.

  • Pourritures du collet et des racines : évitez les cuvettes et les arrosages fréquents. Drainez, surélevez, paillez minéral, supprimez tout paillage organique épais au contact du bois. En cas de dépérissement localisé, supprimez les parties atteintes et asséchez le site.
  • Allongement des tiges, ouverture au centre : signe d’excès d’azote ou de manque de taille. Réduisez les apports, renforcez la taille estivale et rajeunissez par boutures si nécessaire.
  • Chlorose ou feuillage pâle : souvent liée à un sol trop acide ou à une saturation en eau. Corrigez le pH localement avec du calcaire broyé et améliorez le drainage.
  • Ravageurs : très peu de problèmes. Pucerons occasionnels sur hampes florales, éliminés par un rabattage ou un jet d’eau. Les limaces dédaignent généralement ce feuillage aromatique. La santoline est en outre peu appétée par les chevreuils.
  • Gel en sol humide : la combinaison la plus risquée. Placez sur buttes, paillez minéral, évitez toute taille forte tardive qui induit des repousses tendres avant l’hiver.

 

Erreurs fréquentes à éviter

  • Enterrer le collet et pailler à l’organique au contact du bois.
  • Planter à l’ombre ou en mi-ombre dense : port lâche, peu de fleurs.
  • Trop arroser la première année « par prudence » : privilégiez de rares arrosages profonds.
  • Ne jamais tailler : la plante se creuse et vieillit prématurément.

 

Usages paysagers de la Santolina : idées et conseils pour jardins secs

Rôles paysagers : bordures, massifs secs, rocailles, talus et topiaires

La Santolina excelle comme plante de structure dans un jardin sec. Sa capacité à être taillée en coussins, boules, vagues ou petites haies apporte une lecture claire et moderne des espaces, comparable au buis mais sans les contraintes sanitaires ni l’arrosage.

  • Bordures graphiques : alignez des ‘Nana’ tous les 20–25 cm pour un ruban serré le long d’une allée minérale. La teinte argentée met en valeur un gravier sombre ou un pavage en pierre naturelle.
  • Massifs secs : créez un socle texturé de santolines argentées et vertes, ponctué de floraisons saisonnières (sauges, gaura, achillées) pour une scène vivante tout l’été.
  • Rocailles et talus : leur système racinaire s’ancre entre pierres et graviers, stabilise les talus en plein soleil et garde une esthétique propre 12 mois sur 12.
  • Topiaires contemporaines : structurez un parterre avec des boules de S. chamaecyparissus, espacées régulièrement et rythmées par des graminées légères.

 

Associations et compagnonnage avec autres plantes méditerranéennes

Pour conserver une palette peu consommatrice en eau, mariez la Santolina avec des essences aux besoins similaires :

Conseil design : variez textures et hauteurs, alternez boules serrées de Santolina et épis légers de graminées, jouez les camaïeux argent/vert/doré. Un paillage minéral unifie le décor et renforce la cohérence écologique du massif.

 

Trois idées de compositions prêtes à planter

 

Solutions pour milieux contraints : bacs, toitures, parkings, pieds de murs

  • Bacs et jardinières : substrat très drainant (50–70 % minéral : pouzzolane + sable + gravier, 30–50 % terreau structurant). Drainage généreux, soucoupe proscrite. Arrosages espacés mais profonds, surtout l’été venté. Taille courte deux fois/an pour garder une silhouette compacte.
  • Toitures végétalisées/terrasses : adaptez la Santolina aux systèmes extensifs/semi-intensifs en climat doux. Substrat léger 15–25 cm, exposition plein soleil, coupe-vent recommandé sur site battu. Densité modérée (4–6 plants/m²) pour éviter la concurrence. Prévoir un arrosage d’appoint la première année et lors d’épisodes caniculaires.
  • Parkings perméables, pieds de murs, talus secs : choisissez S. chamaecyparissus pour sa résilience. Paillage minéral 6–8 cm pour limiter l’enherbement et la surchauffe. Densité de 3–4 plants/m² pour une couverture en 18–24 mois. Idéal en alternance avec graminées tolérantes à la sécheresse.
  • Sites côtiers : bonne tolérance aux embruns et au vent salé ; préférez des formes argentées très résistantes et maximisez le drainage pour supporter les pluies hivernales.

 

Recommandations pratiques pour démarrer

  • Choisir la variété : argentée (S. chamaecyparissus) pour un contraste net et une rusticité maximale ; verte/dorée (S. virens, ‘Lemon Fizz’) pour réchauffer les scènes et illuminer les bacs. Sélectionnez ‘Nana’ pour des bordures très basses et des topiaires serrées.
  • Préparer le sol : plein soleil impératif, drainage irréprochable. Allégez les sols lourds par un apport massif de minéraux, créez des buttes si besoin, paillez avec graviers ou pouzzolane.
  • Planter au bon moment : printemps en climat froid/humide, automne en climat doux. Placez la motte affleurante, gardez le collet au sec, arrosez d’installation de manière copieuse.
  • Arroser intelligemment : soutenez l’enracinement la première saison (apports espacés mais profonds), puis limitez-vous à des secours en canicule prolongée. En bacs, surveillez davantage, en privilégiant des arrosages qui humidifient tout le substrat.
  • Tailler pour la longévité : rabattage des fleurs et de 1/3 à 1/2 des pousses après floraison, légère remise en forme en fin d’hiver. Ne coupez pas dans le bois nu et préférez des tailles régulières plutôt qu’une taille drastique.
  • Multiplier facilement : réalisez des boutures semi-ligneuses en été pour reproduire fidèlement vos sujets préférés et renouveler une bordure à l’identique.
  • Anticiper les usages : densités adaptées (3–4 plants/m² pour les sujets moyens, 7–9/m² pour les nains), paillage minéral pour un entretien minimal, associations cohérentes (lavandes, graminées, cistes, sauges) pour une composition durable.

 

FAQ — Santolina (entretien, taille, culture)

Quand tailler la Santolina ?

Taillez juste après la floraison d’été pour conserver une forme compacte, puis faites une légère remise en forme en fin d’hiver/début de printemps si nécessaire. Évitez les tailles sévères tard à l’automne en climat froid.

 

Combien arroser une Santolina ?

Très peu après la première année. Privilégiez des arrosages profonds et espacés la première saison, puis seulement en cas de canicule prolongée. En pot, arrosez lorsque le substrat a nettement séché en surface.

 

Ma Santolina se dégarnit au centre, que faire ?

Taillez plus régulièrement en conservant du feuillage sur chaque tige, rajeunissez par boutures, améliorez le drainage et réduisez les apports azotés. Un rajeunissement progressif sur deux saisons fonctionne bien.

 

Peut-on cultiver la Santolina à l’ombre ?

Non. Elle exige le plein soleil pour rester compacte et florifère. À l’ombre, elle s’étiole et devient sensible à l’humidité.

 

Faut-il fertiliser la Santolina ?

Pas ou très peu. Les apports riches la rendent lâche. En sol très pauvre, un léger apport minéral ou un voile de compost mûr au printemps suffit.

 

Quelle Santolina pour une culture en pot ?

Les formes naines comme ‘Nana’ et les cultivars dorés (‘Lemon Fizz’) sont idéaux. Choisissez un contenant large, un substrat très drainant et un drainage impeccable.

 

La Santolina est-elle rustique ?

Oui, selon espèce et drainage. S. chamaecyparissus atteint -12/-15 °C en sol sec et drainé, S. rosmarinifolia -8/-12 °C. Protégez du froid humide par un sol filtrant et un paillage minéral.

 

Peut-on faire une petite haie de Santolina ?

Oui, c’est l’un de ses meilleurs usages. Espacez de 25–30 cm pour ‘Nana’ et 35–40 cm pour les formes moyennes, taillez deux fois/an pour garder une ligne nette.

 Avis
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 acheté Par le  27 Avr. 2021 (Santolina corsica - Santoline de Corse) :
(5/5

santolina corsica

plant parfait!!UN GRAND MERCI!!!

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