Feuilles vert foncé finement dentées. Le feuillage libère lorsqu'on le froisse une odeur ample, agréable, évoquant l'olive, l'eucalyptus et le bonbon à la bergamote.
Les fleurs sont jaunes.
Végétation dense qui se prête à la taille en topiaire, permettant d'obtenir facilement une boule parfaite.
Origine : Sud de l'Europe.
Synonyme : Santolina viridis
Nb : Appelée souvent à tort Santoline rosmarinifolia qui se trouve être une autre espèce.
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Floraison
Plante méditerranéenne par excellence, la Santolina (santoline, « cotton lavender » en anglais) incarne l’esthétique des jardins secs modernes et durables. Ce petit arbuste persistant de la famille des Astéracées forme des coussins denses et graphiques, tantôt argentés, tantôt verts, selon les espèces et cultivars. En été, des pompons floraux jaune soufre ou crème surgissent au-dessus du feuillage, attirant les pollinisateurs tout en rythmant les massifs. Originaire des garrigues et coteaux caillouteux du pourtour méditerranéen, la Santolina s’adapte aux sols pauvres, calcaires, très drainés, et supporte des périodes de sécheresse prolongées une fois bien installée.
Le feuillage structure l’espace tout au long de l’année. Argenté (S. chamaecyparissus), il apporte fraîcheur, contraste avec des graviers sombres et met en valeur les floraisons chaudes. Vert (S. virens), il adoucit les scènes pierreuses et sert de liant entre feuillages gris et floraisons bleues ou violettes. Les formes dorées (‘Lemon Fizz’) créent des focales lumineuses, parfaites en bacs sur terrasses.
La floraison, estivale, intervient lorsque de nombreuses vivaces de sol sec marquent une pause. Optez pour des formes très florifères si vous voulez dynamiser un massif en juillet-août, ou pour des cultivars compacts et moins florifères si votre priorité est une ligne stricte (bordure, topiaire). Le parfum résineux, plus perceptible par forte chaleur ou au frottement, est un atout en potée près d’un passage et peut participer à éloigner certains insectes au potager ornemental.
Pensez usage avant tout :
La Santolina aime le plein soleil, impératif pour un port compact et une floraison généreuse. Elle tolère la chaleur extrême, le vent et les embruns, ce qui en fait une candidate idéale en sites côtiers. Côté froid, le drainage est la clé. En sol très drainant :
Sol, pH et tolérances La Santolina accepte les sols pauvres à moyens, sableux, caillouteux et calcaires. Elle tolère un pH neutre à alcalin et supporte bien le calcaire actif. En sol franchement acide, corrigez localement avec du granulat calcaire (graviers calcaires, coquilles broyées) ou mélangez 10–20 % de poudre de roche calcaire pour stabiliser le pH du lit de plantation. Les sols riches et lourds induisent un port lâche et des risques de pourritures : allégez massivement et limitez tout apport organique.
Au GAEC Senteurs du Quercy, chaque plante est cultivée en conteneur de 1,4 L anti-chignon BAMAPLAST pour un enracinement optimum. Le mélange utilisé est composé d'un terreau drainant à base de fibre de bois utilisable en agriculture biologique et enrichi en terre végétale non traitée afin de stimuler le microbiome (les bactéries et champignons) du sol ainsi permettre la mise en place de mycorhizes pour une meilleure reprise et une meilleur résilience de vos plantes. Le paillage en fibre de coco pour l'économie d'eau et la non utilisation de produits phytosanitaires complète notre engagement en faveur d'une production adaptée à notre époque : une solution durable, esthétique et performante pour vos plantes de terrain sec.
Le succès d’une Santolina tient à 80 % au drainage. Procédez par étapes :
Périodes de plantation : au printemps dans les régions froides/humides pour assurer l’enracinement avant l’hiver ; en automne (septembre-novembre) dans les climats doux pour un enracinement hivernal et une reprise précoce au printemps. Évitez les plantations hivernales en sols lourds et les plantations estivales en pleine canicule.
La Santolina est xérophyte une fois installée. Adoptez une logique d’arrosages espacés mais profonds la première année :
La Santolina n’a pas besoin de fertilisation régulière. Évitez les apports azotés, composts frais et engrais riches qui provoquent un allongement des tiges et une sensibilité accrue à l’humidité. Au besoin, un léger apport annuel de poudre de roche ou une poignée de compost mûr très bien décomposé mélangé au paillage minéral suffit, au printemps dans les sols très pauvres.
La taille est le secret d’un coussin dense, durable et harmonieux. Sans intervention, la base tend à se dénuder avec l’âge.
Les échecs viennent presque toujours de l’humidité excessive et/ou d’un sol trop riche.
La Santolina excelle comme plante de structure dans un jardin sec. Sa capacité à être taillée en coussins, boules, vagues ou petites haies apporte une lecture claire et moderne des espaces, comparable au buis mais sans les contraintes sanitaires ni l’arrosage.
Pour conserver une palette peu consommatrice en eau, mariez la Santolina avec des essences aux besoins similaires :
Conseil design : variez textures et hauteurs, alternez boules serrées de Santolina et épis légers de graminées, jouez les camaïeux argent/vert/doré. Un paillage minéral unifie le décor et renforce la cohérence écologique du massif.
Taillez juste après la floraison d’été pour conserver une forme compacte, puis faites une légère remise en forme en fin d’hiver/début de printemps si nécessaire. Évitez les tailles sévères tard à l’automne en climat froid.
Très peu après la première année. Privilégiez des arrosages profonds et espacés la première saison, puis seulement en cas de canicule prolongée. En pot, arrosez lorsque le substrat a nettement séché en surface.
Taillez plus régulièrement en conservant du feuillage sur chaque tige, rajeunissez par boutures, améliorez le drainage et réduisez les apports azotés. Un rajeunissement progressif sur deux saisons fonctionne bien.
Non. Elle exige le plein soleil pour rester compacte et florifère. À l’ombre, elle s’étiole et devient sensible à l’humidité.
Pas ou très peu. Les apports riches la rendent lâche. En sol très pauvre, un léger apport minéral ou un voile de compost mûr au printemps suffit.
Les formes naines comme ‘Nana’ et les cultivars dorés (‘Lemon Fizz’) sont idéaux. Choisissez un contenant large, un substrat très drainant et un drainage impeccable.
Oui, selon espèce et drainage. S. chamaecyparissus atteint -12/-15 °C en sol sec et drainé, S. rosmarinifolia -8/-12 °C. Protégez du froid humide par un sol filtrant et un paillage minéral.
Oui, c’est l’un de ses meilleurs usages. Espacez de 25–30 cm pour ‘Nana’ et 35–40 cm pour les formes moyennes, taillez deux fois/an pour garder une ligne nette.