Cultivars qui a un beau feuillage très finement découpé et un port plutôt compact.
Son feuillage est très parfumé comme celui de Perovskia 'Blue Spire'.
En achetant cette plante vous pouvez obtenir
1
point
.
Votre panier vous rapportera 1
point qui peuvent être converti en un bon de réduction de
0,20 €.
Floraison
La Perovskia forme une touffe buissonnante au bois basiquement ligneux, dont émergent chaque année de longues tiges souples et ramifiées. Selon la variété, sa hauteur adulte varie de 60 à 130 cm pour une envergure similaire, avec un port naturellement évasé et aérien. Les feuilles, grises à argentées, très découpées, exhalent un parfum camphré lorsqu’on les froisse, caractéristique des Lamiacées. La floraison, en épis vaporeux bleu lavande à bleu violacé, s’étale de juillet jusqu’aux premières gelées selon le climat, offrant un nuage léger qui capte la lumière et anime les massifs au moindre souffle de vent. Le cycle est celui d’un sous-arbrisseau pérenne : le vieux bois persiste, mais la plante fleurit surtout sur les jeunes pousses de l’année, d’où l’importance d’une taille annuelle pour la garder dense, florifère et bien structurée.
Le système racinaire, plutôt profond et bien ramifié, confère à la Perovskia une excellente capacité à aller chercher l’eau en profondeur et à résister aux épisodes de canicule. Contrairement à des vivaces strictes, elle supporte des sols maigres et caillouteux sans faiblir, ce qui en fait une candidate idéale pour les jardins sur gravier et les talus secs.
La Perovskia est taillée pour l’économie d’eau. Elle prospère en sols pauvres, minéraux, filtrants, y compris calcaires, et supporte des épisodes de chaleur intense et de sécheresse prolongée une fois bien enracinée. Elle est rustique jusqu’à environ -20 °C en sol parfaitement drainé. Ses limites se situent davantage du côté de l’humidité stagnante et des sols lourds : les excès d’eau hivernaux provoquent pourritures du collet et dépérissement. En climat humide et océanique, on plantera en butte ou en pente douce, sur gravier, pour évacuer l’eau. L’exposition doit être chaude et lumineuse : au moins 6 à 8 heures de soleil direct par jour pour une floraison généreuse et des tiges qui ne se couchent pas. Le pH idéal se situe de légèrement acide à calcaire (6,5 à 8), la plante tolérant très bien les terres calcaires où d’autres essences échouent.
Peu de plantes offrent un tel mariage de légèreté et de couleur. Le bleu brumeux des épis tranche et adoucit à la fois, dialoguant admirablement avec les jaunes chauds (Achillea ‘Moonshine’), les roses et pourpres des échinacées, le blanc pur des gauras, ou les inflorescences soyeuses des graminées (Nassella tenuissima, Pennisetum, Panicum). Le feuillage argenté met en valeur les verts sombres et structure l’espace même hors floraison. En jardin sec, la Perovskia s’emploie en masse pour créer un effet nuage, en bordure de mixed-border, en rocaille, le long d’une allée gravillonnée ou en bac sur terrasse très ensoleillée. Placée au premier plan de grands sujets (oliviers, cistes, Pistachiers lentisques), elle assure une transition délicate et mobile.
La Perovskia est également une excellente plante de liaison. Sa transparence visuelle permet de mêler les sujets sans les étouffer, offrant des scènes très naturelles de type gravel garden. En répétant des touffes à intervalles réguliers, vous créez un fil conducteur bleu argenté qui guide le regard et unifie le dessin du massif.
La Perovskia est mellifère et nectarifère : elle nourrit abeilles solitaires, bourdons et papillons du milieu de l’été à l’automne, période parfois pauvre en ressources florales. Robuste et peu gourmande, elle limite les apports d’eau, d’engrais et l’usage de traitements. Résistante aux chevreuils et lapins grâce à son feuillage aromatique, elle évite aussi la pose de protections coûteuses dans les zones péri-forestières. Parce qu’elle exige peu mais donne beaucoup, elle est une actrice exemplaire d’un jardin résilient et durable. Son feuillage persistant en partie selon climat ajoute une microfaune utile et protège le sol des battances. Elle contribue ainsi à une gestion parcimonieuse de l’eau et à la création d’écosystèmes plus autonomes.
À noter : on rencontre parfois Salvia yangii sous son ancien nom Perovskia atriplicifolia dans les catalogues. Les deux dénominations renvoient à la même plante.
Pour des massifs profonds et des scènes de grande échelle, privilégiez des variétés vigoureuses comme ‘Blue Spire’ ou ‘Filigran’, qui créent un nuage bleu visible de loin et assurent une ossature estivale. En bordures, petits jardins urbains, toitures-terrasses et bacs, préférez ‘Little Spire’, ‘Lacey Blue’ ou ‘Blue Steel’ : leur compacité évite les tiges couchées et simplifie l’entretien. En pot, choisissez un contenant profond (au moins 35–40 cm), un substrat très drainant et une variété compacte pour limiter l’arrosage et le tuteurage.
Les nuances vont du bleu lavande lumineux au bleu violacé soutenu. Les floraisons les plus précoces sont souvent observées sur ‘Lacey Blue’ utile pour étirer la saison dès juin-juillet selon région. Associez des Perovskia à floraison hâtive avec des plantes de début d’été (Nepeta, Achillea) puis reliez vers l’automne avec des Echinacea, Gaura et graminées pour un continuum visuel jusqu’aux premières gelées. Les bleus plus soutenus (‘Blue Spire’, ‘Blue Steel’) gagnent en intensité avec des feuillages argentés (Artemisia, Helichrysum, Santolina) et des jaunes chauds. En lumière rasante du soir, le contraste bleu-argenté est spectaculaire.
En climat méditerranéen ou continental chaud, toutes les variétés réussissent à condition d’un sol minéral drainant et d’un plein soleil. En climat océanique humide, privilégiez des sélections aux tiges bien rigides (‘Blue Steel’) et plantez en butte ou aménagez une couche drainante (gravillons/pouzzolane) pour traverser l’hiver sans excès d’eau. En région froide (altitude, hivers rigoureux), la rusticité sera au rendez-vous si le drainage est irréprochable ; plantez de préférence au printemps pour favoriser l’enracinement avant l’hiver. En zones ventées, préférez des ports dressés et raccourcissez la taille de fin d’hiver à 20 cm pour limiter le couchage des tiges.
La meilleure période de plantation dépend du climat. En régions à hiver froid et humide, plantez au printemps (avril–mai) pour permettre un enracinement profond avant l’hiver. En climat doux et drainant, l’automne est idéal (septembre–octobre) grâce aux pluies efficaces et aux sols encore chauds. Travaillez un sol pauvre ou caillouteux sans l’enrichir excessivement : l’objectif est le drainage, pas la fertilité. Ameublissez sur 25–30 cm, incorporez gravier, sable grossier ou pouzzolane si nécessaire, formez une légère butte et plantez la motte à niveau, sans enterrer le collet. Arrosez à la plantation pour chasser les poches d’air. Respectez un espacement de 60 à 90 cm pour les grandes variétés (‘Blue Spire’) et de 40 à 60 cm pour les compactes (‘Little Spire’). En paillage, privilégiez un mulch minéral (gravillons, ardoise concassée, pouzzolane) qui favorise la chaleur du sol et la propreté sans retenir l’humidité contre le collet. Épaisseur conseillée : 5 à 7 cm.
Astuce de pro : dans les sols lourds, creusez large mais pas trop profond, décompactez la base, ajoutez 30 à 40 % de matériaux drainants au mélange de rebouchage, puis surélevez la plantation de 5–10 cm au-dessus du niveau du terrain. Ce simple bombement épargne bien des échecs.
L’arrosage vise l’installation, pas l’assistance permanente. Les 6 à 10 premières semaines, maintenez un cycle « arroser puis laisser sécher » : un arrosage copieux et espacé vaut mieux que de petites quantités fréquentes. En première saison estivale, comptez en moyenne 10 à 15 litres d’eau par plante toutes les 7 à 10 jours en absence de pluie, puis espacez progressivement. À partir de la deuxième année, la Perovskia se passe d'arrosage, sauf canicule prolongée ou culture en pot. Un excès d’eau rend les tiges molles et favorise les pourritures. Côté fertilisation, soyez parcimonieux : un simple apport de compost mûr à la plantation suffit. Évitez les engrais azotés qui allongent les tiges et réduisent la floraison. En pot, un engrais organo-minéral à libération lente, faiblement azoté, en tout début de saison peut être utile, mais restez léger.
La Perovskia fleurit sur les pousses de l’année. Taillez en fin d’hiver/début de printemps (février–mars selon régions), quand les risques de fortes gelées diminuent et que les bourgeons gonflent. Rabattez à 20–30 cm du sol, en conservant une charpente de quelques troncs courts et sains. Supprimez le bois mort ou faible. N’effectuez pas de taille sévère à l’automne : les tiges sèches protègent le collet et offrent un intérêt hivernal. Pour rajeunir une vieille touffe qui se dégarnit à la base, pratiquez une taille plus courte une année (10–15 cm) et allégez l’année suivante. Dans les zones venteuses, une taille un peu plus courte au printemps limite le couchage des tiges en été. Évitez les pincements estivaux trop drastiques qui réduisent la floraison.
La rusticité de la Perovskia est excellente tant que le sol draine. En régions humides et froides, le plus grand risque est l’excès d’eau hivernal au collet. Un paillage minéral et un léger bombement du sol évitent l’eau stagnante. En sols lourds, plantez en butte, ajoutez des graviers dans la fosse de plantation, et évitez tout arrosage hors sécheresse. En bac, protégez la motte des cycles gel/dégel : rapprochez du mur, isolez le contenant ou hivernez sous abri lumineux et très peu arrosé. N’enlevez pas les tiges sèches avant la fin de l’hiver : elles font écran au froid et au vent. Dans les zones montagneuses, surveillez les redoux suivis de fortes gelées qui peuvent fissurer le collet si le sol est détrempé.
La Perovskia est naturellement résistante. Les problèmes surviennent surtout en conditions inadaptées.
Le bouturage est la méthode la plus simple et la plus fidèle. Prélevez des boutures semi-ligneuses de 6–8 cm en été (juillet–août), sur des pousses non florifères. Ôtez les feuilles basses, piquez dans un mélange très drainant (50 % sable ou perlite, 50 % terreau fin), conservez à 18–22 °C, lumineux sans soleil direct, et maintenez juste frais. L’enracinement intervient en quelques semaines. Les boutures herbacées de fin de printemps fonctionnent également, tout comme des boutures de bois sec en automne sous châssis froid. La division est possible sur de jeunes sujets au printemps, mais la plante étant un sous-arbrisseau, la réussite est moins constante que pour des vivaces strictes. Le semis convient aux espèces non protégées, avec une levée en 2 à 4 semaines autour de 18 °C ; notez que les cultivars ne se reproduisent pas fidèlement par graines et que certains sont protégés par des droits d’obtenteur (multiplication réservée à usage non commercial). Marquez vos sélections pour éviter les confusions et gardez les boutures de plusieurs individus afin de sélectionner les sujets les plus compacts et les plus florifères.
La Perovskia se cultive très bien en bac, à condition d’assurer un drainage exemplaire.
Pour maximiser l’efficacité hydrique, combinez la Perovskia avec un paillage minéral, une microtopographie (buttes/pentes) et une sélection de plantes adaptées (cistes, romarins, santolines, graminées, phlomis). Installez un arrosage goutte-à-goutte temporaire uniquement la première saison, avec des lignes à débit faible pour favoriser un enracinement profond. Ensuite, débranchez : votre jardin sec restera décoratif même sans arrosage régulier.
Non. La Perovskia forme des touffes sages qui s’élargissent lentement. Elle ne drageonne pas et ne sème que peu en situation sèche. Les cultivars restent fidèles à leur port.
Elle tolère une très légère ombre l’après-midi en climat chaud, mais la floraison et la tenue des tiges sont optimales en plein soleil (6 à 8 h). À l’ombre, les tiges se couchent et la floraison diminue.
Non. Conservez une charpente courte de 20–30 cm au printemps pour stimuler de belles pousses florifères. Un rabattage trop sévère, surtout tardif, fatigue la souche.
Oui, très bien. Elle fait partie des rares vivaces qui apprécient les terres calcaires drainantes. Évitez seulement la stagnation d’eau.
Oui, si le substrat est suffisamment profond (25–30 cm minimum), très drainant, et l’exposition en plein soleil. Privilégiez les variétés compactes et prévoyez un arrosage d’appoint la première année.
Non. Son feuillage aromatique peut même avoir un léger effet répulsif. Elle attire surtout pollinisateurs utiles (abeilles, bourdons, papillons).
Longévité de 8 à 12 ans, souvent plus, si le sol reste drainant et si la taille est bien conduite chaque fin d’hiver.
Des couvre-sols xérophiles et bas, qui n’entravent pas la base : Thymus, Dorycnium hirsutum, Helichrysum nain, Sedum, Santolina petit développement. Évitez les plantes gourmandes et hautes.
Sauge de Russie, Perovskia, Salvia yangii… quel que soit le nom, la promesse est la même : une floraison d’un bleu unique, un feuillage argenté aromatique, un port aérien, beaucoup de vie pour les pollinisateurs et très peu d’eau. Pour réussir, retenez l’essentiel :