Pennisetum macrourum - Herbe aux écouvillons
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Pennisetum macrourum - Herbe aux écouvillons

Très haute et abondante floraison en épis doux et cotonneux, beige à reflets bruns, de juillet à octobre.

 

La plante n'a pas tendance à se ressemer contrairement aux autres espèces de Pennisetum.

 

Origine : Afrique.

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Caractéristiques des Pennisetum macrourum - Herbe aux écouvillons

Genre :
Pennisetum
Espèce :
macrourum
Famille :
Poaceae
Rusticité :
Résistant jusqu’à - 11 ºC
Taille (Haut. x Larg.) :
160 x 50 cm
Densité de plantation par m² :
3

Floraison

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Résistance à la sécheresse :
besoin en eau moyen
Hauteur en fleur :
1,5 à 2 m
Exposition :
soleil
Couleur :
blanche
crème
Nature du feuillage :
marcescent
Période de floraison :
automne
printemps
été
pH du sol :
Acide / Neutre (6.5 < Ph < 7.5)
Basique (calcaire Ph > 7.5)
Nature du sol :
s'adapte à tous les sols
Zone de rusticité :
Z7 : - 16°C à - 12°C
Type de plantes :
graminée
Usage de la plante :
en massif
mixed-border
Genre botanique :
Pennisetum

Pennisetum : la vivace parfaite pour jardins secs

Introduction – Pourquoi le Pennisetum séduit les jardins secs

Le Pennisetum, graminée ornementale iconique aussi connue sous le nom d’herbe aux écouvillons ou fountain grass, s’impose comme une valeur sûre des jardins secs, contemporains ou naturalistes. Sa silhouette en fontaine, ses épis plumeux qui accrochent la lumière et sa remarquable frugalité en eau en font un pilier des aménagements sobres, graphiques et durables. Qu’il s’agisse de structurer un massif minéral, d’animer une bordure ou de composer une prairie ornementale, le Pennisetum combine élégance, simplicité d’entretien et adaptabilité au climat.

 

Qu’est-ce que le Pennisetum ?

Sous le nom horticole Pennisetum, on regroupe aujourd’hui des espèces en grande partie reclassées dans le genre Cenchrus par la botanique moderne. En pratique, “Pennisetum” reste largement utilisé en jardinage et en commerce, et renvoie à des touffes vivaces ou semi-persistantes, au port en fontaine, dotées d’un feuillage fin (vert tendre, vert sombre, parfois bronze ou pourpré) et d’inflorescences en goupillons soyeux. Originaires d’Afrique, d’Asie et d’Australie selon les espèces, ces graminées apprécient les expositions chaudes et le drainage impeccable, ce qui les rend particulièrement adaptées aux jardins économes en eau.

Leur intérêt est quatre saisons. Au printemps, la touffe redémarre vigoureusement. En été, elle se coiffe de panicules plumeuses, crème, beige, rosées, pourprées ou brunes selon les variétés. En automne, les teintes se réchauffent sous la lumière dorée. En hiver, les silhouettes sèches restent sculpturales, piègent la rosée et protègent naturellement le cœur de la plante. Elles apportent en outre de la biodiversité au jardin en offrant refuge et nourriture à petite faune et oiseaux granivores, tout en restant généralement très peu sujettes aux maladies.

 

Les atouts du Pennisetum pour un jardin sec

Le Pennisetum coche toutes les cases d’un jardin résilient face aux étés plus chauds et plus longs. Peu gourmand en eau une fois installé, il nécessite surtout un arrosage d’implantation la première saison puis devient quasi autonome. Il tolère la chaleur, les sols pauvres, le vent et le plein soleil, tout en conservant une allure nette. Son port en touffe dense structure les scènes, donne du mouvement au moindre souffle d’air et capte magnifiquement les lumières rasantes du matin et du soir. Côté entretien, il fait partie des vivaces les plus faciles à vivre. Pas d’arrosages fréquents, pas d’apports d’engrais lourds, pas de maladies récurrentes en sol drainé. Un rabattage annuel en fin d’hiver suffit à repartir sur un feuillage neuf. Cette sobriété d’entretien et d’arrosage, combinée à un fort impact visuel, en fait un allié de choix pour les jardins secs, les massifs sur gravier, les rocailles, les toitures végétalisées et les projets urbains où l’eau est comptée.

À qui s’adresse cette plante ? Le Pennisetum s’adresse aux jardiniers qui veulent conjuguer esthétique contemporaine et simplicité, aux débutants qui cherchent des vivaces faciles, aux paysagistes qui composent des espaces sobres et durables, et aux collectivités en quête de palettes xérophiles. Il réussit en pleine terre comme en pot, sur terrasse, balcon, patio exposé sud ou toit-terrasse. Dans les jardins familiaux, il structure les massifs tout en réduisant le temps d’entretien. En milieu urbain, il tolère la chaleur, le rayonnement des murs et les sols minéraux, à condition d’un drainage parfait.

 

Variétés de Pennisetum recommandées pour jardins secs et leurs caractéristiques

Rusticité, climat et réglementation : bien choisir

Le critère n°1 pour sélectionner un Pennisetum en jardin sec est la rusticité, intimement liée au drainage. Pennisetum alopecuroides (syn. Cenchrus alopecuroides) est la référence pour les climats tempérés à froid. Caduc mais vivace et fiable, il résiste généralement à -15/-20 °C si le sol reste filtrant en hiver. Ses nombreux cultivars permettent d’ajuster taille, densité d’épis et nuances de couleur.

 

Autres espèces à connaître :

Pennisetum orientale (Cenchrus orientalis) et hybrides: graciles, aux épis clairs, globalement moins rustiques que alopecuroides mais certains hybrides (comme ‘Karley Rose’) se comportent très bien en climat tempéré.

- Pennisetum macrourum (Cenchrus macrourus) : grands épis crème très allongés, allure spectaculaire mais tendance à drageonner selon les sols. À réserver aux jardins où son expansion est contrôlable.

Pennisetum villosum (Cenchrus longisetus) : très plumeux, tendre et potentiellement disséminant en climat doux.

 

Guides rapides selon climat et sol :

- Climat tempéré à froid, sols lourds l’hiver : privilégiez P. alopecuroides et cultivars, plantez au printemps, surélevez et drainez. - Climat doux, hiver sec et sols filtrants : P. alopecuroides, hybrides orientalis (‘Karley Rose’, ‘Fairy Tails’), et en dehors de l’UE et hors zones sensibles, P. setaceum si la législation locale l’autorise. - Sols calcaires modérés, plein soleil : P. alopecuroides s’y adapte bien, avec un paillage minéral. - Jardins littoraux : bonne tolérance aux embruns légers et au vent, à condition d’un substrat très drainant.

 

Tailles, couleurs et périodes de floraison par variété

Les Pennisetum couvrent une large palette de tailles, de 30 cm à 1,5 m selon les cultivars, ce qui facilite leur intégration du premier plan au fond de massif. La floraison intervient généralement de juillet à octobre en climat tempéré, parfois plus tôt en climat doux.

Sélection de variétés fiables pour jardins secs (climats tempérés) :

- Pennisetum alopecuroides ‘Hameln’ (60–80 cm, 60 cm d’envergure) : compact, très florifère, épis crème à beige dès juillet-août, devenant paille. Idéal en bordure et en masse.

P. alopecuroides ‘Little Bunny’ (30–40 cm) : nain, parfait en lisière de chemin, rocaille et pots. Floraison légère, silhouette très propre.

- P. alopecuroides ‘Cassian’ (70–90 cm) : épis argentés, floraison régulière, feuillage prenant de belles teintes dorées à l’automne. - P. alopecuroides ‘Foxtrot’ (90–110 cm) : épis nombreux, beige rosé, port bien arqué.

P. alopecuroides ‘Moudry’ (80–100 cm) : panicules denses chocolat, tardives (septembre-octobre), effet de contraste fort avec floraisons claires.

P. alopecuroides ‘Herbstzauber’ (50–80 cm) : touffe vigoureuse, épis sombres, présence forte en fin d’été.

- P. alopecuroides ‘Red Head’ (90–120 cm) : grands épis teintés pourpré-rouge au démarrage, s’éclaircissant progressivement.

P. alopecuroides ‘Little Honey’ (30–40 cm) : proche de ‘Little Bunny’ mais avec un feuillage panaché, très utile pour les bordures basses.

P. alopecuroides ‘Compressum’ (80–90 cm) : longs épis soyeux, effet vaporeux, remarquable en contre-jour.

 

Variétés à manier avec discernement :

- P. macrourum (120–150 cm) : spectaculaire, mais peut s’étendre; à réserver aux grands espaces contrôlés.

- P. villosum (50–70 cm) : très plumeux, tendre, peut se ressemer en climat doux.

 

En climat tempéré, les alopecuroides démarrent leur floraison l’été (juillet-août) et la maintiennent jusqu’aux gelées, offrant un continuum décoratif. Laisser les touffes sèches en hiver ajoute un intérêt saisonnier et protège le collet.

 

Résistance aux sols pauvres et adaptation au climat

Le Pennisetum excelle en sols pauvres à moyennement fertiles, filtrants à drainants. Il préfère un pH de 6,0 à 8,0, supporte des sols légèrement calcaires et la chaleur estivale. En terre lourde ou compacte, ses échecs sont liés à l’eau stagnante en hiver. La solution est culturelle : alléger le sol (sable grossier, pouzzolane, graviers), planter en butte, surélever la zone de plantation ou opter pour la culture en bac. Au jardin littoral, il tolère bien le vent et des embruns légers. En pot, un substrat minéral et des arrosages espacés favorisent la bonne tenue même en plein sud.

 

Plantation et entretien du Pennisetum en jardin sec : guide pratique

Choix de l’emplacement et préparation du sol

Installez le Pennisetum en plein soleil pour maximiser floraison et densité de port. Une ombre légère l’après-midi peut être tolérée dans les zones très chaudes, mais l’espèce reste héliophile. Avant plantation, réalisez un test d’infiltration : creusez un trou de 30 cm, remplissez d’eau, observez le temps d’écoulement. Si l’eau stagne plus de 2 heures, le drainage est insuffisant. Amendez alors la zone sur 30–40 cm de profondeur avec 30 à 50 % de matériaux minéraux (sable grossier, gravier, pouzzolane, ardoise concassée). En sol très lourd, préférez la butte surélevée, les rocailles ou les bordures drainantes. Évitez les apports de matière organique fraîche, qui stimulent le feuillage au détriment des épis et favorisent le versement.

Un paillage minéral (graviers, pouzzolane, ardoise) est le meilleur allié du Pennisetum : il limite l’évaporation, garde le collet au sec et souligne l’esthétique du massif. En pied de mur ou sur pente orientée sud, le rayonnement et l’écoulement accentuent la réussite des Pennisetum en climat humide.

 

Méthode de plantation et calendrier idéal

- Quand planter ? En climat froid ou humide l’hiver, plantez au printemps (avril-mai) une fois tout risque de gel écarté afin d’assurer un bon enracinement avant l’hiver. En climat doux et sec, la plantation d’automne (septembre-octobre) est idéale pour profiter des pluies automnales.

- Comment planter ? Dépotez. Creusez un trou deux fois plus large que la motte, ameublissez le fond, ajoutez une couche drainante si nécessaire, positionnez la plante avec le collet affleurant le niveau fini (ne l’enterrez jamais). Rebouchez, tassez légèrement et arrosez abondamment pour chasser l’air.

- Distances de plantation : 30–40 cm pour les variétés naines (‘Little Bunny’), 50–60 cm pour les moyennes (‘Hameln’, ‘Cassian’), 70–90 cm pour les plus grandes (‘Black Beauty’, ‘Fairy Tails’). En massifs, plantez en groupes impairs (3, 5, 7) pour un effet naturel et rythmique.

 

Arrosage, fertilisation et gestion de la sécheresse

Le Pennisetum a besoin d’un arrosage d’établissement la première saison. Adoptez la règle du “copieux mais espacé” : 10 à 15 litres par pied tous les 7 à 10 jours en été d’implantation, à ajuster selon météo et type de sol. Une fois la touffe installée (dès la 2e année), l’arrosage devient exceptionnel, réservé aux périodes de sécheresse extrême. Privilégiez alors un arrosage profond et ponctuel plutôt qu’un goutte-à-goutte permanent, pour encourager l’enracinement en profondeur.

 

Côté nutrition, moins c’est mieux.

Les Pennisetum valorisent les sols maigres. Un apport léger d’engrais organique à libération lente pauvre en azote au printemps (par exemple 5-3-8) suffit. Évitez les apports azotés qui allongent le feuillage, fragilisent la touffe et diminuent la floraison. Le paillage minéral remplace avantageusement les amendements organiques, en stabilisant la température et l’humidité du sol.

 

Taille, divisions et entretien saisonnier

Ne coupez pas à l’automne : laissez la silhouette sèche tout l’hiver, elle protège le cœur de la plante et maintient l’intérêt visuel. Rabattez court (10 à 15 cm du sol) à la fin de l’hiver ou tout début de printemps, juste avant la reprise. Astuce pratique : attachez la touffe avec une ficelle avant de couper pour travailler proprement et recueillir facilement les tiges sèches. Enlevez les feuilles mortes du cœur pour aérer.

Divisez les touffes tous les 3 à 5 ans au printemps lorsque vous observez un creux au centre, une floraison en baisse ou des touffes qui se dégarnissent. Diviser rajeunit, densifie et multiplie vos sujets. Procédez avec une bêche affûtée ou une scie à dents fines; replantez les éclats périphériques vigoureux en sol drainant et arrosez pour assurer le contact sol/racines. En climat doux et sec, une division d’automne est possible si le sol reste chaud et drainant.

 

Protection hivernale selon rusticité

- Pennisetum alopecuroides et proches : généralement sans protection jusqu’à -15/-20 °C en sol filtrant. En terrain humide, surélevez, paillez en minéral et évitez tout apport d’eau en hiver.

- P. orientale : bonne tenue en climat tempéré avec drainage soigné; protection légère (paillage minéral + emplacement abrité) si gel intense prévu.

- P. setaceum et formes pourpres : à proscrire dans l’UE (réglementation) et trop peu rustiques ailleurs; en zones où c’est autorisé, culture en pot à hiverner hors gel (5–10 °C, très lumineux, arrosages parcimonieux).

 

Culture en pot

En terrasse ou sur toit, la culture en bac donne d’excellents résultats. Choisissez un contenant percé de 10 à 30 litres (jusqu’à 40–50 litres pour les grands sujets). Drainez le fond (billes d’argile, gravier) et composez un substrat très filtrant et durable : 50 % terreau drainant, 30 % pouzzolane/perlite, 20 % sable grossier. Arrosez à fond puis laissez sécher entre deux apports; en été caniculaire, un arrosage hebdomadaire profond suffit à la plupart des variétés. Apportez un engrais organique très léger au printemps. Rabattez en fin d’hiver et rempotez ou divisez tous les 2 à 3 ans pour éviter le tassement du substrat.

 

Problèmes courants et solutions

- Excès d’humidité : première cause d’échec (pourriture du collet, jaunissement, mortalité au centre). Solution : améliorer le drainage, surélever, pailler en minéral, espacer les arrosages.

- Verse des touffes : souvent dû à un excès d’azote ou à un manque de soleil. Solution : réduire l’azote, augmenter l’ensoleillement, densifier le paillage minéral.

- Ravageurs : limaces sur jeunes pousses de printemps (barrières minérales, pièges), pucerons par temps très chaud et sec (jet d’eau, savon noir dilué). Les maladies cryptogamiques sont rares en sol drainant.

- Semis spontanés : faibles chez les alopecuroides. Si vous souhaitez éviter toute dissémination, coupez les épis avant dispersion des graines.

 

Multiplication et semis

La multiplication la plus fiable est la division de touffes au printemps. Le semis est possible pour certaines espèces botaniques, mais les cultivars ne sont pas fidèles de semis. De plus, attention aux restrictions réglementaires : ne semez ni n’échangez de P. setaceum/Cenchrus setaceus en zones où l’espèce est réglementée.

 

Mettre en scène le Pennisetum : design, associations et ventes

Utilisations paysagères : accent, masse, bordure ou prairie sèche

Le Pennisetum s’utilise à toutes les échelles.

- En accent, une touffe de ‘Red Head’ ou ‘Moudry’ ancre le regard et donne du volume instantané.

- En masse, des groupes de ‘Hameln’ créent une houle graphique très contemporaine sur gravier clair, avec un entretien minimal.

- En bordure, ‘Little Bunny’ ou ‘Little Honey’ rythment les cheminements et adoucissent les lignes dures.

- En prairie ornementale, les Pennisetum participent au mouvement et aux transitions saisonnières, tout en restant lisibles et faciles à contenir.

 

Placez-les là où la lumière rase du matin ou du soir traverse les goupillons : contre-jours, crêtes de buttes, bords de terrasses et alignements le long de pas japonais sont des emplacements de choix. Autour d’une piscine minérale, leur texture douce contraste avec la minéralité des margelles tout en supportant la réverbération et la chaleur.

 

Plantes compagnes adaptées aux jardins secs

Pour une composition durable, associez le Pennisetum à des vivaces xérophiles et des sous-arbrisseaux adaptés aux sols drainés :

- Classiques du jardin sec : lavandes (angustifolia, x intermedia), sauges (Salvia nemorosa, S. officinalis, S. yangii ex-Perovskia), euphorbes (Euphorbia characias subps. wulfenii), achillées, gauras (Oenothera lindheimeri), nepeta, verveine de Buenos Aires (Verbena bonariensis), érigérons, hylotelephium (sedums d’automne).

- Autres graminées : Stipa tenuissima (texture ultra fine), Festuca glauca (bleu métallique), Helictotrichon sempervirens (ossature bleutée), Panicum virgatum ‘Shenandoah’ (rougeoiement automnal en alternative aux formes pourpres non rustiques).

- Palette méditerranéenne : Artemisia, Cistus, Phlomis, Teucrium, Santolina, Hysope, romarin, BallotaConvolvulus cneorum pour les gris argent contrastant avec les verts fins des Pennisetum.

 

Jeux de textures et couleurs

- Contrastes de texture : panaches fins du Pennisetum vs feuilles larges des cistes ou des agaves rustiques (selon région).

- Camaïeux lumineux : épis crème de ‘Hameln’ avec Achillea blancheGaura ‘Whirling Butterflies’ et Nepeta ‘Walker’s Low’.

- Ambiance prairie colorée : ‘Karley Rose’ avec Rudbeckia fulgida var. deamii et Aster amellus pour prolonger l’intérêt jusqu’aux gelées.

- Palette pourpre/bronze : en alternative au setaceum pourpre, mariez ‘Red Head’ avec Panicum ‘Shenandoah’ et Heuchera pourpre, en ponctuant d’Euphorbia au feuillage glauque.

 

Idées de compositions et densités

- Jardin méditerranéen sur gravier (plein soleil, sol drainant) : vague de P. alopecuroides ‘Hameln’ en arrière-plan, bordée de lavandes ‘Hidcote’ et de santolines, ponctuée de boules d’Helichrysum italicum. Densité : Pennisetum tous les 60 cm en quinconce, lavandes tous les 50 cm, santolines tous les 40 cm.

- Prairie sèche naturaliste (sol pauvre, arrosage minimal) : rubans alternés de P. ‘Karley Rose’ et de Stipa tenuissima, dissémination de Verbena bonariensis, Echinacea pallida et Achillea ‘Terracotta’. Densités : Pennisetum 70 cm, Stipa 40 cm, vivaces fleuries en poquets de 3 à 5 espacés de 50–60 cm.

- Rocaille et talus plein sud : tâches de P. ‘Little Bunny’ avec coussins de Thymus serpyllumSedum spurium et Dianthus carthusianorum. Densités : Pennisetum 35 cm, couvre-sols 25–30 cm.

- Terrasse/minéral contemporain : bacs drainants avec P. ‘Piglet’ ou ‘Little Bunny’, Sedum ‘Matrona’Euphorbia myrsinites et Stipa tenuissima. Substrat minéral majoritaire, arrosage ponctuel en été caniculaire. En bac de 60 cm : 1 Pennisetum central + 3 compagnes en périphérie.

- Bord de piscine ou allée ensoleillée : répétitions de ‘Hameln’ en ruban, soulignés par des galets clairs, intercalés avec Agapanthus rustiques pour un jeu de bleus et crèmes. Espacement : 50–60 cm.

- Parking perméable et pied d’arbres : P. alopecuroides en groupes de 3 autour de surfaces stabilisées drainantes, avec Festuca glauca et Erigeron karvinskianus pour le foisonnement.

 

Entretien d’un massif de Pennisetum sur 3 ans

- Année 1 : plantation, arrosages d’établissement espacés mais copieux, désherbage régulier, paillage minéral mis en place. Floraison en seconde partie de saison.

- Année 2 : arrosage ponctuel uniquement en cas de canicule prolongée, aucun apport d’engrais, léger griffage de surface si besoin. Silhouette plus dense, floraison abondante.

- Année 3 : rabattage en fin d’hiver, division éventuelle des sujets les plus vigoureux si la touffe commence à se creuser. Le massif atteint sa vitesse de croisière, avec un entretien limité au nettoyage annuel et à l’arrosage d’appoint lors d’extrêmes.

 

FAQ – Questions fréquentes sur le Pennisetum

 

Le Pennisetum est-il vraiment économe en eau ?

Oui, une fois établi (dès la 2e saison), le Pennisetum s’entretient avec très peu d’arrosages. En climat tempéré, un arrosage profond ponctuel en cas de sécheresse prolongée suffit. En pot, surveillez davantage, car le substrat sèche plus vite.

 

Peut-on planter le Pennisetum en sol argileux ?

Oui, à condition de travailler le drainage. Amendez le sol avec 30 à 50 % de minéral (sable grossier, gravier, pouzzolane), plantez en butte et paillez en minéral. Évitez les zones où l’eau stagne en hiver.

 

Quand rabattre la touffe ?

En fin d’hiver (février-mars selon régions), juste avant la reprise. Laisser la touffe sèche tout l’hiver protège le collet et maintient l’intérêt visuel.

 

Les Pennisetum se ressèment-ils ?

Les alopecuroides se ressèment peu. Coupez les épis avant dissémination si vous souhaitez l’éviter. Les espèces tendres (villosum, setaceum hors UE) se ressèment plus facilement en climat doux.

 

Quelles erreurs éviter ?

- Enterrer le collet.

- Planter en sol compact non drainant.

- Apporter trop d’azote.

- Tailler à l’automne.

- Négliger la réglementation concernant Cenchrus setaceus dans l’UE.

 

Le Pennisetum attire-t-il la faune ?

Oui, ses graines nourrissent des oiseaux granivores en hiver, et ses touffes abritent insectes et microfaune. Il offre un intérêt écologique léger mais bienvenu dans un jardin sec.

 

Prochaines étapes pour le jardinier

- Sélectionnez la variété adaptée à votre objectif : bordure compacte (‘Little Bunny’, ‘Little Honey’), masse lumineuse (‘Hameln’, ‘Cassian’), accent fort (‘Red Head’), prairie légère (P. orientale).

- Planifiez la plantation à la bonne saison (printemps en climat froid/humide, automne en climat doux/sec) et préparez un sol drainant.

- Arrosez correctement la première année (copieux mais espacés), paillez en minéral, évitez l’excès d’azote.

- Composez 2 ou 3 associations xérophiles pour soutenir l’intérêt toute l’année.

- Rabattez en fin d’hiver, divisez tous les 3 à 5 ans. Étendez le motif par touches répétées pour une cohérence visuelle.

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