Artemisia lanata - Armoise laineuse.
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Artemisia lanata - Armoise laineuse

Feuillage argenté, couvert de poils soyeux, formant un petit tapis d'aspect très doux. Les fleurs argentées sont portées par des hampes florales souples, en mai-juin. 

 

Origine: montagnes du Sud de l'Europe. Vit dans des steppes pâturées sur un sol très caillouteux.

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Caractéristiques des Artemisia lanata - Armoise laineuse

Genre :
Artemisia
Espèce :
lanata
Famille :
Asteraceae
Rusticité :
Résistant jusqu’à - 16 ºC
Taille (Haut. x Larg.) :
10 cm x 30 cm
Densité de plantation par m² :
9
Parfum :
feuillage et fleurs aromatiques

Floraison

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Résistance à la sécheresse :
besoin en eau moyen
Hauteur en fleur :
moins de 10 cm
Exposition :
soleil
Couleur :
gris
Nature du feuillage :
persistant
semi-persistant
Période de floraison :
été
Plante parfumée :
feuillage aromatique
pH du sol :
Acide / Neutre (6.5 < Ph < 7.5)
Basique (calcaire Ph > 7.5)
Nature du sol :
drainant (caillouteux ou filtrant)
Zone de rusticité :
Z7 : - 16°C à - 12°C
Type de plantes :
plante vivace
Usage de la plante :
couvre-sol
rocaille
Genre botanique :
Artemisa

Armoises d’ornement idéales pour jardins secs

Qu’est‑ce que l’Artemisia ?

Artemisia est un genre cosmopolite de l’hémisphère Nord comptant plus de 400 espèces, des steppes d’Asie centrale aux rivages atlantiques, en passant par les prairies nord-américaines et les garrigues méditerranéennes. En ornement, on privilégie les espèces et cultivars à feuillage décoratif, finement découpé ou plumeux, souvent couvert de poils argentés qui réfléchissent la lumière et limitent la déshydratation. Les tissus contiennent des huiles essentielles à l’odeur camphrée, résineuse ou citronnée selon les espèces, participant à leur remarquable résistance aux ravageurs. Les inflorescences, petites et discrètes, varient du jaune au gris-verdâtre en panicules; l’intérêt visuel reste néanmoins centré sur le feuillage et la silhouette. Parmi les valeurs sûres pour jardins secs: Artemisia absinthium (absinthe), A. ludoviciana et ses cultivars (‘Silver Queen’, ‘Valerie Finnis’), A. schmidtiana (‘Nana’), A. abrotanum (aurone), A. arborescens, le célèbre hybride A. ‘Powis Castle’, et, pour les climats très froids et secs, A. tridentata.

À noter: certaines Artemisia cultivées pour la cuisine (A. dracunculus, l’estragon) ou pour l’herboristerie (A. annua) n’ont ni la même tenue ornementale ni la même préférence pour la sécheresse; elles ne sont pas les meilleures candidates pour un jardin très sec.

 

Atouts spécifiques pour les jardins secs

Les armoises brillent là où tant d’autres plantes échouent. Une fois établies, elles se contentent d’arrosages très espacés, supportent les sols maigres et caillouteux, et conservent un port impeccable sans taille fastidieuse. Le feuillage argenté réfléchit l’ensoleillement, limite l’évapotranspiration et garde une couleur fraîche même au cœur de l’été. En climat froid, la plupart traversent l’hiver dès que le sol est drainant; en climat chaud, elles restent nettes et graphiques quand d’autres espèces s’épuisent. Résistantes au vent, à l’embrun et parfois au sel de déneigement, elles conviennent aussi aux bords de mer et aux espaces urbains exposés. Dans une logique d’économie d’eau, d’entretien minimal et de sobriété des intrants, Artemisia est une plante pivot du xéropaysagisme.

 

Caractéristiques botaniques et avantages écologiques de l’Artemisia pour jardins secs

 Aspect et diversité morphologique

La diversité des Artemisia permet de couvrir presque tous les usages d’un plan de plantation. Certaines forment des coussins denses et réguliers, comme Artemisia schmidtiana 'Nana', qui dessine des dômes soyeux de 15 à 25 cm de haut pour 20 à 35 cm de large, parfaits pour rythmer une bordure en alternance avec des graminées basses. D’autres sont tapissantes et couvrent rapidement le sol, à l’image d’Artemisia lanata, idéale pour habiller un talus ou longer un pas-japonais. Les espèces plus hautes, telles Artemisia absinthium et A. ludoviciana, forment des touffes souples de 60 à 120 cm apportant hauteur, mouvement et liaison visuelle dans un massif. En climat doux, A. arborescens et A. ‘Powis Castle’ atteignent 1 à 1,5 m, créant des volumes lumineux et contemporains. Les feuillages déclinent une palette subtile: argent blanc, gris perle, vert glauque, parfois presque blanc sous un soleil brûlant. Délicats, plumeux, laineux ou profondément découpés, ils offrent un contraste texture/couleur idéal avec des vivaces à feuilles larges, des cactées rustiques ou des graminées au port vertical.

 

Adaptation à la sécheresse et exigences climatiques

Le succès des armoises en jardin sec s’explique par des mécanismes d’adaptation remarquables: - Pilosité et cuticule cireuse: la surface argentée réfléchit le rayonnement et crée une barrière physique à l’évaporation. Le feuillage reste frais au toucher, même par forte chaleur.

- Systèmes racinaires efficaces: pivots profonds, réseaux fasciculés ou rhizomes superficiels permettent de mobiliser l’eau où elle se trouve, selon l’espèce et le sol.

- Métabolisme sobre: faibles besoins nutritifs et croissance modérée en conditions sèches, ce qui évite la verse et les tailles répétées. Côté rusticité, la majorité des espèces ornementales sont fiables si le sol est parfaitement drainé:

- A. schmidtiana et A. ludoviciana: zones de rusticité 3 à 8/9, soit jusqu’à environ −35 °C.

- A. absinthium: zones 4 à 8, grande tolérance aux sols calcaires.

- A. abrotanum: zones 4 à 9, préfère un sol sec et ensoleillé.

- A. ‘Powis Castle’: zones 7 à 10; exige un drainage irréprochable en hiver et un emplacement abrité au nord de sa zone.

- A. arborescens: zones 8 à 10, réservée aux hivers cléments ou à la culture en pot à remiser.

- A. tridentata: zones 3 à 7, idéale pour les hivers froids et secs. Toutes exigent le plein soleil (6 h et plus de soleil direct par jour) et tolèrent un pH large (environ 6 à 8,5). Les ennemis: les sols lourds, argileux et gorgés d’eau en hiver, ou les expositions trop ombragées qui allongent les tiges et dégradent l’architecture.

 

Résistance aux ravageurs et maladies courantes

Le feuillage aromatique riche en terpénoïdes et en thuyone décourage bon nombre d’herbivores et d’insectes; les armoises sont globalement épargnées par les dégâts. Chevreuils et lapins les boudent le plus souvent. Les principaux risques viennent d’un excès d’humidité: pourriture racinaire (Phytophthora) sur sol asphyxiant, fonte du collet et, plus rarement, taches foliaires en ambiance confinée. En stress hydrique extrême, quelques pucerons sur jeunes pousses ou des acariens peuvent apparaître; un jet d’eau matinal ou un savon horticole suffit généralement. Les escargots et limaces s’y intéressent peu. La prévention la plus efficace reste un drainage soigné et une bonne aération du couvert végétal.

 

Intérêt écologique et pour la biodiversité

Si les petites fleurs d’Artemisia offrent peu de nectar, ces plantes jouent néanmoins un rôle écologique utile. Les touffes denses créent des micro-habitats qui abritent carabes, araignées et syrphes, auxiliaires précieux du jardin. Certaines espèces servent d’hôtes à des chenilles de papillons locaux. Leur couverture du sol et leur légère action allélopathique limitent la germination de certaines adventices, réduisant le recours au désherbage chimique. Intégrer des armoises dans un jardin sec abaisse fortement les besoins en eau et en fertilisation, ce qui diminue l’empreinte environnementale globale de l’aménagement. En zone littorale, Artemisia stelleriana participe à la stabilisation des sols sableux et supporte sans broncher les embruns salés. Enfin, leur feuillage clair augmente la luminosité des scènes, favorisant un usage plus mesuré de l’éclairage artificiel dans les espaces publics.

 

Quelles variétés d’Artemisia choisir pour votre jardin sec ?

Variétés ornementales phares

Artemisia ‘Powis Castle’ est l’icône des jardins secs contemporains. Buissonneuse, de 60 à 100 cm de haut pour 80 à 120 cm d’étalement, elle présente un feuillage finement découpé, argent lumineux, très dense et toujours net. Une taille légère au début du printemps suffit pour maintenir sa compacité. Rusticité: généralement −12/−15 °C en sol parfaitement drainé; protégez-la des vents froids et de l’humidité stagnante.

 

Artemisia absinthium (absinthe) forme des touffes vigoureuses de 70 à 120 cm au feuillage gris bleuté, plumeux et parfumé. Elle s’épanouit dans les sols très pauvres et calcaires. Parfois légèrement disséminée par semis; supprimez les inflorescences si nécessaire pour contenir sa diffusion. Idéale en fond de massif sec et en contraste avec des floraisons bleues.

 

Artemisia ludoviciana et ses cultivars (‘Silver King’, ‘Valerie Finnis’, ‘Silver Queen’) offrent des nappes argentées de 60 à 90 cm de haut. Rhizomateuses, elles s’étalent et unifient visuellement un talus ou un large massif. Parfaites pour créer une “mer d’argent” sur paillis minéral. À canaliser au besoin (barrière anti-rhizomes) en espaces restreints.

 

Artemisia abrotanum (aurone), petit arbrisseau de 60 à 100 cm, au feuillage très aromatique, finement découpé, idéal en haies basses libres, bordures et jardins de senteurs. Supporte bien la taille régulière.

 

Artemisia arborescens, somptueuse en climat doux, développe un volume ample (1 à 1,5 m) au feuillage presque blanc par forte lumière. Utilisez-la en sujet isolé, haie libre contemporaine ou ponctuation graphique près d’une terrasse.

 

Artemisia tridentata (armoise dentelée), excellente pour les climats continentaux, forme des coussins bas à moyens (20 à 40 cm) d’un gris argenté très fin. Parfaite pour rocailles, lisières sèches et associations avec des graminées de steppe.

 

Couvre‑sols et formes basses

Artemisia schmidtiana ‘Nana’ est un incontournable pour les bordures et rocailles: coussins réguliers, soyeux, au feuillage d’une finesse incomparable. Elle exige un drainage exemplaire en hiver; si le centre se creuse, une taille douce de remise en forme au début du printemps la régénère. La forme naine ‘Nana’ convient aux potées et aux lisières de pas-japonais.

Artemisia lanata fournit un tapis gris argent velouté (5 à 15 cm), idéal pour végétaliser une rocaille sableuse ou graveleuse. En bord de mer ou en ville exposée au sel, c’est une valeur sûre. Son feuillage dense réduit naturellement les levées d’adventices.

 

Grandes espèces et fonctions structurelles

Pour dessiner l’ossature d’un jardin sec, Artemisia absinthium et A. ludoviciana créent des masses argentées lisibles qui guident le regard, servent de toile de fond et rythment les séquences de floraison. A. ‘Powis Castle’ fonctionne à la fois en plante de liaison et en ponctuation répétée, assurant l’unité visuelle d’un grand massif. En climat méditerranéen ou littoral doux, A. arborescens permet de structurer des écrans bas lumineux et d’apporter du relief sur fond de gravier clair. Dans les très grands espaces, certaines espèces nord-américaines comme Artemisia cana (armoise argentée des plaines) peuvent être utilisées en sujet de paysage, avec prudence en contexte ornemental du fait de leur vigueur.

 

Choisir selon sol, exposition et usage

- Sols très drainants, calcaires, pauvres: Artemisia absinthium, A. ludoviciana, A. ‘Powis Castle’.

- Climat froid (hivers rigoureux): A. schmidtiana ‘Nana’, A. absinthium, A. ludoviciana, A. tridentata.

- Jardins côtiers et vent salé: A. alba (talus, bords de voirie).

- Contenants et toitures intensives: A. schmidtiana (formes naines), A. herba-alba en substrat minéral.

- Effet couvre-sol et stabilisation de talus: A. campestris, A. ludoviciana (à canaliser).

- Haie basse, bordure structurante: A. ‘Powis Castle’, A. abrotanum; A. arborescens en climat doux.

À éviter selon contexte: A. lactiflora préfère les sols frais et déçoit en jardin sec; A. vulgaris (armoise commune) peut devenir envahissante; A. annua (armoise annuelle) se ressème abondamment et n’a pas l’intérêt ornemental des espèces argentées. L’estragon (A. dracunculus) a des exigences culturales différentes et n’offre pas le même rendu visuel.

 

Plantation, entretien et intégration paysagère de l’Artemisia

Préparation du sol et exposition idéales

Le succès des armoises commence par le choix d’un emplacement en plein soleil et d’un sol à drainage rapide. Les textures graveleuses, sablo‑limoneuses ou caillouteuses sont idéales. En terrain lourd, allégez sur 30 à 40 cm de profondeur avec du gravier ou de la pouzzolane (granulométrie 2–6 mm) et du sable grossier. La mise en butte ou la création d’une rocaille surélevée sécurise l’évacuation de l’eau en hiver. Évitez les apports massifs de compost frais ou d’azote: ils favorisent des tiges molles, une sensibilité aux dégâts hivernaux et raccourcissent la durée de vie. Un paillis minéral (3 à 5 cm de graviers, pouzzolane ou brique concassée) finit le travail: il maintient le sol propre, limite l’évaporation et renforce l’esthétique argentée. Évitez les bâches géotextiles continues sous paillis minéral: elles entravent les échanges gazeux et le bon enracinement à long terme.

 

Techniques de plantation et calendrier

- Plantez au printemps (mars‑mai) quand le sol se réchauffe, ou en tout début d’automne (septembre‑octobre) pour un enracinement avant l’hiver. Évitez les plantations en plein pic de chaleur.

- Ouvrez un trou au moins deux fois plus large que la motte, ameublissez bien le fond et incorporez 30 à 50 % d’agrégats minéraux si le sol est compact.

- Installez la plante en veillant à garder le collet au niveau du sol fini.

- Arrosez copieusement à la plantation (10 à 15 L pour une plante de calibre 2–3 L) pour chasser les poches d’air, puis paillez de minéral.

- Espacements indicatifs: 30 à 40 cm pour A. schmidtiana; 40 à 60 cm pour A. alba; 60 à 80 cm pour A. absinthium et A. ludoviciana; 80 à 120 cm pour A. ‘Powis Castle’ et A. arborescens.

 

Notre démarche :

Au GAEC Senteurs du Quercy, chaque plante est cultivée en conteneur de 1,4 L anti-chignon BAMAPLAST pour un enracinement optimum. Le mélange utilisé est composé d'un terreau drainant à base de fibre de bois utilisable en agriculture biologique et enrichi en terre végétale non traitée afin de stimuler le microbiome (les bactéries et champignons) du sol ainsi permettre la mise en place de mycorhizes pour une meilleure reprise et une meilleur résilience de vos plantes. Le paillage en fibre de coco pour l'économie d'eau et la non utilisation de produits phytosanitaires complète notre engagement en faveur d'une production adaptée à notre époque : une solution durable, esthétique et performante pour vos plantes de terrain sec.

 

Entretien minimal: arrosage, taille, fertilisation

Arrosage. La première saison, apportez un arrosage régulier mais mesuré le temps de l’enracinement: en l’absence de pluie, 10 à 15 L tous les 7 à 10 jours en sol drainant, puis espacez progressivement. Une fois établies, les armoises se contentent d’un appoint ponctuel en cas de sécheresse durable. En pot, laissez sécher la surface entre deux arrosages et protégez des pluies hivernales prolongées.

Taille. Rabattez d’un tiers les formes buissonnantes (A. ‘Powis Castle’, A. absinthium, A. ludoviciana) au début du printemps pour conserver une silhouette compacte et prévenir le dégarnissement à la base. Coiffez légèrement les coussins (A. schmidtiana) en fin d’hiver si nécessaire. Supprimez les inflorescences si vous souhaitez éviter les semis ou si vous êtes sensible aux pollens.

Fertilisation. Inutile dans un jardin sec performant. Un très léger apport de compost mûr tamisé au printemps peut être toléré, mais le mieux est souvent de s’en passer: feuillage plus dense, croissance plus sage, longévité accrue.

 

Multiplication: division et bouturage

Divisez les touffes tous les 3 à 5 ans au printemps si elles se creusent, en replantant les périphéries jeunes dans un sol ressuyé. Les rhizomateuses (A. ludoviciana) se déplacent aisément de cette manière. Les boutures semi‑aoûtées (mi‑été) de 6 à 8 cm, prélevées sur des tiges non fleuries, s’enracinent rapidement dans un substrat très drainant (50 % sable, 50 % perlite/terreau). Maintenez une légère humidité et une ombre claire quelques semaines. C’est un excellent moyen de renouveler des sujets courts‑vécus ou d’étendre une palette argentée à faible coût.

 

Culture en conteneur et hivernage

Choisissez des pots larges et lourds (terre cuite), avec des trous généreux. Composez un substrat minéral: environ 40 % terreau de qualité, 30 % sable grossier, 30 % pouzzolane/perlite. Rempotez tous les 2 à 3 ans au printemps, en éclaircissant les racines périphériques et en renouvelant le substrat. Réduisez les arrosages en hiver et abritez des pluies battantes. Les cultivars borderline en rusticité (‘Powis Castle’, A. arborescens) gagnent à être hivernés à l’abri d’un mur exposé sud ou sous voile d’hivernage en période de gel prolongé.

 

Précautions et sécurité

- Incendie: les feuillages riches en huiles essentielles sont potentiellement inflammables en zones à risque; ménagez des discontinuités de végétation, évacuez les débris secs et respectez les distances de sécurité près des bâtiments.

- Allergies: si vous êtes sensible aux pollens d’armoises, supprimez les boutons floraux avant l’anthèse et privilégiez des cultivars peu florifères comme ‘Powis Castle’.

- Ingestion: plusieurs Artemisia contiennent des composés (dont thuyone) irritants pour l’homme et les animaux en cas d’ingestion importante. Évitez la consommation et placez hors d’atteinte des animaux domestiques qui grignotent.

 

Intégration dans le design du jardin sec et associations végétales

Le feuillage argenté des armoises agit comme un réflecteur de lumière et un fil conducteur visuel. Utilisez‑le pour rythmer un massif et en souligner les lignes. Dans un jardin méditerranéen contemporain, alternez A. ‘Powis Castle’ et Santolina virens 'Primrose Gem' pour une haie basse graphique, puis ponctuez de globes de Lavandula angustifolia 'Bluesette' et d’épis de Salvia yangii 'Filigran'. Dans un jardin de graviers, créez une matrice d’A. ludoviciana sur laquelle émergent des touffes de Stipa tenuissima, des épis d’Achillea clypeolata et des coussins d’A. schmidtiana au premier plan. En bord de mer, associez A. herba-alba à des armerias, des cistes et des érigérons pour une scène résistant aux embruns. En pot, un trio Artemisia schmidtiana + Festuca glauca + Sedum ‘José Aubergine’ produit une composition durable et quasi sans arrosage. Les armoises calment visuellement les floraisons saturées et apportent de la respiration entre des plantes à feuilles larges; elles magnifient les bleus (lavandes, sauges, népétas, perovskias), dialoguent avec les jaunes doux (santolines, hélichrysums) et soulignent les textures verticales (Pennisetum orientale, Helictotrichon, Sesleria).

Enjeux de composition et palettes de couleurs

Pensez aux scénographies saisonnières: les armoises fournissent une ossature et une couleur de fond dès le printemps. Ajoutez des pics de floraison échelonnés: iris pallida en mai, lavandes et sauges en juin-juillet, achillées et érigérons tout l’été, asters xérophiles et graminées en fin de saison. La palette argentée se marie parfaitement avec les matériaux minéraux: gravier blond, pouzzolane anthracite, gabions, acier corten, pierre sèche. Un éclairage rasant en soirée sublime le feuillage gris argent, offrant une ambiance nocturne douce et économe en lumens.

Trois idées de plans de plantation

- Bandeau de voirie sèche (1 m x 6 m): matrice d’A. ludoviciana (6 plants/m²) en trame, ponctuée tous les 1,2 m par A. ‘Powis Castle’; intercaler Festuca glauca par groupes de trois et des touffes de Nepeta ‘Walker’s Low’ tous les 2 m. Paillis minéral 4 cm.

- Talus sableux en bord de mer: nappes d’A. alba 'Canescens' (plantation en quinconce, 40 cm), ponctuées de Centaurea bella et d’Helichrysum italicum. Quelques Stipa tenuissima sur la crête pour le mouvement.

- Patio contemporain: alternance de bacs en terre cuite avec Artemisia schmidtianaAgave parryi et Pennisetum alopecuroides ‘Moudry’. Gravier clair au sol et dalles béton brut, accentués par deux sujets d’A. ‘Powis Castle’ en pleine terre pour lier l’ensemble.

 

Entretien saison par saison

- Printemps: taille de remise en forme, division éventuelle des touffes creuses, plantation/repique, paillage minéral fraîchement remis, arrosage d’installation mesuré.

- Été: arrosages ponctuels en cas de sécheresse prolongée (profonds et espacés), suppression des inflorescences si besoin, surveillance légère des ravageurs.

- Automne: plantations de début de saison, boutures semi‑aoûtées tardives encore possibles sous abri, nettoyage léger des débris secs.

- Hiver: protection des cultivars sensibles au froid excédentaire (‘Powis Castle’, A. arborescens) en situation limite, contrôle du drainage (écoulements libres, gouttières fonctionnelles).

 

Erreurs fréquentes à éviter

- Planter en sol lourd non amendé: l’humidité hivernale est l’ennemi n°1. Surélevez, drainez, allégez.

- Arroser souvent en petites quantités: privilégiez un arrosage profond et espacé en première année, puis presque rien.

- Surcharger en compost ou engrais azotés: feuillage mou, verse, longévité réduite.

- Exposition trop ombragée: port lâche, feuillage moins argenté et plus vert, sensibilité accrue.

- Négliger la taille de printemps: les buissonnantes se dégarnissent, perdent leur tenue; un rabattage d’un tiers évite ce défaut.

 

FAQ express

L’Artemisia attire‑t‑elle les pollinisateurs ?

Les fleurs sont discrètes et peu nectarifères. Privilégiez les associations avec lavandes, saugesachillées et érigérons pour soutenir les pollinisateurs tout en conservant l’esthétique argentée.

 

Combien de temps vit une armoise ?

Selon l’espèce et le sol, 5 à 10 ans et plus. Les espèces formant des coussins ont parfois et durées de vie plus courte en climat humide; divisez ou bouturez pour pérenniser la scène.

 

Peut‑on les cultiver en pot sur balcon ?

Oui, à condition d’un substrat très drainant, d’un pot large et d’une exposition plein soleil. Réduisez les arrosages en hiver.

 

Sont‑elles compatibles avec un potager sec ?

Évitez à trop grande proximité de plantes gourmandes: les armoises sont sobres et légèrement allélopathiques. Mieux vaut un massif dédié ou une séparation minérale.

 

Les armoises sont‑elles toxiques pour les animaux ?

L’ingestion de quantités significatives peut être irritante. Placez‑les hors d’atteinte d’animaux grignoteurs et consultez un vétérinaire en cas d’ingestion.

 

Faut‑il enlever les fleurs ?

Pas obligatoire. Sur A. absinthium et A. ludoviciana, couper les panicules après floraison limite les semis et maintient un aspect net.

 

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