Très proche d'Euphorbia rigida dont elle diffère par une inflorescence plus rouge-orangé. Feuilles persistantes pointues gris bleuté, formant un beau dôme.
Origine : endémique de Chypre. Dans des endroits dégagés plutôt rocailleux et sans concurrence entre 70 et 1700 m d'altitude.
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Floraison
Les euphorbes xériques regroupent des espèces et cultivars du genre Euphorbia spécialement adaptés aux conditions sèches et ensoleillées. Méditerranéennes ou succulentes, ces plantes pour jardin sec excellent là où l’eau se fait rare et où le sol demeure pauvre mais bien drainé. Leur silhouette graphique, leurs bractées lumineuses dès la fin de l’hiver, leur feuillage persistant souvent glauque et leur floraison très mellifère en font des alliées d’exception pour composer un jardin durable, esthétique et sobre en eau. Pour les particuliers, elles représentent une solution simple face aux étés plus chauds et aux restrictions d’arrosage; pour les paysagistes, elles offrent structure, couverture rapide et intérêt saisonnier avec des coûts de maintenance réduits.
- Euphorbia characias (et cultivars). La grande classique des jardins méditerranéens. Touffes persistantes de 80 à 120 cm de haut pour 60 à 100 cm de large, feuillage vert bleuté et grandes inflorescences chartreuses à cœur sombre dès la fin de l’hiver. Très structurante, parfaite en sujet isolé ou répétée en rythme. Exposition: plein soleil à mi-ombre légère. Sol: parfaitement drainé, pauvre à caillouteux. Rusticité: environ -10/-12 °C selon clone et drainage. Cultivars repères: ‘Wulfenii’ (vigueur et bractées généreuses), ‘Portuguese Velvet’ (port en boule), ‘Silver Edge’ (feuillage panaché, plus sensible au froid et au soleil brûlant).
- Euphorbia x martinii. Hybride robuste et très florifère, plus rustique que E. characias (jusqu’à -15 °C avec bon drainage). 70 à 90 cm de haut, feuillage persistant vert sombre, bractées vert acidulé à œil rouge au printemps. Idéale pour les jardins secs continentaux. Cultivars: ‘Redwing’ (plus compacte), ‘Ascot Rainbow’ (panaché crème-vert-rouge, préfère un soleil non brûlant).
- Euphorbia myrsinites. Couvre-sol prostré (20 à 30 cm de haut, 40 à 60 cm d’étalement) aux tiges spiralées très graphiques et feuilles glauques. Bractées jaune-vert au printemps. Excellente en rocaille, talus, murets, pas japonais, toitures végétalisées extensives. Exposition: plein soleil. Sol: minéral, très drainé à sec. Rusticité: -15 à -20 °C.
- Euphorbia rigida. Port en coussin (40 à 60 cm), feuilles rigides bleu-vert, bractées jaune citron très lumineuses dès la fin d’hiver. Effet contemporain remarquable dans les massifs gravillonnés. Demande un drainage irréprochable et un sol pauvre; souvent de courte vie si le sol est riche ou humide. Rusticité: environ -12/-15 °C; plantez en butte minérale.
- Euphorbia spinosa. Port en coussin d'aspect épineux (40 à 60 cm), feuilles vertes, bractées jaune citron très lumineuses au printemps. Effet contemporain remarquable dans les jardins de graviers. Rusticité: environ -15 à -20 °C.
- Euphorbia nicaeensis (Euphorbe de Nice). Port en coussin (40 à 60 cm), feuilles rigides bleu-vert, bractées jaune citron très lumineuses dès la fin d’hiver. Très facile de culture et se naturalise facilement dans les graviers. Rusticité: environ -15 à -20 °C.
- Euphorbia dendroides (Euphorbe arborescente). Grande espèce arbustive (1,5 à 2 m de haut et de large), feuillage brillant et floraison miel au printemps. Exceptionnelle en arrière-plan ou contre un mur abrité en climat doux (littoral atlantique et méditerranéen). Exposition: soleil doux à mi-ombre lumineuse. Sol: drainé, jamais détrempé l’hiver. Rusticité: -5/-7 °C; protéger en cas de gel.
- Euphorbia amygdaloides var. robbiae (Euphorbe des bois). Pour les ombres sèches. Moins xérique mais précieuse sous couvert d’arbres; nappes persistantes vernissées de 40 à 60 cm, tolère les sols secs en été. Utile pour relier les zones mi-ombragées aux massifs plus ensoleillés.
Pour compléter votre palette
- Euphorbia cyparissias (Euphorbe Petit Cyprès). Très rustique et tapissante, au feuillage fin filiforme. Belle en jardins de gravier froids, mais peut être envahissante selon le sol et la région. À réserver aux contextes maîtrisés.
- Euphorbia corallioides (Euphorbe corail). Coussin de 30–60 cm, superbe au printemps; préfère un sol drainé, pas trop sec en été. Bonne transition entre mixed-border et jardin sec.
- Euphorbia seguieriana ssp. niciciana (Euphorbe de Sibérie). Port léger et gracile, excellente en sol pauvre très drainant.
- Euphorbia ceratocarpa (Euphorbe de Sicile). Végétation dense forme un dôme élégant, la base des tiges prenant d'intéressantes couleurs rouges en se lignifiant.
- Climat. En climat doux (littoral, zones urbaines abritées), tout le spectre des euphorbes xériques est possible; E. dendroides y excelle. En climat continental plus froid et sec l’hiver, privilégiez E. myrsinites, E. x martinii et des clones robustes de E. characias. En climat humide et lourd, le drainage est la clef; E. myrsinites et E. rigida, très xérophiles, sont plus fiables sur substrat minéral.
- Exposition. Les euphorbes xériques préfèrent le plein soleil. À mi-ombre légère, elles s’allongent et fleurissent moins. Les feuillages panachés (‘Silver Edge’, ‘Ascot Rainbow’) apprécient un soleil non brûlant (lumière vive du matin, ombre légère l’après-midi).
- Sol. Il doit évacuer l’eau vite. pH toléré: légèrement acide à calcaire (pH 6,5 à 8). Test de percolation: trou 30 x 30 x 30 cm rempli d’eau; s’il reste de l’eau après 4–6 heures, corrigez avec graviers/pouzzolane, sable de rivière grossier et surélévation en butte.
- Microclimats. Pied de mur au sud, socle de gravier, pente exposée: autant d’atouts pour les euphorbes xériques. Les vents secs renforcent la xéricité, les poches de froid la réduisent. Utilisez les structures existantes pour optimiser l’implantation.
- Taille du jardin. En petits espaces et pots, choisissez E. myrsinites ou les compacts de E. x martinii. Pour structurer une grande scène, répétez des touffes de E. characias (espacement 80–120 cm). En écran doux océanique, employez E. dendroides en sujets isolés espacés de 1,5–2 m.
- Massifs secs. Les euphorbes apportent une structure permanente qui valorise les floraisons saisonnières. Répétez E. characias pour le rythme, associez des graminées sèches et des vivaces xérophiles pour des textures complémentaires. Le paillage minéral souligne leurs bractées chartreuses.
- Rocailles et talus. E. myrsinites et E. rigida stabilisent visuellement les plans, limitent les adventices et épousent les reliefs. Leur feuillage glauque s’accorde aux roches claires comme aux pierres sombres.
- Toitures végétales extensives. Avec 10–15 cm de substrat léger (pouzzolane, pierre ponce, sable), E. myrsinites s’y distingue par son port bas, sa frugalité et sa résistance. Choisissez des clones homogènes pour un rendu professionnel et pérenne.
- Terrasses et balcons. En grandes potées drainées, les euphorbes xériques façonnent des scènes contemporaines très graphiques. Combinez E. x martinii compact avec Helictotrichon, Festuca glauca et Sedum pour une composition sobre en eau.
- Espaces publics et grands projets. Privilégiez des lots homogènes (clones de E. x martinii), des espacements généraux pour limiter les tailles, un paillage minéral pour la propreté et la durabilité. Les euphorbes xériques offrent une maintenance prévisible et un impact visuel durable.
Au-delà de leur faible besoin en eau, les euphorbes xériques offraient un atout écologique majeur: une floraison précoce et mellifère, essentielle pour les pollinisateurs qui sortent d’hivernation. Leur feuillage persistant structure le jardin toute l’année, même en hiver, et souligne le relief du sol, la minéralité des graviers et la verticalité des graminées. Dans un jardin de gravier inspiré des naturalistes, elles connectent l’esthétique contemporaine et les exigences de sobriété hydrique.
- Printemps (mars–mai). Idéal en régions aux hivers froids et/ou sols lourds. Le sol se réchauffe, l’humidité recule et les racines s’installent avant l’été.
- Automne (septembre–novembre). Parfait en climat doux: les racines profitent des pluies hivernales, vous réduisez l’arrosage d’installation. Évitez les risques de gel précoce pour les espèces les plus frileuses.
- À éviter. Périodes de gel, sols détrempés et canicules: au-delà de 28–30 °C, un plant récemment installé gère mal la transpiration. Si plantation estivale nécessaire, procédez tôt le matin, arrosez en profondeur, ombragez temporairement 10–14 jours et coupez les inflorescences naissantes pour limiter la transpiration.
Le succès des euphorbes xériques tient au drainage. En sol lourd, incorporez 30 à 50 % de matériaux minéraux: graviers roulés 2/6 ou 4/8, pouzzolane 7/15, sable de rivière grossier. Sur points bas, créez des buttes de 20 à 40 cm ou plantez sur pente douce. En sol sableux déjà drainant, enrichissez légèrement avec un peu de terre végétale minérale et de la roche broyée pour maintenir l’humidité juste ce qu’il faut. Évitez compost frais et engrais azotés: ils gonflent les tiges, fragilisent la plante et écourtent sa longévité.
Après plantation, posez un paillage minéral (graviers clairs, pouzzolane fine, ardoise concassée) sur 3 à 5 cm d’épaisseur. Ce paillis stabilise la température, limite l’évaporation, bloque les adventices et met en valeur la couleur des bractées. Laissez un cercle de 2–3 cm libre autour du collet pour éviter la macération.
- Sol lourd argileux. 40 % terre végétale, 30 % graviers roulés, 20 % pouzzolane, 10 % sable grossier. Option: drainer le fond de la fosse avec 5 cm de graviers.
- Jardin de gravier. 50 % gravillons, 30 % sable grossier, 20 % terre minérale pauvre. Paillage minéral in situ.
- Culture en pot. 40 % terreau minéral (sans tourbe), 30 % pouzzolane/perlite, 20 % sable grossier, 10 % terre de jardin. Pot à larges trous, couche drainante de 2–3 cm.
Les euphorbes xériques excellent par contraste. Dans un massif méditerranéen, E. characias apporte une base forte qui révèle les textures fines. Associez:
- Graminées sèches: Stipa gigantea, Helictotrichon sempervirens, Ampelodesmos mauritanicus, Sparte, Pennisetum macrourum (formes tolérantes au sec).
- Arbrisseaux aromatiques: lavandes grises, Santoline des Etrusques, romarin prostré, Germandrée maritime, Immortelle 'Miel & Curry'.
- Vivaces xérophiles: Achillée filipendulina , Salvia yangii (Perovskia), Sauge de Jérusalem d'Escamps, Asphodèle, Gaura/Oenothera lindheimeri rose, Centranthus ruber, Menthe des chats géante.
- Succulentes rustiques: Hylotelephium (Orpin), Dasylire de Wheeler, Yucca rouge dans les zones les plus sèches.
Composez une palette restreinte (3–5 espèces dominantes) et répétez des groupes impairs pour guider le regard. Les bractées chartreuses d’E. characias magnifient les inflorescences de stipa; les coussins bleutés d’E. myrsinites répondent aux touffes grises de Romarins tomenteux. En bande de gravier moderne, mariez E. rigida, Laîche muriqué et agapanthes pour un rythme durable. En climat doux, E. dendroides forge un bel écrin pour cistes, arbutus et phormiums.
- Pots minimalistes. E. x martinii ‘Redwing’ + Fétuque glauca + Sedum ‘Matrona’ dans une grande jarre drainée.
- Bacs ensoleillés. E. myrsinites en retombée, rehaussée de cailloux clairs; arrosages espacés.
- Mix contemporain. E. spinosa en grand bac avec graviers noirs et galets; taille des tiges florifères après floraison pour maintenir le port.
- Première saison. Arrosage d’installation espacés mais généreux: un arrosage profond tous les 7 à 10 jours en été chaud pour une motte de 2–3 L, puis espacez selon météo et nature du sol. Objectif: encourager un enracinement profond, pas maintenir la surface humide.
- Une fois établies (dès la 2e saison). Arrosages rares à nuls, sauf sécheresse exceptionnellement longue. Surveiller en pot: laissez sécher environ 80 % du substrat entre deux arrosages; évitez l’eau stagnante dans les soucoupes. - Fertilisation. Moins c’est mieux. Pas d’engrais azoté régulier. Un très léger apport de compost mûr minéralisé ou de poudre de roche au printemps suffit. Les excès d’azote fragilisent tiges et résistance au froid.
- Règle d’or. Coupez les tiges florifères après floraison. Chez E. characias et E. x martinii, chaque tige est monocarpique (elle fleurit puis meurt). Dès jaunissement des bractées, coupez à ras du sol pour stimuler de jeunes pousses basales et conserver une touffe dense.
- Espèces coussinantes. Sur E. rigida et E. myrsinites, supprimez les inflorescences fanées et éclaircissez les parties vieillissantes pour garder le port compact.
- Espèces arbustives. Sur E. dendroides, taillez légèrement après floraison pour contenir le volume; évitez de rabattre dans le vieux bois.
- Sécurité. Toujours gants épais et lunettes: le latex blanc est irritant et photosensibilisant. Évitez tout contact avec yeux et muqueuses. En cas de contact, rincez longuement à l’eau claire et évitez l’exposition au soleil sur la zone touchée. Laissez sécher les déchets au soleil une journée pour coaguler le latex avant dépôt en collecte verte; ne brûlez pas les résidus.
- Division. Possible sur les formes cespiteuses au printemps ou début d’automne. Déterrez partiellement, séparez une section bien racinée, replantez immédiatement dans un sol drainant. E. characias se divise avec parcimonie; E. myrsinites se segmente facilement.
- Bouturage. Méthode la plus sûre pour reproduire fidèlement les cultivars. En été (juin–août), prélevez des tiges semi-aoûtées de 8–12 cm. Stoppez l’écoulement du latex en trempant la coupe 1–2 minutes dans l’eau froide, laissez cicatriser 1 heure à l’ombre, plantez dans un substrat très drainant (50 % perlite/pouzzolane, 50 % sable grossier/terreau minéral). Lumière vive sans soleil direct, humidité à peine maintenue. Enracinement en 3–6 semaines.
- Semis. Réservé aux espèces botaniques (les hybrides ne sont pas fidèles). Récoltez des graines fraîches dès maturité (été) car elles perdent vite leur faculté germinative. Semez aussitôt en terrine drainée, à l’extérieur à l’abri; elles profitent d’une stratification naturelle hivernale. Levée au printemps. Repiquez jeunes pour ménager la racine pivotante.
- Pourritures du collet et des racines (Phytophthora, Pythium). Favorisées par humidité stagnante et sol compact. Prévention: drainage irréprochable, paillage minéral, arrosages espacés. En cas de flétrissement soudain et collet brun, déterrez, assainissez, rehaussez la zone et replantez dans un mélange plus minéral.
- Pucerons. Sur jeunes bractées au printemps. Traitement doux: savon noir dilué, douches d’eau tiède, introduction d’auxiliaires (coccinelles, syrphes). Évitez les insecticides systémiques nocifs pour les pollinisateurs.
- Cochenilles farineuses. Tamponnez à l’alcool, améliorez l’aération et limitez l’excès d’azote.
- Limaces et escargots. Occasionnels sur jeunes pousses; barrières minérales, bandes de cuivre en pot et piégeage suffisent.
- Otiorhynques (charançons des racines) en pot. Feuilles en festons, racines grignotées par les larves. Prévention: substrat drainant, surveillance nocturne, nématodes spécifiques au printemps/fin d’été.
En régions froides et humides, l’objectif est de garder le collet au sec. Installez les euphorbes xériques en butte, utilisez un paillage drainant (pouzzolane/gravier), et au besoin un petit toit amovible transparent (polycarbonate incliné, bien ventilé) lors des pluies persistantes. En pot, rentrez sous abri lumineux hors gel et arrosez à peine. Choisissez des variétés adaptées: E. myrsinites et E. x martinii tolèrent mieux le gel sec; E. characias exige un drainage exemplaire pour passer -10/-12 °C; E. dendroides doit être protégée au-delà de -5/-7 °C (voile d’hivernage, paillis au pied) ou cultivée en grand pot à hiverner.
Toutes les euphorbes ont un latex irritant. Elles sont généralement évitées par les herbivores et tolèrent bien les lapins; en revanche, elles sont toxiques en cas d’ingestion pour les animaux domestiques. Positionnez-les hors des zones de jeu des enfants et des animaux. Sur le plan écologique, leurs bractées très mellifères soutiennent abeilles, syrphes et pollinisateurs sauvages dès la sortie de l’hiver, période cruciale. Notez que certaines espèces (ex. E. cyparissias) peuvent être expansives dans des milieux sensibles; renseignez-vous sur d’éventuelles restrictions locales avant une plantation massive.
- Planter trop profond. Le collet doit affleurer; une plantation enterrée conduit à la pourriture.
- Sol riche et humide. Les apports organiques excessifs et l’arrosage fréquent raccourcissent la vie des euphorbes.
- Oublier le paillage minéral. Sans lui, évaporation et adventices augmentent, la plante stresse davantage.
- Tailler à la mauvaise période. Coupez les tiges florifères juste après floraison, pas en hiver.
- Choisir une variété inadaptée au climat. E. mellifera ne passera pas un hiver rigoureux sans protection; E. rigida déteste les sols lourds.
- Ignorer la sécurité. Le latex est irritant; portez des gants et des lunettes, surtout par temps ensoleillé.
- Janvier–février. Surveillance du drainage, nettoyage des feuilles mortes autour du collet. Dans les régions douces, premières bractées de E. characias.
- Mars–avril. Pleine floraison pour beaucoup d’espèces. Arrosage d’installation si plantation récente. Désherbage léger sous paillage minéral.
- Mai–juin. Coupe des tiges florifères fanées (characias, x martinii). Bouturage des tiges semi-aoûtées en fin juin. Apport minéral léger si nécessaire.
- Juillet–août. Arrosages espacés et profonds pour jeunes plantations. Ombrage ponctuel en cas de canicule pour sujets récents. Surveillance limaces après orages.
- Septembre–octobre. Plantations d’automne en climat doux. Division possible des touffes. Rééquilibrage du paillage minéral.
- Novembre–décembre. Protection contre l’excès d’eau (buttes, toits amovibles). Rentrer les potées sensibles et réduire drastiquement les arrosages.
Objectif: massif graphique, entretien minimal, floraisons de fin d’hiver à été.
- Préparation. Décaissement superficiel (15 cm), incorporation de 40 % minéral (graviers 4/8 + pouzzolane), formation de deux buttes (+20 cm).
- Plantation. 3 x E. characias ‘Wulfenii’ en triangle, 5 x E. x martinii en second plan, 7 x E. myrsinites en retombée de butte. Compléments: 5 x Stipa gigantea, 7 x Salvia yangii, 9 x Achillea ‘Terracotta’, 15 m² de paillage gravier clair (4 cm d’épaisseur).
- Entretien année 1. Arrosage d’installation tous les 8–10 jours en été, suppression des inflorescences fanées, aucun engrais.
- Résultat. Dès février, les bractées chartreuses structurent la scène; en été, le massif reste net, sobre en eau, avec une faune pollinisatrice fréquente.
La majorité préfère le plein soleil; pour l’ombre sèche, tournez-vous vers E. amygdaloides var. robbiae.
Une fois établies, très peu. En sol drainant et climat tempéré, elles passent l’été sans arrosage, sauf sécheresse prolongée.
Les espèces botaniques peuvent se ressemer. Coupez les inflorescences fanées si vous souhaitez éviter la dissémination.
Oui, la plupart tolèrent bien le calcaire léger à marqué du moment que le sol draine vite.
Les euphorbes xériques vivent plus longtemps en sol pauvre et drainé. Un sol enrichi et humide les raccourcit. Réduisez les apports, rajeunissez par taille après floraison et bouturage.