Rosa 'Iceberg' - Rosier 'Fée des Neiges'
  • Rosa 'Iceberg' - Rosier 'Fée des Neiges'
  • Rosa 'Iceberg' - Rosier 'Fée des Neiges'
 Notes et avis clients
personne n'a encore posté d'avis
dans cette langue

Rosa 'Iceberg' - Rosier 'Fée des Neiges'

Feuilles vert brillant. Port en boule. Fleurs double, blanc pur. Tailler les hampes florales pour une floraison continue tout l'été.

Plus d'informations...

9,90 €
TTC

En achetant cette plante vous pouvez obtenir 1 point points. Votre panier vous rapportera 1 point qui peuvent être converti en un bon de réduction de 0,20 €.

Quantité
Disponible

Remise sur la quantité
Quantité Remise Vous économisez
5 10% Jusqu'à 4,95 €
25 20% Jusqu'à 49,50 €

Caractéristiques des Rosa 'Iceberg' - Rosier 'Fée des Neiges'

Genre :
Rosa
Espèce :
x floribunda
Famille :
Rosaceae
Cultivar :
Iceberg
Rusticité :
Résistant jusqu’à - 22 ºC
Taille (Haut. x Larg.) :
80 cm x 70 cm
Densité de plantation par m² :
2
Parfum :
fleurs parfumées

Floraison

  • -
  • -
  • -
  • -
  • -
  • J
  • J
  • A
  • S
  • O
  • -
  • -

Résistance à la sécheresse :
besoin en eau moyen
Hauteur en fleur :
70 cm à 1 m
Exposition :
mi-ombre
soleil
Couleur :
blanche
Nature du feuillage :
caduc
Période de floraison :
automne
été
Plante parfumée :
floraison parfumée
pH du sol :
Acide / Neutre (6.5 < Ph < 7.5)
Basique (calcaire Ph > 7.5)
Nature du sol :
s'adapte à tous les sols
Zone de rusticité :
Z6 :  - 22°C à - 17°C
Z7 : - 16°C à - 12°C
Z8 : - 11°C à - 7°C
Z9 : - 6°C à - 1°C
Z10 : 0°C à + 5°C
Type de plantes :
arbuste
Usage de la plante :
en massif
jardin sur gravier
mixed-border
nourrit les abeilles
Genre botanique :
Rosa

Rosiers polyantha, anciens et botaniques — idéaux pour jardins secs

Rosiers polyantha, anciens et botaniques : pourquoi ils conviennent aux jardins secs

Face à l’augmentation des épisodes de sécheresse, aux restrictions d’arrosage et au coût croissant de l’eau, les jardins secs (xeriscaping) s’imposent comme une réponse durable et esthétique. On croit souvent, à tort, que les rosiers exigent des apports hydriques importants. Or, certains groupes de rosiers sont particulièrement adaptés aux sols maigres, aux expositions brûlantes et aux arrosages très espacés une fois bien établis. Leur comportement en climat sec repose sur une combinaison gagnante : floraison généreuse, feuillage sain, enracinement profond, faible appétence pour les engrais et maintenance minimale. En prime, ces rosiers s’intègrent admirablement à des massifs contemporains minéraux ou à des scènes naturalistes basées sur des vivaces xérophiles et des graminées.

Contrairement aux hybrides modernes très poussés à l’azote (qui réclament plus d’eau et de soins), les rosiers polyantha, anciens et botaniques tolèrent bien le stress hydrique contrôlé. Ils se montrent résilients sur pentes drainantes, dans les sols caillouteux, en bandes urbaines exposées ou dans des jardins privés économes en eau. Bien choisis, ils permettent une réduction d’irrigation de 60 à 80 % par rapport à un massif fleuri “classique”, sans renoncer à l’impact visuel ni au parfum.

 

Caractéristiques botaniques et héritage : comprendre les rosiers polyantha, anciens et botaniques

Origine et histoire des rosiers polyantha et des rosiers anciens/botaniques Les polyantha émergent en Europe à la fin du XIXe siècle, issus principalement de Rosa multiflora (espèce asiatique à floraison en panicules) et de rosiers de Chine (Rosa chinensis). Leur marque de fabrique : de petits bouquets très fournis, un port compact, une excellente capacité à refleurir et une étonnante frugalité. Précurseurs des floribunda, ils conservent des avantages clés pour un jardin sec : floribondité constante, vigueur régulière, résistance naturelle en ambiance ensoleillée et ventilée. Leur popularité dans les espaces publics vient justement de ce ratio “impact visuel/entretien” imbattable.

Les rosiers anciens regroupent les classes cultivées depuis de longues années : Gallica, Alba, Damas, Centifolia, Moss, Portland, Bourbon, Noisette, Chinois et Thé. Beaucoup fleurissent une seule fois (printemps–début d’été), mais ils compensent ce caractère par une santé de fer, une longévité remarquable et une capacité à prospérer en sols pauvres. Leur bois robuste, bien lignifié, stocke des réserves utiles pour passer les périodes sèches. Certains, comme les Portlands, Bourbons et Noisettes, offrent une remontée partielle à bonne selon le climat, prolongeant la saison.

Les rosiers botaniques, enfin, sont des espèces “sauvages” ou peu hybridées (Rosa canina, R. rugosa, R. glauca etc.). Rustiques, sobres et précieux pour la faune, ils présentent souvent des floraisons simples très mellifères suivies de fructifications décoratives (cynorrhodons). Leur aptitude à coloniser des sols pauvres et drainants en fait des alliés de choix pour haies champêtres et talus.

 

Caractéristiques morphologiques et floraison

Les polyantha forment des buissons denses de 50 à 90 cm (parfois plus selon variété), couverts de petits bouquets de fleurs (2 à 4 cm), de simples à très doubles. De juin aux gelées, ils “tapissent” visuellement le massif tout en consommant peu d’eau, grâce à un feuillage souvent plus fin qui transpire moins. Les corymbes multipliés limitent les “trous” de floraison au cœur de l’été.

Les rosiers anciens, de buisson à grand arbuste, concentrent une floraison somptueuse sur quelques semaines, avec des parfums inégalés et des teintes profondes. Leur architecture solide supporte bien la chaleur et le vent. En l’absence de stress hydrique sévère pendant l’enracinement, ils deviennent autonomes, surtout en sols calcaires bien drainés.

Les botaniques affichent des fleurs simples/semi-doubles abondantes au printemps, des feuillages adaptés (cuticules épaisses, folioles fines, parfois glauques) et des systèmes racinaires explorateurs. Les fruits, de formes et couleurs variées (noirs, rouges brique, urniformes), prolongent l’intérêt jusqu’en hiver et nourrissent la biodiversité.

 

Atouts pour le climat sec et la faible irrigation

L’aptitude des rosiers polyantha, anciens et botaniques aux jardins secs s’explique par un faisceau de mécanismes :

  • enracinement profond favorisé par des arrosages espacés et copieux lors de l’établissement ;
  • surfaces foliaires modérées et cuticules plus épaisses limitant l’évapotranspiration ;
  • fermeture stomatique efficace aux heures chaudes ;
  • faible dépendance aux apports azotés solubles, qui sinon “gavent” de feuillage tendre, gourmand en eau ;
  • meilleur état sanitaire en ambiance sèche et aérée (moins de marsonia/rouille).

Concrètement, sur un sol travaillé et paillé, un rosier bien installé peut se contenter d’arrosages de secours (10–20 L/plant) en cas de canicule prolongée, là où un massif “classique” réclamerait des compléments hebdomadaires. Les économies sont encore accrues par un paillage minéral et une gestion de l’ombre portée (graminées légères, vivaces bas-manteau) qui rafraîchissent le sol.

 

Choisir et planter des rosiers polyantha pour un jardin sec réussi

Critères de sélection des variétés adaptées aux jardins secs

Le choix d’une variété se fonde sur cinq critères clés :

  1. rusticité combinée (froid, sécheresse, vent) et tolérance au calcaire/sable ;
  2. floribondité ou intérêt saisonnier prolongé (parfum, fruits, feuillage) ;
  3. port stable et compact (pour limiter la casse par vent et réduire les besoins de taille) ;
  4. résistance naturelle aux maladies (marsonia, rouille, oïdium) en conditions sèches ;
  5. sobriété hydrique attestée par l’expérience (jardins publics, retours de terrain).

 

Quelques valeurs sûres pour jardins secs (sélection élargie)

Polyantha

  • The Fairy’ : rose tendre, 60–80 cm, floraison ininterrompue, extrême tolérance au sec et au vent, idéal en masse (3–4/m²). Sport blanc : ‘White Fairy’.
  • Fairy Rood’ : clusters roses continus, floribonds, fiables en sols pauvres. 
  • The Fairy Yellow’ : jaune puis blanche, parfum léger, robuste et sain même sans traitements. 
  • Fairy Dance’ :  rouge, parfum léger, robuste et sain même sans traitements. 
  • The Fairy White’ : blanc rosé, pompons pleins, compact, bon en massifs drainants. 

 

Variétés anciennes

  • Rosa x floribunda 'Iceberg' - Rosier 'Fée des Neiges' - splendides fleurs blanches au printemps puis remontant, imperturbables en calcaire et sols maigres. 
  • Rosa x wichurana 'Sea Foam' - Rosier paysage blanc double — feuillage vert élégant, tolérance exemplaire au sec. 
  • Portland (remontants modérés) : 'Jacques Cartier' — remontée utile, robustesse et résistance au vent. 

 

Botaniques

  • Rosa chinensis ('Mutabilis' et 'Sanguinea') : sol pauvre, fleurs blanches printanières, fruits noirs décoratifs, redoutable contre la sécheresse. 
  • R. canina : indigène, haie champêtre, porte-greffe adaptable, excellent en pente et talus. 
  • R. glauca (rubrifolia) : feuillage pourpré-bleuté graphique, très peu exigeant. 
  • R. rugosa (rose ou blanc): exceptionnel en sable et vent salin ; préférer sols peu calcaires (risque de chlorose en pH élevé) et vérifier la réglementation locale (espèce potentiellement invasive dans certaines régions atlantiques). 
  • R. banksiae (blanc ou jaune) : quasi sans épines, très sobre une fois installée, idéale sur murs chauds non arrosés.
  • Rosa sempervirens : indigène, haie champêtre, persistant à belles feuilles vert foncé brillantes.

 

Préparation du sol et emplacement (drainage, exposition)

Le duo gagnant pour un jardin sec avec rosiers polyantha, anciens et botaniques : soleil généreux (6 h/jour mini) et sol drainant. Les racines n’aiment ni l’asphyxie ni les poches d’eau au collet. Avant plantation :

  • test de drainage : remplissez d’eau un trou de 30 cm ; si l’eau stagne après 24 h, corrigez le drainage ou plantez en butte (20–30 cm).
  • sols argileux : décompactez, incorporez des minéraux poreux (pouzzolane, bims, gravier, sable grossier) et un compost mûr en quantité modérée. Évitez les matières fines qui colmatent.
  • sols calcaires : misez sur Gallica, Alba, spinosissima, canina ; apport foliaire/sol de chélate de fer si chlorose, enrichissez en matières organiques structurantes (compost de feuilles).
  • sols sableux : augmentez la réserve utile avec compost bien décomposé, biochar “chargé” (préalablement imbibé d’extraits de compost), et paillage épais.

Pensez microrelief et microclimat : une butte adoucie, des pierres claires (albédo) et des graminées légères abaissent la température du sol. Évitez les géotextiles sous paillage qui asphyxient la vie du sol ; préférez un paillage minéral directement sur une fine couche organique.

 

Techniques de plantation et période optimale

Le meilleur moment pour planter en climat sec est l’automne : l’humidité hivernale favorise un enracinement profond avant l’été. Les racines nues s’installent d’octobre à mars (hors gel), les conteneurs presque toute l’année (hors canicule/gel prolongé).

 

Protocole de plantation

  1. Réhydrater la motte (ou praliner les racines nues). Recouper légèrement les racines abîmées et équilibrer la ramure au besoin.
  2. Ouvrir large (40–50 cm), casser la semelle de fond, ameublir autour pour faciliter la colonisation.
  3. Positionner le point de greffe au niveau du sol (légèrement enterré en climat froid, à niveau ou très légèrement au-dessus en climat chaud sec), orienter les rameaux pour équilibrer le port.
  4. Rebouchez et tassez sans compacter. Formez une cuvette d’arrosage.
  5. Apporter 10–15 litres d’eau pour chasser l’air. Paillez aussitôt sur 7–10 cm (fine couche organique dessous + couche minérale dessus).
  6. Espacer selon la vigueur : polyantha 60–80 cm en isolé (3–4/m² en masse pour ‘The Fairy’), anciens/botaniques 1 à 1,5 m voire plus pour les grands sujets.

 

Notre démarche :

Au GAEC Senteurs du Quercy, chaque plante est cultivée en conteneur de 1,4 L anti-chignon BAMAPLAST pour un enracinement optimum. Le mélange utilisé est composé d'un terreau drainant à base de fibre de bois utilisable en agriculture biologique et enrichi en terre végétale non traitée afin de stimuler le microbiome (les bactéries et champignons) du sol ainsi permettre la mise en place de mycorhizes pour une meilleure reprise et une meilleur résilience de vos plantes. Le paillage en fibre de coco pour l'économie d'eau et la non utilisation de produits phytosanitaires complète notre engagement en faveur d'une production adaptée à notre époque : une solution durable, esthétique et performante pour vos plantes de terrain sec.

 

Arrosage d’établissement

La première année, l’objectif est un enracinement profond. Arrosez en profondeur (10–15 L/plant) toutes les 7 à 14 jours selon météo et type de sol (plus rapproché sur sable, plus espacé sur argile, mais toujours copieux). En deuxième saison, réduire encore la fréquence, n’arroser que par fortes chaleurs prolongées. En climat méditerranéen, un à deux arrosages de secours en été peuvent suffire pour des polyantha bien paillés.

 

Stratégies d’économie d’eau : paillage, irrigation ciblée et sol vivant

Paillage intelligent

Un double paillage fonctionne particulièrement bien en jardin sec : une fine couche organique (compost mûr, feuilles broyées stabilisées, BRF très décomposé) au contact du sol pour nourrir la microfaune, puis une couche minérale (graviers, ardoise, pouzzolane) qui limite l’évaporation et régule la température. Ciblez 7–10 cm d’épaisseur totale. Les minéraux clairs réduisent le stress thermique et renforcent l’esthétique méditerranéenne/contemporaine. Renouvelez ponctuellement sans excès. Évitez les paillages collants (écorces fraîches épaisses) qui peuvent faire écran à l’infiltration.

 

Irrigation parcimonieuse et précise

Un goutte-à-goutte basse pression (2 L/h) avec 1 à 2 goutteurs par plant suffit, piloté en cycles courts et espacés pour limiter le ruissellement en été. En fortes pentes ou sols très filtrants, fractionnez en 2–3 micro-séquences espacées d’1 h. Les ollas (jarres poreuses enterrées) sont efficaces en jardins privés. Arrosez tôt le matin, jamais sur le feuillage. Débranchez totalement l’irrigation hors périodes de chaleur si le sol demeure frais sous paillage.

 

Sol vivant, autonomie des rosiers

Nourrissez le sol plutôt que la plante : apportez chaque automne un fin mulch de compost mûr, évitez les engrais azotés solubles qui stimulent une pousse tendre gourmande en eau, semez des engrais verts d’hiver là où c’est possible (vesce, seigle, phacélie) pour structurer et couvrir le sol. Limitez le travail du sol afin de préserver galeries, champignons filamenteux et agrégats. Un inoculum mycorhizien au moment de la plantation peut accélérer la mise en place des symbioses, utiles à la nutrition et à la tolérance à la sécheresse.

 

Entretien, santé et intégration paysagère des rosiers polyantha en jardins secs

Taille et soins adaptés aux conditions sèches

Dans un jardin sec, la taille doit être sobre, structurante et programmée aux bons moments pour ne pas pousser la plante à produire inutilement en période caniculaire.

  • Polyantha : en fin d’hiver, supprimez le bois mort, aérez le centre, raccourcissez d’un tiers les rameaux principaux. En saison, ôtez les bouquets fanés pour favoriser la remontée (sauf si vous souhaitez laisser quelques fruits décoratifs sur certains cultivars).
  • Rosiers anciens qui ne fleurissent qu'une fois : taillez après floraison (juin–juillet) : éclaircissage, suppression des branches ayant fleuri si elles sont faibles, conservation du bois d’un an (porteur des fleurs l’année suivante). Évitez les tailles sévères en fin d’hiver qui sacrifieraient la floraison.
  • Portlands/Bourbons remontants : taille modérée en fin d’hiver + petits pincements estivaux pour canaliser la vigueur.
  • Botaniques : intervention minimale ; tous les 3–4 ans, retirez quelques vieux axes à la base après fructification pour régénérer et maintenir une belle silhouette.

 

Conseils pratiques d’entretien en conditions sèches

  • Suckers et greffe : sur sujet greffé, éliminez les drageons du porte-greffe (reconnaissables sous le point de greffe, feuillage différent). Les rosiers sur leurs propres racines drageonnent parfois utilement pour couvrir le sol.
  • Attaches et vents : en site venteux, un palissage souple les deux premières saisons limite la casse sans étouffer les rameaux.
  • Fertilisation : privilégiez un léger apport de compost tamisé au pied en automne. Évitez les apports azotés de printemps en climat sec, qui décalent la balance hydrique et attirent les pucerons.

 

Prévention des maladies et gestion écologique

Les jardins secs bien ventilés réduisent naturellement les pressions cryptogamiques. La prévention reste la meilleure stratégie :

  • Choisir des variétés saines, respecter les distances de plantation, assurer un bon drainage.
  • Éviter l’arrosage foliaire et l’excès d’azote, sources de feuillage tendre sensible.
  • Oïdium au printemps frais et sec : un traitement au bicarbonate de potassium ou soufre mouillable, dans le respect des doses et de la réglementation, stoppe les symptômes naissants.
  • Pucerons : un simple lavage à l’eau, du savon noir en cas de forte colonisation, et la préservation des auxiliaires (coccinelles, syrphes) suffisent. La plantation de plantes compagnes (fenouil, achillée, nepeta) attire les prédateurs.
  • Acariens (tétranyques) en canicule : prévenez le stress hydrique extrême par un arrosage ponctuel et profond, maintenez le paillage, évitez les traitements insecticides non sélectifs.
  • Marsonia/rouille : en jardin sec, pressions réduites ; ramassez les feuilles très tachées à l’automne pour diminuer l’inoculum, si besoin.

Note réglementaire : R. rugosa est classée invasive dans certaines régions littorales ; informez-vous localement avant plantation. Dans les zones à pression de gibier (chevreuils, lapins), protégez les jeunes plants par des gaines dès la plantation.

 

Associations végétales et design paysager pour jardins secs

Les rosiers polyantha, anciens et botaniques s’associent idéalement avec des vivaces xérophiles et des graminées ornementales, pour des scènes graphiques, texturées et peu gourmandes en eau. L’objectif est de superposer des strates qui ombrent le sol, prolongent l’intérêt et stabilisent l’écosystème.

Compagnes recommandées

Idées de compositions prêtes à l’emploi

Clés de composition

  • Pensez strates : botaniques en arrière-plan (structure), anciens au milieu (printemps/parfums), polyantha en avant (remontée et remplissage).
  • Rythmez l’espace : alternance de graminées verticales et de rubans d’aromatiques pour guider le regard et briser le plein soleil au sol.
  • Unifiez par le paillage : minéral clair pour l’esthétique “sec”, cohérence visuelle et modulation thermique.
  • Densifiez à la plantation pour un sol vite couvert (moins d’évaporation, moins d’adventices), tout en respectant l’air et la lumière autour des rosiers.

 

Bénéfices pour la biodiversité et durabilité

Les rosiers botaniques et les formes à fleurs simples ou semi-doubles apportent pollen et nectar précoces aux pollinisateurs (abeilles, syrphes). Les cynorrhodons (automne–hiver) nourrissent oiseaux et petits mammifères, tout en ajoutant une dimension décorative saisonnière. La réduction drastique des intrants (eau, engrais, traitements) favorise un écosystème riche en auxiliaires, créant un cercle vertueux de régulation biologique.

Sur le plan environnemental, un massif de rosiers polyantha, anciens et botaniques géré en jardin sec améliore sensiblement le bilan carbone de l’aménagement : moins d’arrosages (donc d’énergie et d’infrastructures), moins de fertilisation de synthèse, pérennité des sujets (moins de renouvellement, donc moins de transport/production). En espaces publics, ces choix se traduisent par des coûts d’entretien réduits et une robustesse accrue face aux aléas climatiques.

 

Foire aux questions — Pour aller plus loin

Les rosiers peuvent-ils se passer totalement d’arrosage ?

Après deux saisons bien conduites (paillage, arrosages d’établissement), nombre de polyantha et botaniques ne nécessitent plus que des arrosages de secours lors de canicules prolongées. En sols très sableux ou en climats extrêmes, un appoint ponctuel reste souhaitable.

 

Les rosiers en pot sont-ils compatibles avec un jardin sec ?

En conteneur, l’inertie hydrique est faible ; choisissez de grands bacs drainants, un substrat minéral (pouzzolane/pumice + compost mûr), un paillage minéral et un goutte-à-goutte. Les polyantha nains (‘Katharina Zeimet’) s’y prêtent, mais l’autonomie restera moindre qu’en pleine terre.

 

Quels tuteurs ou protections prévoir en site venté ?

Un haubanage souple des jeunes sujets la première année suffit. Les variétés à port compact résistent mieux au vent que les grandes tiges florales des hybrides modernes.

 

Faut-il supprimer toutes les fleurs fanées ?

Sur polyantha remontants, oui si l’on vise un flux continu de fleurs ; sur botaniques et anciens qui ne fleurissent qu'une fois, laissez une partie des fleurs monter en fruits pour la faune et l’intérêt hivernal.

 

 Avis
Tous les avis sur cette page sont affichés par ordre chronologique.

Soyez le premier à donner votre avis !