Rosmarinus officinalis 'Green Ginger' - Romarin gingembre
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Rosmarinus officinalis 'Green Ginger' - Romarin gingembre

Une odeur surprenante de gingembre. Il a des feuilles très fortement aromatiques, vert foncé, en forme d'aiguilles. Ces inflorescences sont composées de petites fleurs bleu pâle.

 

Il a de grandes qualités culinaires.

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Caractéristiques des Rosmarinus officinalis 'Green Ginger' - Romarin gingembre

Genre :
Rosmarinus
Espèce :
officinalis
Famille :
Lamiaceae
Cultivar :
Green Ginger
Rusticité :
Résistant jusqu’à - 12 ºC
Taille (Haut. x Larg.) :
1 m x 1 m
Densité de plantation par m² :
1
Comestible :
fleurs & feuilles comestibles
Parfum :
Feuillage très aromatique

Floraison

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Résistance à la sécheresse :
besoin en eau faible
Hauteur en fleur :
70 cm à 1 m
Exposition :
soleil
Couleur :
bleu
Nature du feuillage :
persistant
Période de floraison :
hiver
printemps
Plante parfumée :
feuillage aromatique
pH du sol :
Acide / Neutre (6.5 < Ph < 7.5)
Basique (calcaire Ph > 7.5)
Nature du sol :
drainant (caillouteux ou filtrant)
Zone de rusticité :
Z7 : - 16°C à - 12°C
Type de plantes :
arbrisseau
Usage de la plante :
en massif
pot et conteneur
pour la cuisine
Genre botanique :
Rosmarinus

Choisir Rosmarinus officinalis pour un jardin sec : variétés, caractéristiques et usages paysagers

Aussi connu sous le nom de romarin et désormais classé botaniquement comme Salvia rosmarinus (ex Rosmarinus officinalis), cet arbuste méditerranéen est une valeur sûre pour les jardins secs et les aménagements économes en eau.

Variétés adaptées au jardin sec (formes dressées, prostrées, compactes, floraisons)

Rosmarinus officinalis regroupe le type botanique et une large palette de cultivars sélectionnés pour leur port, leur rusticité, la teinte des fleurs, la vigueur et parfois la nuance aromatique. Le choix de la variété conditionne la réussite selon l’usage (haie, couvre-sol, pot, toiture), le climat et l’exposition.

- Formes dressées (haies, sujets architecturés, pots de grand volume). Elles forment des buissons érigés de 0,8 à 1,5 m, parfois plus en climat doux. Usages: haies basses, accents verticaux dans un massif sec, grand pot en terrasse plein soleil, alignements structurants. Exemples recommandés:

  • Miss Jessopp’s Upright’ pour des haies régulières et une floraison bleu tendre. Rusticité courante : -10 à -12 °C en sol drainé.
  • Arp’ ,'Primley Blue' ou 'Spiced Island' se distinguent par une excellente tenue au froid (jusqu’à -15/-18 °C en conditions idéales et sol sec en hiver), idéales pour les zones marginales ou continentales.
  • Gorizia’ (feuillage large, pousses vigoureuses) et ‘Tuscan Blue’ (tiges longues et droites, bleu soutenu) pour la cuisine et les bouquets. ‘Barbecue’ offre des tiges raides utilisables comme brochettes aromatiques.
  • Albiflorus’ pour des fleurs blanches lumineuses; ‘Majorca Pink’ pour une floraison rose, originale en compositions. 

 

- Formes prostrées ou rampantes (talus, rocailles, murets, toitures végétalisées). Elles s’étalent sur 1 à 2 m, pour 20 à 50 cm de haut. Usages: couvre-sol drainant, stabilisation de talus secs, bords de restanques, toitures extensives minérales, bacs bas. Exemples efficaces:

 

- Formes compactes ou naines (avant-plan, bordures et petits contenants). Hauteur 30 à 60 cm, port dense et arrondi. Usages: bordures, potées sur balcon en plein soleil, massifs structurés et jardins de graviers. Exemples fiables:

 

Le type officinalis botanique reste un excellent choix passe-partout, polyvalent et tolérant. Les cultivars optimisent la précision d’usage (port, couleur, dureté au froid). Pour un projet soumis aux gels prolongés, privilégiez les variétés reconnues pour leur rusticité (‘Arp’, Gorizia). En zone littorale, la plupart des formes tolèrent bien les embruns salés et les vents. Côté arômes, toutes les variétés sont aromatiques; certaines sont plus camphrées (‘Verbenoniferum’), d’autres résineuses ou légèrement citronnées selon les clones. Choisissez en fonction de l’usage culinaire et de vos préférences olfactives.

 

Caractéristiques biologiques et exigences climatiques du romarin

Originaire du bassin méditerranéen, Rosmarinus officinalis est un arbuste sclérophylle au feuillage coriace et étroit limitant l’évaporation. Son système racinaire apprécie les sols caillouteux et poreux où l’eau ne stagne pas. Il réclame beaucoup de lumière: 6 à 8 heures de soleil direct par jour assurent compacité, floraison abondante et feuillage sain. À l’ombre et en sol humide, il s’étiolera, fleurira peu et deviendra sensible aux maladies.

Côté températures, la rusticité dépend du sol et de la variété. La plupart des romarins supportent -10 à -12 °C, avec un meilleur comportement dans un sol très drainant et sec en hiver. Les gels prolongés associés à l’humidité du sol constituent la principale cause de mortalité. À l’inverse, Rosmarinus officinalis tolère très bien la chaleur et la sécheresse une fois établi, ainsi que les vents, y compris en bord de mer. Il préfère les sols pauvres à modérément fertiles, calcaires à neutres (pH 6,5 à 8,5), sableux ou graveleux. Les terres lourdes et compactes doivent impérativement être allégées pour éviter l’asphyxie racinaire et les pourritures du collet.

Autres atouts biologiques utiles: feuillage persistant et aromatique, floraison nectarifère de fin d’hiver au printemps (souvent une remontée en fin d’été ou automne), longévité de 10 à 20 ans selon conditions, appétence très faible pour les chevreuils et lapins, et comportement extrêmement économe en eau après la première ou la deuxième année. Notez toutefois que, comme beaucoup de plantes riches en huiles essentielles, le romarin peut être combustible en cas d’incendie de végétation: dans les zones à risque, maintenez les sujets taillés et dégagés des matériaux secs.

 

Avantages en aménagement paysager et pour jardiniers amateurs

Le romarin s’intègre parfaitement à la palette des jardins secs modernes et des jardins de graviers. Sa persistance et sa floraison créent un fil conducteur toute l’année, tandis que son feuillage aromatique invite à la cueillette. C’est une plante:

  • Peu exigeante: quelques tailles légères suffisent, pas d’arrosage régulier après implantation.
  • Florifère et mellifère: ressource précoce pour abeilles et pollinisateurs quand peu d’espèces sont en fleurs. Le miel de romarin est prisé pour sa finesse.
  • Polyvalente: haies basses structurantes, couvre-sol sur talus, bordures d’allée, murets et rocailles, potées au soleil, toitures extensives minérales.
  • Écologique: réduit la consommation d’eau et l’usage d’intrants, offre refuge et nectar à la faune utile, favorise la résilience des massifs xérophiles.
  • Tolérante aux embruns et au vent: parfaite pour les jardins littoraux. Associez-le à d’autres xérophytes partageant les mêmes exigences (lavandes, santolines, cistes, hélichryses, teucriums, perovskias, phlomis, euphorbes méditerranéennes, artemisias, stipas). Ces associations garantissent des massifs stables, sobres en arrosage et très cohérents visuellement.

 

Idées design et combinaisons gagnantes

 

Planter et réussir Rosmarinus officinalis en jardin sec : sol, exposition et techniques d’installation

Choisir le bon emplacement et exposition

Placez Rosmarinus officinalis là où il reçoit un maximum de lumière et de chaleur. Privilégiez une exposition sud ou ouest, au pied d’un mur en pierre, d’un muret ou sur une légère pente qui draine l’eau de pluie. Évitez les zones de stagnation hivernale et les cuvettes froides où brouillards et ruissellements s’accumulent. À mi-ombre, il vivote, se dégarnit et devient plus sensible aux champignons.

En climat continental, protégez-le des vents froids du nord ou de l’est, surtout la première année. En milieu urbain comme en bord de mer, il apprécie la chaleur restituée par les surfaces minérales. Sur toiture végétalisée, réservez-lui les zones les plus ensoleillées et évitez les poches humides; un substrat très drainant est indispensable.

 

Préparation du sol et amendements pour drainage optimal

La clé du succès tient dans le drainage. En sol naturellement filtrant (sableux, caillouteux, calcaire), un simple décompactage et un désherbage propre suffisent. En terre lourde, argileuse ou limoneuse, créez des conditions drainantes:

  • Formez une butte ou une plate-bande surélevée de 15 à 30 cm pour favoriser l’écoulement de l’eau.
  • Amendez en volume le sol de plantation avec 30 à 50 % de matériaux minéraux grossiers: gravier 4/10, pouzzolane, sable grossier ou brique concassée. La structure doit être aérée et poreuse.
  • Évitez les apports massifs de compost frais, fumier ou tourbe: trop de matière organique retient l’humidité et donne un feuillage fragile au détriment de la charpente.
  • Si votre sol est acide (pH < 6,5), un apport modéré de calcaire broyé ou de poudre de roche peut être utile. En cas d’excès de calcaire actif, surveillez la chlorose; un apport ponctuel de chélate de fer peut corriger la carence en pot.
  • Optionnel: 5 à 10 % de biochar bien chargé peuvent améliorer la porosité et la stabilité du substrat, sans excès.

Test simple du drainage: creusez un trou de 30 cm, remplissez-le d’eau et observez. Si l’eau s’évacue en moins de 60 à 90 minutes, le drainage est acceptable. Au-delà, optez pour une culture sur butte, un massif surélevé très minéral ou la plantation en bac.

 

Techniques de plantation et distances de mise en place

Périodes de plantation:

  • Climat doux et hivers relativement secs: l’automne (septembre-novembre) est idéal. La plante s’enracine avant l’été et affronte mieux la première sécheresse.
  • Climat froid et sols humides l’hiver: plantez au printemps (avril-mai) une fois les fortes gelées passées.

Étapes de plantation:

  1. Hydratez la motte la veille par un trempage bref, puis laissez égoutter.
  2. Ouvrez un trou 2 à 3 fois plus large que la motte, peu profond: le collet doit affleurer le sol fini. En terrain lourd, plantez très légèrement surélevé.
  3. Défeutrez les racines spiralées si la plante a séjourné en conteneur: démêlez délicatement pour favoriser l’implantation dans le sol environnant.
  4. Rebouchez avec le mélange drainant préparé, sans tasser à l’excès afin de préserver les vides d’air. Arrosez abondamment une fois pour mettre en contact le sol et les racines.
  5. Paillez avec un matériau minéral (gravier, ardoise, pouzzolane) sur 3 à 5 cm d’épaisseur. Le paillage minéral stabilise la température, limite l’évaporation et, surtout, ne retient pas d’humidité contre le collet.

Distances de plantation selon l’usage:

  • Haie basse avec formes dressées: 60 à 80 cm entre plants (8 à 12 plants pour 10 m linéaires).
  • Massif en isolé (formes dressées vigoureuses): 1 à 1,2 m.
  • Couvre-sol prostré: 80 à 120 cm selon la vigueur et l’effet de fermeture souhaité.
  • Bordure compacte (formes naines/compactes): 40 à 60 cm. Sur toiture, tenez compte de l’étalement des prostrés (jusqu’à 1,5 à 2 m selon cultivar) et laissez une marge près des évacuations.

 

Irrigation d’établissement et gestion de la sécheresse

Rosmarinus officinalis devient réellement économe en eau une fois bien enraciné. Les 12 à 18 premiers mois, un arrosage d’accompagnement améliore nettement la reprise:

  • Juste après plantation: un arrosage copieux pour chasser les poches d’air (8 à 12 L par plant issu d’un pot de 3 L; 15 à 20 L pour un plant de 7 L).
  • Premier printemps/été: arrosez profondément mais espacés, le matin de préférence. En sol drainant, comptez en règle générale un apport tous les 7 à 10 jours la première saison chaude (8 à 12 L), puis espacez toutes les 2 à 3 semaines selon météo et type de sol. En cas de canicule prolongée la première année, adaptez la fréquence sans mouiller en permanence.
  • La deuxième année: réduisez progressivement. En pleine terre, vous pouvez souvent cesser d’arroser hors épisodes de sécheresse exceptionnelle. Un apport profond mensuel en été peut suffire sur sols très filtrants.

Le goutte-à-goutte est la solution la plus économe: 1 à 2 goutteurs de 2 l/h par plant, 45 à 60 minutes par cycle en phase d’établissement, puis moins fréquemment mais plus longtemps pour favoriser les racines profondes. Évitez les arrosages fréquents et superficiels qui encouragent des racines superficielles et la sensibilité au stress.

Signes de stress hydrique: feuilles qui se recroquevillent, teinte grisâtre mate, pousses courtes. À l’inverse, un excès d’eau se traduit par un jaunissement diffus, un dépérissement par la base et, à terme, des racines brun-noir malodorantes. En pot, videz les soucoupes; mieux vaut arroser copieusement puis laisser sécher en profondeur plutôt que maintenir une humidité constante.

 

Culture en pot et sur balcon (recette de substrat, volumes, arrosage)

Rosmarinus officinalis se cultive très bien en contenant si le drainage est irréprochable.

  • Choix du pot: 10 à 15 L pour une variété naine; 20 à 40 L pour une forme dressée. Préférez un contenant poreux (terre cuite) à larges trous de drainage.
  • Substrat drainant: 40 % terreau grossier ou compost mûr tamisé + 30 % matériau minéral (pouzzolane/perlite/sable grossier) + 30 % terre minérale légère ou terre de jardin non argileuse. Drainez le fond (2 à 3 cm de gravier/pouzzolane).
  • Arrosage: au printemps-été, arrosez abondamment puis laissez sécher sur 3 à 5 cm de profondeur avant de recommencer. En pleine chaleur, cela peut représenter 1 à 2 arrosages par semaine selon le volume. En automne-hiver, réduisez fortement (maintenir juste un fond d’humidité sans détremper). Évitez les bacs à réserve d’eau en hiver.
  • Fertilisation: un apport léger d’engrais organo-minéral à libération lente au printemps suffit. Surveillez la chlorose; ajustez avec un correcteur de fer si besoin.

 

Entretenir, tailler et multiplier Rosmarinus officinalis : conseils pratiques, usages et prévention

Taille, formation et calendrier pour un romarin sain et esthétique

Règle d’or: ne taillez jamais dans le vieux bois dépourvu de feuillage, car le romarin y rebourgeonne difficilement. Privilégiez des tailles légères et régulières pour conserver un buisson dense et éviter le dégarnissement central.

  • Quand tailler: juste après la floraison principale (souvent fin de printemps) pour stimuler la ramification sans compromettre la floraison suivante. En climat doux, une légère remise en forme fin d’été est possible.
  • Comment tailler: raccourcissez d’un tiers les jeunes pousses, en restant dans le bois vert. Sur sujet jeune, pincer régulièrement l’extrémité des tiges favorise la compacité. Pour une haie, deux tailles légères annuelles suffisent pour une ligne nette.
  • Rajeunissement: si la base se dénude, rajeunissez par étapes sur 2 à 3 ans. Supprimez le bois mort au début du printemps par temps sec. Évitez les coupes sévères uniques jusqu’au vieux bois.
  • Topiaires et formes: boules souples, cônes, nuages bas sur tiges multiples. La texture fine de Rosmarinus officinalis se prête aux formes structurées sans demande d’eau.

 

Fertilisation, paillage et bonnes pratiques culturales

Le romarin valorise des sols pauvres et des apports modérés.

  • En pleine terre: un apport léger au printemps d’un engrais faiblement azoté (par ex. 4-6-8) ou une poignée de compost mûr autour de la zone racinaire suffit. Les excès d’azote donnent un feuillage tendre, plus sensible au froid et à l’oïdium.
  • En pot: renouvelez partiellement le substrat tous les 2 à 3 ans; apportez un engrais organique à libération lente au printemps.
  • Paillage: privilégiez les minéraux (graviers clairs, ardoises, pouzzolane) sur 3 à 5 cm. Évitez les paillages organiques collés au collet qui retiennent l’humidité.

 

Multiplication (boutures, marcottage, semis)

Le bouturage est la méthode la plus simple et fidèle aux caractéristiques du pied-mère.

  • Boutures semi-ligneuses: fin d’été-début d’automne (août-septembre). Boutures herbacées possibles au printemps (mai-juin).
  • Prélevez des extrémités non florifères de 6 à 10 cm. Supprimez les feuilles sur le tiers inférieur; pratiquez une légère blessure à la base pour stimuler la rhizogenèse. Hormone d’enracinement facultative.
  • Substrat très drainant et stérile: 50 % perlite + 50 % sable/pouzzolane fine. Lumière vive sans soleil direct, 18 à 22 °C, hygrométrie modérée. Enracinement en 3 à 6 semaines. Repiquage en godets dès que les racines colonisent la motte.

Marcottage par couchage: très efficace sur formes prostrées. Au printemps, incisez légèrement la tige, plaquez-la dans un petit godet de substrat drainant, maintenez avec une agrafe. Séparez du pied-mère après 2 à 3 mois.

Semis: possible mais lent, avec variabilité génétique importante. Réservé à la sélection; la production professionnelle privilégie le clonage par boutures pour conserver le cultivar.

 

Récolte, séchage et usages culinaires de Rosmarinus officinalis

  • Récolte: cueillez de jeunes rameaux le matin, lorsque les huiles essentielles sont au plus haut. La plante supporte très bien des prélèvements réguliers qui stimulent la ramification.
  • Séchage: réunissez les brins en petites bottes et suspendez-les dans un endroit sec, aéré, à l’ombre. Effeuillez une fois sec et conservez en bocal hermétique. La congélation des brins entiers préserve bien l’arôme.
  • Usages: aromatisation de viandes (agneau, volaille), légumes rôtis, marinades, huiles et sels parfumés, infusions et sirops. Les tiges de ‘Barbecue’ servent de brochettes. Le miel de romarin est très apprécié.
  • Précautions: les usages culinaires habituels sont sûrs. Évitez les doses élevées d’huile essentielle sans avis professionnel. Les femmes enceintes ou personnes sous traitement devront rester sur des quantités culinaires.

 

Maladies et ravageurs en jardin sec : diagnostic et traitements écologiques

Un romarin bien exposé au soleil, espacé et planté en sol drainant tombe rarement malade. Les problèmes viennent surtout de l’excès d’eau et du confinement.

  • Pourritures racinaires (Phytophthora, Pythium): jaunissement, flétrissement malgré sol humide, décollement d’écorce au collet, racines noircies. Prévention: drainage impeccable, collet au sec, arrosages espacés. Curatif: réduire l’arrosage, rempoter en pot avec substrat sain; en pleine terre, améliorer le drainage ou remplacer la plante après correction du sol.
  • Oïdium: feutrage blanc sur feuilles, surtout à l’ombre et sous aspersion. Prévention: plein soleil, aération, arrosage au pied. Traitement: bicarbonate de potassium ou soufre mouillable selon réglementation locale, applications par temps sec.
  • Cochenilles farineuses ou à bouclier: amas cotonneux, miellat, fumagine. Prévention: aération, taille d’éclaircie. Traitement: douche à l’eau tiède, savon noir, alcool à 70 % localisé, huiles blanches en hiver sur plantes réservoirs aux alentours. Favorisez les auxiliaires (coccinelles, chrysopes).
  • Acariens (tétranyques) et thrips: en périodes très chaudes et sèches, décolorations ponctuelles ou fines toiles. Gestion: brumisation ponctuelle du feuillage tôt le matin en pot (jamais le soir), rinçage à l’eau, introduction d’auxiliaires en serre. - Pucerons et cicadelles: en général bénins. Un jet d’eau ou du savon noir suffit.
  • Brûlures hivernales/gel: brunissement du feuillage après gel sec et venté. Taillez légèrement au printemps pour stimuler de nouvelles pousses.

 

Erreurs fréquentes à éviter avec Rosmarinus officinalis

  • Sol lourd et asphyxiant non corrigé: cause principale de dépérissement.
  • Arrosages fréquents et superficiels: favorisent des racines superficielles et les maladies.
  • Taille dans le vieux bois: récupère mal et laisse des trous dans la silhouette.
  • Plantation trop serrée: manque d’aération, maladies et entretien difficile.
  • Paillage organique collé au collet: conserve l’humidité et favorise les pourritures.
  • Cultivar inadapté au climat: variétés frileuses en zone froide.
  • Plantation au mauvais moment: en hiver humide et froid, taux d’échec plus élevé.

 

FAQ – Questions fréquentes sur Rosmarinus officinalis en jardin sec

Quand tailler le romarin?

Juste après la floraison principale (fin de printemps). En climat doux, légère reprise fin d’été. Évitez l’hiver et les tailles sévères dans le vieux bois.

 

À quelle distance planter pour une haie?

60 à 80 cm entre plants pour les formes dressées. Pour 10 m de haie, prévoyez 8 à 12 plants selon la vigueur.

 

Pourquoi mon romarin jaunit?

Souvent un excès d’eau et un sol mal drainé. D’autres causes: chlorose en pot (corriger le fer), manque de lumière, engrais azoté excessif.

 

Peut-on cultiver Rosmarinus officinalis à l’ombre?

Non. À l’ombre ou à mi-ombre dense, il s’étiolera, fleurira peu et sera plus sensible aux maladies. Plein soleil indispensable.

 

Est-il adapté aux bords de mer?

Oui. Le romarin tolère bien les embruns et le vent. Assurez un sol filtrant et un paillage minéral.

 

Le romarin supporte-t-il le gel?

La plupart des variétés supportent -10 à -12 voir -15 °C en sol drainant. Choisissez des cultivars rustiques en zones froides.

 

Peut-on le cultiver en intérieur?

Non durablement. Rosmarinus officinalis a besoin de plein soleil et d’un air très aéré. En intérieur, manque de lumière et air confiné le font décliner.

 

Quelle taille de pot pour un romarin?

10 à 15 L pour une variété naine; 20 à 40 L pour une forme dressée. Drainage impératif, substrat minéral et arrosages espacés.

 

Peut-on l’utiliser sur une toiture végétalisée?

Oui, de préférence avec des variétés prostrées, un substrat minéral de 12 à 20 cm, un drainage impeccable et une irrigation d’appoint la première saison.

 

Rosmarinus officinalis et Salvia rosmarinus, c’est la même chose?

Oui. Le genre Rosmarinus a été intégré au genre Salvia; Rosmarinus officinalis est désormais nommé Salvia rosmarinus, mais les deux appellations coexistent en horticulture.

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