Feuilles vertes caduques, luisantes, prenant des couleurs jaunes ou orange à l'automne. Inflorescences rouges, suivies de grappes de fruits rouges.
Origine : Sud et Est Bassin méditerranéen, Ouest de l'Asie.
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Floraison
Face aux sécheresses répétées, aux restrictions d’arrosage et aux sols pauvres, de plus en plus de jardiniers se tournent vers des palettes xérophytes, capables de prospérer avec très peu d’eau. Le genre Pistacia, qui rassemble les pistachiers ornementaux et naturalistes, s’impose comme un pilier des jardins secs résilients. Tolérance à la chaleur, frugalité, longévité, intérêt écologique et esthétique sur quatre saisons, Pistacia coche toutes les cases. Dans ce guide complet, découvrez comment choisir l’espèce la mieux adaptée à votre climat, réussir la plantation en sol drainant, maîtriser l’entretien minimaliste et composer des associations durables avec vivaces et graminées. De l’idée à la mise en œuvre, tout ce qu’il faut savoir pour tirer le meilleur de Pistacia dans un jardin sec et vivace.
Originaire du bassin méditerranéen, du Proche-Orient et de l’Asie centrale, Pistacia est un champion de l’adaptation. Exposé à des étés brûlants et des sols caillouteux, il a développé un système racinaire profond et étalé, une physiologie économe en eau et une grande tolérance au soleil, au vent et aux embruns. En jardin, ces traits se traduisent par une remarquable résistance à la sécheresse une fois bien implanté, un besoin limité en intrants et une solidité structurelle qui apporte du relief toute l’année. Dans un contexte de changement climatique, Pistacia est une valeur sûre pour des scènes durables, peu gourmandes en eau, sans renoncer à la beauté ni à la biodiversité.
Pistacia se décline en espèces persistantes et caduques, de port arbustif à arborescent. Voici les valeurs sûres à privilégier selon le climat et l’usage.
Pistacia lentiscus – pistachier lentisque
- Atouts: persistant, aromatique, feuillage fin et lustré, très décoratif en haie libre, en topiaire douce ou en écran brise-vent. Supporte embruns, pollution légère et tailles régulières.
- Dimensions: 1,5 à 3 m (davantage en climat méditerranéen). - Rusticité: jusqu’à environ -10/-12 °C en sol drainé. À réserver aux zones littorales, aux façades chaudes et aux microclimats urbains doux plus au nord.
- Usages: structure persistante, haie xérophile, fond de massif, bac sur terrasse abritée.
Pistacia terebinthus – pistachier térébinthe
- Atouts: caduc, très rustique, feuillage bronze au débourrement et belles teintes automnales, silhouette naturelle et sauvage. Supporte le vent et les sols pauvres.
- Dimensions: 4 à 8 m, parfois plus. - Rusticité: -15 à -18 °C en sol bien drainé.
- Particularité: peut drageonner en terrain profond, utile sur talus. Éventuels rejets à canaliser.
- Usages: talus à stabiliser, scènes naturalistes, bosquets secs.
Pistacia atlantica – pistachier de l’Atlas
- Atouts: caduc, très rustique pour le genre, longévité exceptionnelle, allure sculpturale, écorce décorative.
- Dimensions: 8 à 15 m.
- Rusticité: -18 à -20 °C; tolère calcaire et sols très drainants.
- Usages: sujet isolé de caractère, grand jardin sec, parc, campagne méditerranéenne ou continentale à hivers modérés.
Pistacia chinensis – pistachier de Chine
- Atouts: caduc, coloration automnale spectaculaire (du cuivré au rouge flamboyant), très valorisant en alignement ou en point focal. Bonne tolérance à la chaleur, au vent et à la pollution.
- Dimensions: 6 à 12 m. - Rusticité: -18 à -20 °C après implantation.
- Usages: arbre d’ornement pour jardins secs tempérés et milieux urbains; point focal au-dessus de vivaces xérophiles.
- Astuce: en ville, des sélections mâles non fructifères sont parfois préférées pour éviter la chute de petites drupes.
Et Pistacia vera, le pistachier fruitier? P. vera se cultive surtout en climat très chaud et sec, avec des étés longs et torrides, et nécessite un duo mâle/femelle compatible pour fructifier. En jardin d’ornement sec, on lui préfère généralement P. lentiscus, P. chinensis, P. atlantica ou P. terebinthus, plus simples et plus décoratifs.
Autres espèces à connaître
- Pistacia palaestina: proche de P. terebinthus, rustique, intéressant en milieux calcaires secs.
- Pistacia khinjuk: utilisé comme porte-greffe en culture fruitière, tolérant à la sécheresse.
- Pistacia integerrima: plus frileuse, rare en Europe, plutôt pour collectionneurs en climat très doux.
Ces espèces restent secondaires en ornement; focalisez-vous sur les quatre valeurs sûres ci-dessus pour un jardin sec réussi.
Pistacia rassemble des ligneux à croissance relativement lente les premières années, puis très endurants. Le feuillage est composé et souvent aromatique au froissement; coriace chez les persistants (lentisque), plus souple et ample chez les caduques. La floraison, discrète et sans pétales, intervient au printemps sous forme d’inflorescences verdâtres ou rougeâtres. La pollinisation est majoritairement anémophile (par le vent). Dioïques, les pistachiers portent soit des fleurs mâles soit des fleurs femelles sur des individus distincts. Les sujets femelles produisent de petites drupes décoratives qui virent du rouge au bleu noir et nourrissent de nombreux oiseaux. Pour obtenir des fructifications ornementales, la présence d’un ou plusieurs pieds mâles à proximité améliore la pollinisation; inversement, en milieu urbain, on peut privilégier des sujets mâles pour éviter la chute de fruits.
Le système racinaire pivotant et traçant explique la grande résistance à la sécheresse, la stabilité au vent et la capacité à limiter l’érosion sur talus et sols filtrants. En été, ces arbres ralentissent naturellement leur croissance, sans souffrir, tandis que les caduques offrent des feux automnaux et que le lentisque assure une trame verte l’hiver. La résine aromatique de certaines espèces (lentisque, térébinthe) est historique; elle n’influe pas sur l’ornement mais témoigne de la richesse du genre.
Peu gourmands en eau, robustes et pérennes, les Pistacia s’inscrivent dans une démarche de jardinage durable:
- Écologie: floraison précoce utile aux pollinisateurs; petits fruits pour les oiseaux; micro-habitats pour insectes et microfaune dans la ramure.
- Sols: enracinement profond qui limite l’érosion et structure les talus sableux, graveleux ou calcaires.
- Design: textures fines et feuillages vernissés (lentisque), silhouettes sculpturales et chroma automnal des caduques, graphisme sobre adapté aux jardins secs contemporains.
- Résilience: tolérance aux embruns, au vent, à la chaleur, et faible entretien. Une vraie assurance anti-canicule pour la trame arbustive et arborée.
Pistacia exige une exposition ensoleillée (6 à 8 heures de soleil direct par jour) et un sol qui draine rapidement après pluie. Les vents salins et les mistraux sont bien tolérés; les courants d’air froid printaniers peuvent brunir quelques jeunes feuilles sans gravité. En climat à hivers marqués, créez un microclimat:
- Adossez aux murs orientés sud ou ouest, restituant de la chaleur.
- Évitez les fonds de cuvette où stagne l’air froid.
- Protégez les jeunes plantations des gelées tardives les deux premiers hivers avec un voile ponctuel.
- P. lentiscus: idéal contre une façade chaude, en lisière de haie persistante, en zone littorale ou urbaine douce.
- P. chinensis et P. atlantica: magnifiques en isolé, avec dégagement latéral suffisant pour exprimer leur silhouette.
- P. terebinthus: à l’aise en coteau, friche jardinée, talus à consolider.
Pistacia tolère calcaire, pierres, sable, pauvreté minérale, mais refuse l’eau stagnante, surtout en hiver. Testez le drainage: un trou de 30 × 30 cm rempli d’eau doit se vider en moins de 2 heures pour être considéré comme excellent. Au-delà de 4 heures, améliorez.
- Pour alléger une terre lourde: mélangez 1/3 terre de jardin, 1/3 sable grossier, 1/3 pouzzolane/pierre ponce/gravier roulé (6/10) sur toute la zone de plantation.
- Plantez en butte de 15 à 25 cm en terrain plat humide l’hiver; le collet doit rester au sec. - pH: tolérance large de légèrement acide à franchement calcaire (environ 6,5 à 8,5).
- Paillage: préférez un paillage minéral (graviers calcaires, pouzzolane, ardoise concassée) sur 5 à 7 cm pour limiter l’évaporation et réchauffer le sol au printemps. Évitez les paillages organiques lourds qui retiennent l’humidité au collet.
- Périodes: en climat doux, plantez de l’automne au début de l’hiver pour favoriser l’enracinement hivernal; en climat froid, plantez au printemps après les dernières gelées.
- Fosse: largeur 2 à 3 fois la motte; profondeur égale à la motte. Griffes sur les parois pour éviter l’effet “pot”.
- Mise en place: positionnez de sorte que le collet affleure juste au-dessus du niveau fini. Rebouchez avec le mélange drainant, tassez légèrement à la main pour chasser l’air.
- Arrosage de plantation: abondant (10 à 20 litres selon la taille) pour lier terre et racines, pas pour “nourrir”.
- Tuteurage: utile pour jeunes arbres en zone ventée. Attache souple, à desserrer la 2e saison. - Cuvette d’arrosage: formez une cuvette large pour les 2 premières saisons, puis niveler lorsque l’arbre est autonome.
- Haie de P. lentiscus: 60 à 100 cm entre plants selon la densité souhaitée.
- Alignements de P. chinensis: 5 à 7 m entre sujets.
- Sujet isolé de P. atlantica: 6 à 8 m libres tout autour.
- Talus avec P. terebinthus: 3 à 4 m d’intervalle, en quinconce pour stabiliser.
Pistacia gagne à être accompagné de strates xérophiles complémentaires, pour un jardin vivant toute l’année et quasi sans arrosage une fois établi.
Paletle méditerranéenne persistante avec P. lentiscus
- Sous-arbrisseaux: lavandes (Lavandula angustifolia, L. × intermedia), romarin (Salvia rosmarinus), cistes (Cistus x pulverulentus, C. ladanifer), santolines (Santolina chamaecyparissus), teucriums (Teucrium fruticans), phlomis (Phlomis fruticosa), hélichryses (Helichrysum italicum), armoises (Artemisia abrotanum).
- Atouts: contrastes de gris bleutés et vert profond, floraisons mellifères, senteurs estivales. Paillage minéral clair pour sublimer les textures.
Scène naturaliste en mouvement avec P. chinensis ou P. terebinthus
- Graminées: stipes (Stipa tenuissima, S. barbata), fétuques bleues (Festuca glauca), avoines bleues (Helictotrichon sempervirens), pennisetum orientale, stipas géantes en fond selon l’espace. - Vivaces sobres: achillées (Achillea millefolium), gauras (Oenothera lindheimeri), népétas (Nepeta faassenii), scabieuses, érigérons (Erigeron karvinskianus), sauges arbustives (Salvia microphylla).
- Effet: mouvements au vent, floraisons légères, entretien minimal.
Ambiances complémentaires selon le contexte
- Massif côtier: haie brise-vent de P. lentiscus, tapis d’helianthemums, carpobrotes en climat doux, blocs rocheux et gravier clair. - Allée flamboyante: alignement de P. chinensis pour l’embrasement d’automne, sous-étage de graminées et sauges prolongées jusqu’aux premières gelées.
- Talus stabilisé: P. terebinthus espacés, cistes, eryngiums, romarins rampants, santolines, le tout paillé de pouzzolane.
- Petit jardin urbain: P. lentiscus en topiaire douce dans un bac minéral, accompagné de helichryse, lavande et euphorbe characias; arrosage parcimonieux.
- Cour minérale méditerranéenne: P. atlantica en sujet central si l’espace le permet, ou P. chinensis multi-troncs, galets, jarres, agaves en climat doux, accents d’iris germanica.
La culture en grand contenant est possible, surtout pour P. lentiscus et, à plus long terme, pour de jeunes sujets de P. chinensis conduits en port compact.
- Substrat: mélange très drainant (50 % terreau fibreux, 30 % ponce/pouzzolane, 20 % sable grossier). Drainage au fond du pot.
- Exposition: plein soleil, façade chaude et abritée des vents glacés.
- Arrosage: plus régulier qu’en pleine terre la première saison; laissez sécher la surface entre deux arrosages. Réduisez fortement en hiver.
- Rempotage: tous les 2 à 3 ans, en augmentant d’un calibre; rafraîchissez le tiers supérieur du substrat les années intermédiaires.
- Taille: légère et structurante, deux fois par an pour P. lentiscus en topiaire douce. Pas de tontes “au cube”.
- Année 1: un arrosage profond hebdomadaire en été (10 à 15 litres par arbuste, davantage pour un jeune arbre) si la pluie manque.
- Année 2: espacez à toutes les 2 à 3 semaines par forte chaleur, toujours en arrosage profond.
- Ensuite: arrosages exceptionnels uniquement lors d’épisodes caniculaires prolongés ou en sols ultra-filtrants. Évitez absolument les arrosages fréquents et superficiels qui favorisent un enracinement de surface et la dépendance à l’eau.
- Fertilisation: sobriété. Dans les sols très pauvres, un léger apport de compost mûr griffé au printemps, à la périphérie de la ramure, suffit. Pas d’engrais azotés poussants.
- Paillage minéral: 5 à 7 cm d’épaisseur, en gardant 5 cm libres au pied. Stabilise la température, limite les adventices, réduit l’évaporation et protège le collet.
- Calendrier: fin d’hiver ou juste après les risques de fortes gelées. Évitez les grosses tailles en fin d’automne.
- Gestes: supprimez bois mort et branches qui se croisent, aérez la charpente. Sur P. lentiscus en haie, taillez en nuages pour conserver le grain du feuillage et une allure naturelle.
- Formation en arbre (P. chinensis, P. atlantica, P. terebinthus): choisissez un tronc, dégagez progressivement le bas, limitez les grosses coupes pour ne pas affaiblir.
- Rejets: P. terebinthus peut drageonner; arrachez tôt les rejets indésirables avant lignification.
- Climat froid: protégez les jeunes plants (2 premiers hivers), surtout P. lentiscus, avec un voile d’hivernage lors de coups de froid annoncés. Le meilleur bouclier reste un sol parfaitement drainé.
- Fin d’hiver: taille d’équilibre, contrôle des drageons, apport léger de compost si nécessaire, vérification des tuteurs.
- Printemps: surveillance des jeunes pousses en cas de gel tardif; arrosage d’appoint si printemps sec; installation des compagnons vivaces.
- Été: arrosages profonds et espacés pour jeunes sujets; désherbage léger; contrôle des cochenilles.
- Automne: plantation en climat doux; ajout de paillage minéral si besoin; observation des teintes automnales et récolte de graines pour semis.
- Récolte: drupes mûres à l’automne; nettoyez les graines (éliminez la pulpe). - Prétraitement: stratification à froid 2 à 3 mois au réfrigérateur dans un substrat légèrement humide. Une scarification légère peut améliorer la levée.
- Semis: au printemps, 18–22 °C, substrat très drainant (sable + ponce/pouzzolane). Maintenez une humidité régulière sans excès; levée en 3 à 8 semaines selon espèces.
- Remarques: variabilité génétique élevée; temps à floraison plus long; sexage impossible avant plusieurs années.
- P. lentiscus: boutures semi-aoûtées en été (8–12 cm), hormone d’enracinement, mini-serre chaude (22–25 °C), substrat 100 % minéral (perlite/pouzzolane fine). Enracinement en 6 à 10 semaines.
- P. terebinthus et P. chinensis: plus délicats à bouturer; réussite aléatoire, préférer le semis ou l’achat en conteneur.
- Principalement pour P. vera (production fruitière) ou quelques cultivars d’ornement. Greffe à l’anglaise sur table en fin d’hiver ou en écusson en fin d’été sur porte-greffes adaptés (P. terebinthus, P. atlantica). Pour un jardin d’ornement, privilégiez plants en conteneur bien racinés.
Globalement robustes, les Pistacia réussissent sans souci en conditions ensoleillées et drainantes.
- Excès d’eau: favorisent les pourritures racinaires (phytophthora). Prévenir par drainage et paillage minéral. Évitez les arrosages fréquents.
- Cochenilles: surtout sur P. lentiscus en milieu abrité. Signes: miellat, fumagine. Traitements doux: savon noir en soirée par temps doux; huile blanche horticole en hiver sur formes fixées. Encouragez coccinelles et chrysopes avec des floraisons variées.
- Pucerons et psylles: possibles sur jeunes pousses, généralement sans gravité. Un jet d’eau ciblé ou une décoction de savon noir suffit souvent.
- Chloroses: en sols compacts et asphyxiants. Solutions: alléger le sol, améliorer l’aération, apport ponctuel de chélates de fer au printemps si besoin.
- Gel tardif: brûlures mineures sur jeunes feuilles, sans conséquence. Taillez léger après l’épisode pour relancer.
- Faune: feuillage aromatique souvent délaissé par chevreuils et lapins, un atout en lisière.
- Feu: en zones sensibles aux incendies, espacez les sujets, entretenez le paillage minéral et limitez la masse de bois mort. Un désherbage propre autour des troncs est conseillé.
- Racines: pivotantes et profondes, généralement non agressives. Respectez 3 à 5 m de distance des murs et réseaux pour les grands sujets (P. atlantica, P. chinensis).
- Planter trop profond et enterrer le collet.
- Laisser un sol lourd et gorgé d’eau en hiver, sans butte ni drainage.
- Surcharger en compost et engrais azotés, qui stimulent des pousses faibles et gélives.
- Arroser peu mais souvent, au lieu d’arrosages espacés et profonds les deux premières années.
- Tondre le lentisque en haie “au carré”, au détriment de sa texture naturelle.
- Poser un géotextile sous le paillage minéral qui asphyxie le sol et empêche la pluie de bien pénétrer.
- P. lentiscus: environ -8/-10 °C en sol drainé; réserver aux climats doux, littoraux ou urbains abrités.
- P. terebinthus: -15 à -18 °C; bon choix pour zones plus froides avec sols légers.
- P. atlantica et P. chinensis: jusqu’à -18/-20 °C après implantation; excellents en climat tempéré sec.
Un sol très drainant, même pauvre, caillouteux ou calcaire. Les sols lourds et compacts doivent être allégés (sable grossier, pouzzolane, gravier) ou remplacés localement et une plantation en butte est recommandée en terrain humide l’hiver.
Non. Arrosage profond hebdomadaire la 1re année en été si sec; toutes les 2–3 semaines la 2e année; ensuite, uniquement lors de canicules prolongées. Un paillage minéral réduit encore les besoins.
Peu. Fin d’hiver: supprimez le bois mort et aérez la silhouette. P. lentiscus en haie se taille en nuages pour garder la texture. Pour former un arbre, sélectionnez un tronc, dégagez progressivement le bas de la couronne.
Oui, surtout P. lentiscus et de jeunes P. chinensis. Substrat très drainant, plein soleil abrité, arrosages mesurés. Rempotez tous les 2–3 ans. Évitez de laisser de l’eau dans la soucoupe.
Seules les pistaches de P. vera sont consommées. Les petites drupes des espèces ornementales sont décoratives et appréciées des oiseaux, mais ne sont pas destinées à la consommation. La résine de P. lentiscus (mastic) est historiquement utilisée, mais ne confondez pas usages culinaires et ornement.
Comment reconnaître un sujet mâle ou femelle? Hors floraison, c’est difficile. En pépinière, les sujets greffés ou sélectionnés peuvent être identifiés. En phase juvénile, patientez jusqu’à la floraison printanière: inflorescences mâles et femelles diffèrent.
Pistacia attire-t-il la faune? Oui. Les fleurs fournissent pollen précoce, les fruits nourrissent oiseaux et la ramure offre abri. Associer Pistacia à un sous-étage mellifère augmente l’attrait pour les auxiliaires.