Clone plus compact proche de 'Cat's Meow' avec une floraison bleu pervenche réhaussée par des calices violet foncé. Bonne plante de soleil, peu exigeante en eau et en nourriture, au feuillage glauque et parfumé.
Rabattre la plante d'un tiers fin juillet pour stimuler la floraison et améliorer la tenue de la plante.
Synonyme : Nepeta x faassenii 'Purrsian Blue'
Origine : horticole, Nepeta racemosa x Nepeta nepetella
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Floraison
Nepeta x faassenii est une vivace aromatique appartenant à la famille des Lamiacées, la même famille que la lavande, la sauge et le thym. Elle présente un port buissonnant, souple et étalé, formant rapidement des coussins denses. Sa hauteur adulte varie en fonction des cultivars, de 25–30 cm pour les formes compactes à 60–80 cm pour les plus vigoureuses, pour une largeur souvent supérieure à la hauteur (40–90 cm). Les tiges, section carrée typique des Lamiacées, portent des feuilles opposées, ovales à lancéolées, finement dentées, d’un vert gris à argenté, légèrement duveteuses. Ce duvet limite l’évapotranspiration et participe à l’excellente tenue de la plante en plein soleil.
La floraison, abondante et prolongée, se compose d’épis de petites fleurs tubulaires bilabiées, allant du bleu violacé au bleu lavande, parfois blanches selon les variétés. Les calices souvent teintés de pourpre prolongent l’intérêt décoratif après floraison et conservent la structure visuelle du massif même lorsque les fleurs sont passées. Le feuillage, très aromatique au froissement, dégage des notes mentholées et citronnées. À la différence de Nepeta cataria (la « vraie » cataire), particulièrement attractive pour les chats, Nepeta x faassenii contient des taux plus faibles de népétalactone : elle attire parfois certains félins, mais bien moins intensément, ce qui réduit les dégâts de roulades dans les massifs.
D’origine horticole, Nepeta x faassenii résulte du croisement entre Nepeta racemosa (syn. N. mussinii) et Nepeta nepetella. Sélectionnée aux Pays-Bas (Tegelen) au début du XXe siècle, elle hérite de ses parents une excellente tolérance à la sécheresse, une rusticité élevée (jusqu’à -20 °C selon les cultivars) et une floribondité remarquable. C’est une vivace durable, particulièrement adaptée aux sols pauvres, caillouteux et calcaires. En sol bien drainé, elle forme des touffes pérennes et fiables, souvent plus longévives si l’on rabat la végétation après floraison et si l’on évite l’humidité stagnante en hiver.
Le choix du cultivar oriente l’usage paysager, la hauteur, la tenue et l’intensité de la floraison. Voici des références éprouvées pour constituer des bordures, massifs et couvre-sols en conditions sèches.
Pour un effet couvre-sol rapide en jardins secs, privilégiez les cultivars compacts et denses (‘Junior Walker’, ‘Purrsian Blue’, ‘Cat’s Meow’, ‘Cat’s Pajamas’) à 6–9 plants/m², et les variétés vigoureuses (‘Walker’s Low’, ‘Six Hills Giant’) à 3–5 plants/m². Les tons bleu lavande se marient particulièrement bien avec les feuillages gris et les floraisons jaunes ou blanches des plantes de garrigue. Pour un rendu professionnel, plantez par « nappes » de 7 à 15 sujets minimum d’un même cultivar afin d’obtenir un effet visuel cohérent et une couverture homogène.
En climat tempéré, Nepeta x faassenii entame sa floraison de fin avril/début mai jusqu’en juillet, avec une remontée marquée d’août à septembre après un rabattage léger en été. En régions plus chaudes, elle peut débuter plus tôt et prolonger sa floraison jusqu’aux premières gelées si l’on supprime régulièrement les inflorescences fanées. La qualité de la lumière influence la saturation du bleu : à plein soleil, les teintes sont plus franches et la touffe plus compacte. Le parfum, diffusé par le feuillage autant que par les fleurs, est net mais non entêtant, apportant une présence olfactive discrète le long des chemins et terrasses.
Les fleurs riches en nectar, à corolles accessibles et en grand nombre, attirent une large diversité de pollinisateurs. Abeilles domestiques, bourdons, abeilles solitaires et syrphes y trouvent une ressource régulière, surtout appréciable lors des périodes de « disette florale » estivale. En rabattant après la première vague, on relance un flux nectarifère à un moment où les ressources baissent dans de nombreux jardins secs. Sur le plan esthétique, les épis bleu lavande ponctuent la scène, les calices pourprés structurent le décor et la densité du feuillage offre un contraste doux avec les textures fines des graminées.
La combinaison d’une floraison longue, d’épis serrés et d’un nectar facilement accessible fait de Nepeta x faassenii une plante très fréquentée par les butineurs. Les bourdons, dotés d’une langue plus longue, exploitent aisément les fleurs tubulaires; les abeilles domestiques et de nombreuses abeilles sauvages y trouvent également une ressource fiable. Les syrphes, attirés par la couleur et l’odeur, viennent s’alimenter et pondre à proximité, leurs larves étant de précieuses prédatrices de pucerons.
À l’échelle d’un quartier ou d’un site paysager, des rubans de népétas plantés par vagues, intercalés avec des plantes à floraison étalée (achillées, lavandes, sauges, gauras, échinacées, scabieuses), assurent un continuum florifère qui soutient la santé des populations d’insectes butineurs sur plusieurs mois. L’intérêt de Nepeta x faassenii est d’être « modulable » : une simple taille mi-juin décale la deuxième vague pour combler les creux de nectar, ce qui est particulièrement utile dans les jardins secs ou les espaces verts soumis à des restrictions d’arrosage.
Au-delà de sa valeur mellifère, Nepeta x faassenii participe à la résilience écologique des jardins secs. Son feuillage aromatique, peu appétent pour chevreuils et lapins, limite les dégâts de faune et réduit le recours aux protections physiques. Son système racinaire fibreux stabilise les talus légers, favorise l’infiltration des pluies orageuses et réduit l’érosion superficielle. En couvrant rapidement le sol, elle diminue la levée d’adventices et limite l’évaporation, ce qui se traduit par moins d’arrosages et moins d’intrants.
Les touffes offrent des micro-habitats à des auxiliaires (araignées, chrysopes, coccinelles), tandis que la floraison attire des syrphes dont les larves régulent naturellement les pucerons dans les massifs voisins. Associée à une palette de végétaux sobres en eau (graminées ornementales, armoises, sédums, hélianthèmes, cistes, romarins), la népéta améliore la diversité structurelle et fonctionnelle du massif, augmentant sa capacité à encaisser les coups de chaud, les vents desséchants et les épisodes de sécheresse prolongée.
Nepeta x faassenii s’avère précieuse dans des aménagements urbains et périurbains où l’arrosage est limité et la pression thermique forte. Sur toitures extensives ou intensives légères, elle s’adapte aux substrats drainants et pauvres, à condition d’une épaisseur suffisante (idéalement 15–20 cm pour un enracinement durable) et d’une exposition ensoleillée. En bandes mellifères le long des voiries, des pistes cyclables, des voies de tram ou des parkings perméables, elle structure visuellement l’espace, amortit la chaleur au ras du sol et apporte une ressource nectarifère continue avec un entretien minimal.
Dans les projets de renaturation et les corridors écologiques, elle sert de relais entre des noyaux de biodiversité plus riches, d’autant plus efficace qu’elle est plantée en nappes alternées avec d’autres vivaces xérophiles. En agriculture urbaine et au potager, elle forme une bordure utile autour des planches en sol léger, attirant les pollinisateurs des cultures fruitières et les auxiliaires, tout en créant une barrière aromatique dissuasive pour certains ravageurs. Son port bas et sa floraison régulière en font une excellente plante de lisière, facile à intégrer dans des planches en buttes, des haies basses comestibles et des micro-fermes urbaines.
Nepeta x faassenii aime le plein soleil (au moins 6 heures de lumière directe par jour) et les sols parfaitement drainés. Elle excelle en terrains pauvres à moyennement fertiles, sableux, graveleux ou caillouteux, et tolère bien les sols calcaires. Une plage de pH neutre à légèrement alcalin lui convient parfaitement (environ 6,5 à 8). En sol lourd argileux, l’ennemi est l’humidité stagnante, surtout en hiver : on corrigera par un apport massif de gravier ou de pouzzolane, un mélange de sable grossier et une plantation sur butte, en rocaille surélevée ou en talus bien drainé.
Côté climat, la plante est rustique dans la plupart des régions (jusqu’à -20 °C selon cultivars). Elle résiste très bien à la chaleur et à la sécheresse une fois installée, mais sa longévité diminue en climat constamment humide. En mi-ombre légère, elle reste cultivable, mais la floraison sera moins abondante et le port plus lâche. Dans les zones ventées, elle conserve une bonne tenue, surtout pour les cultivars compacts. En bord de mer, elle se comporte bien si le sol est très drainant et si l’on évite les stagnations d’eau hivernales.
Plantez de préférence au printemps en climat froid (mars–mai) ou en début d’automne en climat doux (septembre–octobre), afin de favoriser un enracinement solide avant l’été ou l’hiver. Ameublissez le sol sur 20–30 cm, incorporez un tiers de gravier ou de pouzzolane si le drainage est limite, et évitez les apports de fumure riche azotée qui favorisent un feuillage mou et une tenue médiocre.
Procédez étape par étape :
Espacez selon la vigueur du cultivar :
La taille conditionne la durée de la floraison. Après la première grande vague (mi-juin à mi-juillet selon régions), rabattez les touffes d’un tiers à la cisaille. Cette intervention, rapide, stimule un feuillage frais et une remontée florale généreuse en fin d’été. En fin d’hiver (février–mars), nettoyez les touffes en raccourcissant les tiges sèches à 5–10 cm du sol, juste avant la reprise de végétation. Sur les cultivars vigoureux, un léger tuteurage discret ou un rabattage plus franc peut éviter que la touffe ne s’affaisse après pluies.
Arrosage : limitez-vous à la période d’installation. La première saison, arrosez profondément mais espacé (par exemple tous les 7–10 jours par temps sec, selon sol et climat). Ensuite, la plante se contente des pluies, sauf canicule prolongée en sol très drainant où un arrosage de secours mensuel peut relancer la floraison. Préférez un arrosage au pied. En pot, surveillez davantage : le substrat sèche vite, mais un arrosage excessif cause des pertes. Laissez sécher la couche supérieure avant de réarroser.
Fertilisation : inutile en pleine terre bien préparée. Un excès d’azote rend la touffe molle et plus sujette à la verse. En conteneur, un apport léger d’engrais à libération lente au printemps suffit pour soutenir la saison.
Santé : Nepeta x faassenii est robuste. Les problèmes surviennent en sol humide et mal drainé (pourriture du collet, affaiblissement hivernal). L’oïdium peut apparaître en fin d’été sur plantations serrées : aérez par une taille légère, évitez l’arrosage sur le feuillage, espacez correctement à la plantation. Les limaces et escargots s’y intéressent peu; le feuillage aromatique rebute souvent chevreuils et lapins. En cas de jaunissement généralisé, suspectez un excès d’eau ou un sol trop riche; en cas de touffes dégarnies au centre, divisez et replantez les parties périphériques vigoureuses.
Erreurs à éviter :
Division : la méthode la plus simple pour jardiniers et paysagistes. Intervenez au printemps ou au début d’automne, tous les 3–4 ans, pour rajeunir les touffes et multiplier les plants. Soulevez la touffe, séparez des éclats périphériques munis de racines actives, recoupez les tiges d’un tiers et replantez aussitôt dans un sol drainant. Arrosez une fois pour bien tasser, puis modérément.
Bouturage : le bouturage semi-ligneux en été (juillet–août) donne d’excellents résultats. Prélevez des segments non fleuris de 5–8 cm sur des pousses saines, supprimez les feuilles basses, trempez éventuellement la base dans une hormone d’enracinement, puis piquez dans un substrat très drainant (mélange terreau horticole, sable grossier et perlite ou gravier). Maintenez une humidité légère sans excès, à la lumière vive sans soleil direct, et espacez les boutures pour limiter la fonte. L’enracinement intervient en 3–5 semaines selon la chaleur. Rempotez ensuite en godets jusqu’à l’automne ou le printemps suivant.
Semis : de nombreux cultivars de Nepeta x faassenii étant stériles ou peu fidèles par semis, la multiplication par graine n’est pas recommandée si l’on souhaite conserver les caractéristiques du cultivar. Réservez le semis aux espèces botaniques ou aux sélections non protégées et acceptez une variabilité de vigueur et de couleur.
La népéta est une plante d’accords : ses épis bleu lavande et son feuillage gris-vert unifient et « cousent » les massifs secs. En bordure, elle souligne avec naturel les chemins minéraux et les terrasses, surtout lorsqu’elle déborde légèrement sur le dallage. En rocaille, elle s’insère entre des pierres chauffées au soleil et crée de beaux contrastes de texture. En grande masse, elle compose des vagues bleutées qui guident le regard et mettent en scène des sujets structurants (oliviers de bohème, conifères nains, euphorbes).
Associations recommandées pour jardins secs :
Utilisation en pot et bac : choisissez un contenant percé, remplissez d’un substrat très drainant (mélange terreau universel, sable grossier et pouzzolane), évitez les soucoupes pleines d’eau. Associez Nepeta x faassenii à des graminées compactes, des lavandes naines, des hélianthèmes ou des sédums pour des compositions légères, parfumées et très résistantes.
Moins que Nepeta cataria. Certaines plantes peuvent susciter des roulades ponctuelles, mais la plupart des cultivars de Nepeta x faassenii, notamment les formes compactes et stériles, subissent peu de dégâts. En cas de chat très joueur, protégez la plante les premières semaines par quelques branches légères.
Non. Elle s’élargit en coussins mais drageonne peu. Les cultivars stériles (‘Junior Walker’ notamment) limitent encore le risque de semis spontané. Un rabattage après floraison réduit la formation de graines.
La mi-ombre lumineuse est tolérée, mais la floraison sera moins abondante et le port plus lâche. Pour un effet optimal, offrez 6 heures de soleil direct.
Oui, si le contenant est bien drainant et le substrat très aéré. Arrosez modérément, laissez sécher la surface entre deux arrosages, évitez l’eau stagnante. Une taille estivale relance la floraison en bac.
En pleine terre drainée, non. En pot, un apport minimal d’engrais à libération lente au printemps suffit. Trop de fertilisation rend la plante molle et moins durable.
N. cataria (cataire) est plus haute, moins florifère, très attractive pour les chats et parfois plus éparse. Nepeta x faassenii est plus ornementale, florifère, de meilleure tenue, avec une attraction féline bien plus modérée.
Nepeta x faassenii n’est généralement pas considérée comme toxique pour les humains et les animaux domestiques. Comme toujours, évitez l’ingestion et placez hors de portée des enfants en bas âge.
Oui, c’est une alternative intéressante lorsque les lavandes souffrent d’hivers humides. Elle reste toutefois exigeante sur le drainage; offrez-lui des conditions sèches au niveau du collet.