Feuille verte, crénelée, semi-persistante. Fleurs bleues agglomérées en haut des tiges florales.
En achetant cette plante vous pouvez obtenir
1
point
.
Votre panier vous rapportera 1
point qui peuvent être converti en un bon de réduction de
0,20 €.
Floraison
Économes en eau, faciles à réussir et spectaculaires en floraison, les Campanula (campanules) sont des alliées de choix pour tous les jardins secs, toitures végétalisées, rocailles et talus minéraux. Le genre Campanula offre une palette très large de ports et de couleurs, des couvre-sol tapissants aux touffes dressées pour massifs, avec des floraisons bleues, mauves ou blanches, généreuses de mai à juillet et parfois remontantes. Frugales, elles s’accommodent de sols drainés et pauvres, valorisent talus, rocailles, bordures, murets et toitures végétalisées, et offrent nectar et pollen aux pollinisateurs. En contexte de sobriété hydrique et de restriction d’arrosage, la Campanula incarne une plante pivot, à la fois esthétique, robuste et compatible avec une maintenance allégée.
Pour les jardiniers amateurs, la campanule garantit un excellent ratio effort/effet: peu d’arrosages en été une fois installée, une silhouette fraîche et nette sous paillage minéral et des scènes florales faciles à composer. Pour les entreprises du paysage, Campanula rime avec pérennité et résilience: c’est une valeur sûre pour des compositions sobres en eau, des massifs de voirie, des toitures extensives, des murets et des talus, avec des coûts d’entretien maîtrisés. Cet article vous accompagne pas à pas dans le choix des variétés, les bonnes pratiques d’implantation en conditions drainantes et l’entretien professionnel.
Variétés couvre-sol et naines idéales pour talus, rocailles et murets
- Campanula portenschlagiana (syn. C. muralis, campanule de Dalmatie) forme des coussins tapissants de 10 à 15 cm, très ramifiés, qui s’étalent en cascade sur pierres et bordures. Floraison bleu-violet abondante de fin mai à juillet, avec remontée possible si l’on supprime les fleurs fanées. Très tolérante au calcaire et aux sols caillouteux, la Campanula portenschlagiana supporte bien la sécheresse une fois enracinée, à condition d’un drainage irréprochable. Elle excelle en rocaille, joints de pas japonais, bordures, murets ensoleillés et bacs drainés.
Cultivars recommandés pour sol sec: ‘Birch Hybrid’ (très florifère, robuste), ‘Resholt Variety’ pour rythmer une palette claire.
- Campanula poscharskyana (campanule des murs) est une espèce très tapissante, rustiques et remarquables en coulées retombantes sur rocailles, murets et jardinières. La Campanula poscharskyana ‘Lisduggan’ est une référence pour couvrir rapidement des interstices pierreux avec une floraison rose mauve; ‘Schneeranke’ offre une belle floraison blanche.
Campanules dressées et hautes pour massifs secs et scènes naturalistes (Campanula glomerata, C. persicifolia, hybrides adaptés)
Campanula glomerata (campanule à fleurs groupées) développe des hampes de 40 à 60 cm, surmontées de bouquets serrés bleu-violet ou blancs. Elle apprécie les sols pauvres à moyens, très drainés, et offre une présence graphique forte en mai-juin. Dans les régions chaudes, une mi-ombre légère aux heures les plus brûlantes limite le stress. Variétés conseillées: ‘Joan Elliott’ (vigoureuse, violet profond), ‘Caroline’ (bleu franc), ‘Emerald’ (bleu clair). Sa bonne tenue au sec exige en contrepartie un sol qui ne retient jamais l’eau en hiver.
Campanula persicifolia (campanule à feuilles de pêcher) s’élève à 60–90 cm en sol maigre, avec de grandes cloches bleues, mauves ou blanches, simples ou doubles, très élégantes en fin de printemps et début d’été. C’est une candidate de choix pour massifs de faible irrigation, bandes plantées en milieu urbain et compositions de style prairie avec graminées.
Campanula en pot et toiture végétalisée: sélectionner et réussir La Campanula en pot et en bac drainé est une solution compacte et esthétique pour balcons secs et toits-terrasses. Privilégiez C. carpatica naines, C. cochleariifolia, C. portenschlagiana et C. poscharskyana, avec un substrat minéral léger (50 % terreau pauvre, 30 % pouzzolane/pierre ponce 3–7 mm, 20 % sable grossier). Drainage renforcé sur 3–5 cm de gravier au fond. Sur toiture extensive, visez 10–12 cm de substrat pour les formes naines, 15–20 cm pour C. persicifolia en taches ponctuelles, toujours avec arrosage de secours et protection au vent.
Critères de sélection: rusticité, saison de floraison, port, origine écologique et gestion
- Rusticité: la majorité des espèces évoquées tiennent entre -15 et -30 °C. C. persicifolia, C. glomerata et C. poscharskyana sont très rustiques; C. portenschlagiana est fiable jusqu’à -15/-20 °C en sol parfaitement drainé.
- Saison de floraison: pic fin printemps–début été, remontées possibles si l’on supprime les fleurs fanées. Panacher des formes précoces et tardives pour étaler la saison.
- Port et usages: tapissant (rocailles, murets), en coussin (bordures, bacs), dressé (massifs, bandes végétales).
- Origine écologique: alpines pour substrats pauvres et pierreux; prairiales pour massifs secs; méditerranéennes pour expositions chaudes et substrats minéraux.
- Comportement et maîtrise: choisir des variétés moins traçantes pour petites surfaces et réserver les plus conquérantes aux talus ou rocailles où l’expansion est un atout.
Les Campanula pour sol sec apprécient le plein soleil à la mi-ombre légère. En climat océanique et continental, le plein soleil convient si le sol est caillouteux et drainant; l’ombre claire l’après-midi est un plus en été caniculaire. Évitez les fonds de cuvette où l’humidité s’accumule en hiver; préférez pentes, talus ou buttes minérales pour l’écoulement. Protégez du vent desséchant par des murets, rochers ou plantations basses qui cassent la houle du vent sans créer une ombre excessive. En ville, profitez de l’inertie thermique des murs et pavages, mais pensez à l’îlot de chaleur: dosez l’ensoleillement pour éviter le « coup de four » estival sur les formes naines.
La clé du succès des Campanula en sol sec est un drainage exemplaire. Sur sols lourds, ameublissez à 25–30 cm et incorporez 30 à 50 % de matériaux minéraux selon la texture: sable grossier lavé, pouzzolane 3–8 mm, pierre ponce ou gravier roulé 4–10 mm. Dans un massif, créez des lits drainants: 5–8 cm de gravier au fond, puis un mélange terre/sable/pouzzolane (40/30/30) pour C. carpatica et C. portenschlagiana; pour C. persicifolia et C. glomerata, un mélange 50/25/25 (terre minérale/pouzzolane/sable) fonctionne très bien. Sur talus, exploitez la pente et évitez toute retenue d’eau au pied des plantations.
Le pH idéal des Campanula en sol sec est neutre à calcaire (6,8 à 8). Sur sol acide, un léger chaulage (dolomie finement broyée, 150–250 g/m²) à l’automne corrige la tendance. Évitez les amendements riches en azote et la matière organique fraîche, qui favorisent un feuillage tendre et gourmand en eau. Un apport minimaliste de compost mûr tamisé (une poignée par plant) suffit à la reprise. Complétez par un paillage minéral pour stabiliser la température et freiner les adventices.
Plantez idéalement au début du printemps (mars–avril) ou au début de l’automne (septembre–octobre) pour permettre un enracinement hors pics de chaleur. Étapes clés:
- Couvre-sol tapissants (C. portenschlagiana, C. poscharskyana): espacement 25–35 cm, soit 8–12 plants/m² selon vigueur.
- Touffes dressées (C. glomerata): 35–40 cm, 6–8 plants/m².
- Grandes dressées (C. persicifolia): 35–45 cm, 5–7 plants/m².
Le paillage minéral est le compagnon idéal des Campanula en sol sec. Une couche de 4–6 cm de gravillons clairs (calcaire, quartz, pouzzolane) limite l’évaporation, stabilise la température, freine les adventices et met en valeur les clochettes. Sur toitures, privilégiez les minéraux légers (pierre ponce, pouzzolane) et un géotextile anti-contamination. Pour rocailles, alternez blocs et gravillons afin de créer des ombres portées et des micro-refuges racinaires.
- Aromatiques et arbrisseaux: Thymus serpyllum, Thymus vulgaris, Santolina decumbens, Lavandula angustifolia 'Twickel Purple', Satureja spicigera.
- Vivaces structurelles: Achillea millefolium, Stachys byzantina 'Tiny Ears', Herbe à chat à fleurs blanches, Helianthemum apenninum, Dianthus nitidus.
- Graminées fines: Festuca glauca 'Uchte', Stipa tenuissima, Sesleria caerulea.
- Couvre-sol minéraux: Sedum spurium, Sedum rupestre, Sempervivum spp., Erigeron karvinskianus.
Palettes de couleurs et design: la Campanula bleue et mauve ressort à merveille sur paillage clair (calcaire, granit clair). Pour une scène apaisée, mariez bleus froids de C. persicifolia avec gris argenté de Stachys et panaches de Stipa. En contraste dynamique, combinez C. cochleariifolia 'Blaue Taube' avec Lavandula ‘Loddon Blue’ et Sedum ‘Chocolate Cherry’.
Une Campanula bien implantée se contente d’arrosages d’appoint lors d’épisodes caniculaires durables. L’irrigation localisée à bas débit (goutte-à-goutte, tuyau microporeux) est la plus efficace: 10–15 l/m² toutes les 10–14 jours en sol minéral pour des plants adultes, à ajuster selon exposition et vent. Pour jeunes plantations, viser une fréquence hebdomadaire sur 6–8 semaines, puis espacer. Arrosez tôt le matin; éviter les arrosages du soir en période chaude pour limiter les risques fongiques. Surveiller le comportement: un léger flétrissement diurne est normal si le redressement intervient le soir; un flétrissement matinal signale un besoin d’eau immédiat.
Optimisez la ressource en intégrant une récupération d’eau de pluie (cuve) dédiée, un programmateur simple sur la ligne d’appoint et des capteurs d’humidité de sol pour les projets pro. Un paillage minéral de granulométrie mixte (4–10 mm) améliore la rétention d’une fine humidité nocturne sans créer d’asphyxie.
- Sol lourd non corrigé: drainage insuffisant, collets asphyxiés, pourritures hivernales.
- Paillage organique épais: rétention d’humidité au collet, maladies cryptogamiques.
- Excès d’azote: feuillage mou, besoins en eau accrus, floraison réduite.
- Ensoleillement extrême sans acclimatation en climat chaud: brûlures foliaires sur formes naines.
- Arrosages fréquents et superficiels la première saison: racines superficielles, faible autonomie estivale.
La Campanula est simple à entretenir. Supprimez régulièrement les fleurs fanées (deadheading) pour prolonger la floraison, en particulier chez C. portenschlagiana. Après le pic (mi-juillet), un léger rabattage des pousses défleuries à 5–8 cm densifie les coussins et stimule une remontée. Sur les formes dressées (C. persicifolia, C. glomerata), coupez les hampes à ras dès qu’elles fanent pour maintenir un port net. En fin d’hiver, nettoyez les feuilles sèches et, au besoin, aérez très superficiellement le paillage minéral.
Les Campanula adaptées au sec demandent très peu d’engrais. Sur sol extrêmement maigre, un apport annuel au printemps d’un amendement organo-minéral faiblement azoté (type 4-6-8) ou une fine épaisseur de compost mûr tamisé (0,5–1 cm) suffit à soutenir la floraison sans « forcer » le feuillage. Les apports azotés solubles sont à proscrire: ils ramollissent les tissus et augmentent la demande en eau. En substrat très minéral (toiture, bac), un complément d’oligo-éléments (algues micronisées) en pulvérisation de début de saison peut prévenir des carences.
La division est la méthode la plus rapide pour les couvre-sol. Divisez C. portenschlagiana ou C. poscharskyana tous les 3–4 ans, au printemps ou début d’automne. Dégagez délicatement la touffe, séparez des éclats vigoureux avec racines et replantez en substrat drainant; arrosez pour caler la motte. Cette opération régénère le tapis et évite la fatigue florale.
Le semis convient très bien à C. persicifolia et C. glomerata. Semez en fin d’hiver–début printemps, à la lumière (graines fines, ne pas recouvrir), à 18–20 °C. Une stratification froide de 2–4 semaines peut homogénéiser la levée. Repiquez en mini-mottes puis en godets avant la mise en place. Pour des semis en place de C. rotundifolia dans une prairie pauvre, semez à l’automne sur sol nu légèrement griffé, plombez au rouleau.
Le bouturage de pousses basales est efficace sur plusieurs espèces tapissantes. Au printemps, prélevez des tiges non florifères avec talon, piquez en mélange très drainant (50 % sable/pouzzolane, 50 % terreau fin), brumisez légèrement jusqu’à l’enracinement sans excès d’humidité. Une mini-serre froide bien ventilée accélère la reprise.
Le principal risque pour la Campanula en sol sec reste l’excès d’eau. Les pourritures de collet et racines (pithium, phytophthora) surviennent en sols mal drainés ou sous paillage organique dense. Prévention: drainage minéral, arrosage mesuré, collet dégagé. Les pucerons colonisent parfois les hampes au printemps: un jet d’eau vif, du savon noir dilué ou la promotion d’auxiliaires (coccinelles, syrphes) suffisent dans la majorité des cas. Selon microclimat, limaces et escargots grignotent les jeunes pousses: piégeage, barrières minérales (graviers anguleux), arrosages matinaux et refuges pour carabes réduisent la pression. En canicule prolongée, des brûlures foliaires peuvent apparaître sur les formes naines exposées plein sud: augmentez l’épaisseur du paillage minéral, installez une ombre légère l’après-midi (voile, graminée compagne) ou arrosez ponctuellement le matin.
- Feuillage pâle et chlorose sur substrats excessivement calcaires et pauvres en fer disponible: corriger avec chélates de fer en arrosage ciblé, sans sur-corriger le pH.
- Tapis qui se creuse au centre (formes tapissantes): diviser et replanter des éclats périphériques, apporter un peu de substrat neuf drainant.
- Floraison avare: vérifier l’ensoleillement (au moins 5–6 h), alléger le paillage si trop épais et limiter les apports azotés.
- Fin hiver (février–mars): nettoyage des feuilles sèches, contrôle du paillage minéral, division si nécessaire.
- Printemps (avril–mai): plantation, semis, premier arrosage d’installation, apport minimal de compost si substrat très pauvre.
- Début été (juin–juillet): deadheading régulier; tuteurage discret sur C. persicifolia si site venté.
- Mi-été (juillet–août): léger rabattage après le pic floraison; arrosages d’appoint espacés si canicule.
- Automne (septembre–octobre): plantations d’automne, divisions, vérification du drainage avant l’hiver.
- Hiver (novembre–janvier): pas d’intervention hors surveillance sanitaire; éviter toute stagnation d’eau.
Oui, en pot drainé avec substrat minéral léger; privilégiez C. portenschlagiana, C. cochleariifolia; arrosages espacés et soucoupes vides.
Deadheading en saison; rabattage léger après le pic estival; nettoyage fin d’hiver; hampes dressées coupées à ras après floraison.
Oui, elle fournit nectar et pollen aux abeilles, bourdons et syrphes; sélectionnez des floraisons échelonnées pour soutenir la faune auxiliaire.
Très peu. Un voile de compost mûr au printemps en sol très pauvre suffit; éviter l’azote soluble.
La plupart des espèces recommandées l’aiment; seules quelques campanules de sous-bois préfèrent un sol plus frais et humifère.
Soleil à mi-ombre. En climat méditerranéen, lumière du matin et ombre claire l’après-midi pour les naines.
Certains couvre-sol s’étalent vite (C. poscharskyana, C. portenschlagiana). Utilisez des bordures minérales et divisez périodiquement pour les contenir.
Les campanules sont généralement considérées comme non toxiques pour l’homme et souvent pour les animaux domestiques; en cas de doute, éviter l’ingestion et consulter des sources locales.