Salvia 'Montagne de l'Hortus' - Sauge officinale à fleur rose
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Salvia 'Montagne de l'Hortus' - Sauge officinale à fleur rose

Cultivar vigoureux qui est intéressant pour sa luxuriante floraison roses. Condimentaire.

 

Origine : hybride probable de S. officinalis x S. fruticosa

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Caractéristiques des Salvia 'Montagne de l'Hortus' - Sauge officinale à fleur rose

Genre :
Salvia
Famille :
Lamiaceae
Cultivar :
Montagne de l'Hortus
Rusticité :
Résistant jusqu’à - 22 ºC
Taille (Haut. x Larg.) :
70 cm x 70 cm
Densité de plantation par m² :
2
Comestible :
Feuilles et fleurs comestibles
Parfum :
Feuillage très aromatique

Floraison

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Résistance à la sécheresse :
besoin en eau moyen
Hauteur en fleur :
70 cm à 1 m
Exposition :
soleil
Couleur :
rose
Nature du feuillage :
persistant
Période de floraison :
printemps
Plante parfumée :
feuillage aromatique
floraison parfumée
pH du sol :
Acide / Neutre (6.5 < Ph < 7.5)
Basique (calcaire Ph > 7.5)
Nature du sol :
drainant (caillouteux ou filtrant)
Zone de rusticité :
Z6 :  - 22°C à - 17°C
Type de plantes :
arbrisseau
Usage de la plante :
jardin sur gravier
mixed-border
nourrit les abeilles
pot et conteneur
pour la cuisine
Genre botanique :
Salvia

Salvia officinalis et Salvia lavandulifolia : cultiver la sauge pour jardins secs

 Salvia officinalis et Salvia lavandulifolia, les sauges incontournables des jardins secs

Canicules répétées, pluies irrégulières et restrictions d’arrosage poussent les jardiniers à repenser leurs palettes végétales. Dans ce nouveau paradigme, Salvia officinalis (sauge officinale) et S. lavandulifolia s’imposent comme les plantes signatures des jardins secs. Cette vivace méditerranéenne est à la fois sobre en eau, très décorative, durable, mellifère et utile en cuisine. Facile à cultiver dans un sol drainé et au plein soleil, la sauge structure les massifs xérophiles, nourrit les pollinisateurs et réduit drastiquement les besoins d’entretien, autant d’atouts recherchés par les particuliers et les entreprises du paysage.

 

Description, variétés et avantages écologiques de la sauge

Description botanique et cycle de vie

Salvia officinalis appartient à la famille des Lamiacées. C’est une sous-arbrisseuse persistante à semi-persistante selon le climat, formant une touffe dense de 40 à 70 cm de haut pour 40 à 60 cm d’envergure. Les tiges carrées, typiques des Lamiacées, se lignifient rapidement à la base. Les feuilles opposées, ovales à lancéolées, gaufrées et couvertes de poils fins, arborent un vert gris à argenté qui limite l’évaporation et capte la lumière. Au froissement, elles libèrent un parfum camphré témoignant d’une forte teneur en huiles essentielles.

La floraison de Salvia officinalis intervient de mai à juillet selon les régions. Les épis érigés portent des fleurs bleu violacé à calice pourpré, parfois blanches (‘Alba’) ou roses chez certains cultivars. Très nectarifères, elles attirent un cortège d’abeilles, bourdons et pollinisateurs sauvages. Après floraison, la plante produit de petits akènes. La sauge se ressème peu et reste parfaitement gérable dans un jardin. En sol bien drainé, sa rusticité atteint -15 °C à -18 °C. Elle tolère mieux un froid sec qu’un hiver doux et saturé d’eau. La vigueur est maximale les deux premières années, puis le port a tendance à se lignifier et à s’ouvrir si on ne la taille pas. Une taille d’entretien régulière prolonge la durée de vie, souvent de 4 à 6 ans, et encore davantage si l’on pratique des rajeunissements ciblés.

 

Points clés d’identification au jardin

- Feuillage gaufré gris-vert à argenté, aromatique et persistant.

- Port buissonnant arrondi, dense chez les variétés compactes.

- Fleurs bilabiées en épis, très visitées par les pollinisateurs.

- Tiges carrées, base lignifiée avec l’âge.

- Collet sensible à l’excès d’humidité, d’où l’importance d’un sol drainé.

 

Variétés et cultivars recommandés pour les jardins secs

Au-delà du type botanique, plusieurs cultivars de Salvia officinalis se montrent remarquables en jardin sec. Tous apprécient le plein soleil et un sol filtrant. Choisissez selon l’effet visuel, la vigueur et le contexte climatique.

 

- ‘Berggarten’ : grandes feuilles gris argent, port naturellement dense, aspect sculptural. Floraison discrète mais feuillage spectaculaire toute l’année. Idéale en bordures graphiques, massifs contemporains et potées sèches.

 

- ‘Purpurascens’ : feuillage pourpré à reflets violacés, magnifique en contraste avec des graminées blondes et des feuillages argentés. Bonne vigueur au soleil.

 

- ‘Icterina’ : panachure jaune et vert très lumineuse, parfaite pour éclairer un massif minéral. Un peu plus sensible au froid humide, à installer au sec et à l’abri des vents froids.

 

- ‘Crispa’ : grandes feuilles gris argent naturellement ondulées, aspect sculptural. Floraison discrète mais feuillage spectaculaire toute l’année. Idéale en bordures graphiques, massifs contemporains et potées sèches.

 

- ‘Alba’ : floraison blanche élégante, pour des ambiances sobres et contemporaines. S’accorde bien avec ardoises, gabions et paillages minéraux gris.

 

- ‘Nazareth’ : port bas et serré et feuillage gris cendré, excellent en bordures et en toitures végétalisées intensives légères.

 

- ‘Extrakta’ : sélection riche en huiles essentielles, pour usages culinaires et aromatiques intensifs.

 

- ‘Flocon de Neige’ : forme compacte à feuillage gris-argent, très adaptée aux petits espaces et aux jardinières.

 

Salvia lavandulifolia (souvent appelée sauge d’Espagne) : feuillage plus étroit, parfum fin, excellente xérophile en terrains pierreux.

 

- ‘Montagne de l'Hortus’ : floraison rose élégante, pour des ambiances méditerranéennes et contemporaines.

 

Conseils de choix

- Pour la sécheresse extrême : privilégiez les formes argentées (Salvia lavandulifolia 'Roquefure', ‘Château Cathare’).

- Pour illuminer un massif : panachées (‘Icterina’, ‘Purpurascens’) en sol très drainé.

- Pour cuisine et arômes puissants : type botanique, ‘Extrakta’, Salvia lavandulifolia subsp. blancoana.

- Pour bacs et bordures linéaires : variétés compactes (‘Nazareth’, S. lavandulifolia).

 

Adaptations à la sécheresse et conditions de rusticité

Salvia officinalis est une plante xérophile. Son duvet foliaire et sa cuticule épaisse limitent l’évapotranspiration. Le gaufrage des feuilles augmente la résistance stomatique et protège des vents desséchants. Le métabolisme aromatique décourage les herbivores et contribue à la résilience face aux stress abiotiques. Le système racinaire, fasciculé et bien ancré, explore efficacement les horizons superficiels et moyens. Il préfère les textures filtrantes, caillouteuses et pauvres aux sols profonds mais lourds.

Côté rusticité, la sauge officinale résiste à -15 °C à -18 °C si l’eau ne stagne pas. Les risques réels proviennent des hivers détrempés et des remontées capillaires en sols argileux. Un paillage minéral (pouzzolane, gravier, ardoise concassée) protège la couronne en évitant la macération. Le pH optimal se situe entre 6,5 et 8. Elle tolère les sols calcaires, marneux et caillouteux. En terroirs acides, un léger apport de calcaire broyé ou de cendres de bois au printemps peut rééquilibrer le pH.

 

Rôle écologique : pollinisateurs, biodiversité et faible empreinte hydrique

La floraison mellifère de Salvia officinalis constitue une ressource alimentaire pour abeilles domestiques et sauvages, bourdons et syrphes. En massifs secs, la sauge structure des micro-habitats chauds et secs propices aux auxiliaires, notamment araignées et hyménoptères solitaires lorsque le paillage minéral reste visible. Elle s’intègre idéalement à des communautés xérophiles (thym, lavande, santoline, cistes, phlomis) qui augmentent la diversité florale sur une longue saison.

En gestion différenciée, Salvia officinalis affiche une empreinte hydrique minimale. Elle remplace avantageusement des annuelles gourmandes en eau, réduisant arrosages, fertilisation, désherbage et passage d’entretien. En ville, elle favorise une trame verte résiliente, attractive pour les pollinisateurs, sans coûts d’eau récurrents.

 

Techniques de culture et entretien pour jardins secs

Choix du site, sol et exposition

La sauge officinale exprime son meilleur potentiel au plein soleil. La mi-ombre chaude est tolérée dans les régions très chaudes, mais elle réduit la concentration aromatique et la compacité du port. Recherchez des situations ouvertes, sèches, ventilées, avec un sol filtrant.

- Sol idéal : sablo-limoneux, caillouteux, éboulis, talus, massifs surélevés. Les buttes et rocailles améliorent naturellement le drainage.

- Sols lourds : évitez les argiles compactes non amendées. Corrigez avec 30 à 50 % de matériaux minéraux (sable grossier, pouzzolane 7/15, gravier roulé) sur 30 à 40 cm d’épaisseur dans la zone de plantation. Travaillez en période sèche pour ne pas tasser.

- pH : tolérance de 6,5 à 8. En sol trop acide, une petite dose de calcaire broyé, dolomie ou cendres de bois au printemps peut suffire. Adaptez après test pH.

- Vent : le vent desséchant ne pose pas de problème en sol drainé. Abritez toutefois les variétés panachées des vents froids hivernaux.

 

Astuce climat

- Méditerranéen : privilégiez une plantation d’automne pour un enracinement profond avant l’été suivant.

- Océanique humide : rehaussez les massifs, drainez généreusement, paillage minéral obligatoire.

- Continental / montagne : choisissez les formes compactes, protégez du gel par un paillis minéral et évitez l’eau stagnante.

 

Plantation pas à pas (périodes, préparation, espacement)

La meilleure période de plantation de Salvia officinalis s’étend d’août à octobre et de mars à mai selon région. En climat sec, préférez l’automne, sol encore chaud et pluies de saison.

  1. Préparation du trou : creusez une fosse 2 à 3 fois plus large que la motte. Évitez d’enterrer le collet. En sol douteux, prévoyez 5 à 8 cm de graviers au fond.
  2. Amendements : mélangez la terre avec du sable grossier et de la pouzzolane (jusqu’à 50 % du volume en sols lourds). Évitez compost frais et engrais azotés.
  3. Mise en place : positionnez la motte avec le collet affleurant, voire 1 à 2 cm au-dessus du niveau fini pour favoriser l’écoulement de l’eau.
  4. Arrosage d’installation : arrosez abondamment à la plantation pour chasser les poches d’air, puis laissez sécher entre deux arrosages.
  5. Espacement : 40 à 50 cm entre plants en massif, 30 à 35 cm en bordure. Densité indicative 4 à 6 sujets/m² pour un effet de masse. En pot, choisissez un contenant de 25 à 35 cm de profondeur avec 3 à 5 cm de drainage (billes d’argile ou graviers).

 

Notre démarche : Au GAEC Senteurs du Quercy, chaque plante est cultivée en conteneur de 1,4 L anti-chignon BAMAPLAST pour un enracinement optimum. Le mélange utilisé est composé d'un terreau drainant à base de fibre de bois utilisable en agriculture biologique et enrichi en terre végétale non traitée afin de stimuler le microbiome (les bactéries et champignons) du sol ainsi permettre la mise en place de mycorhizes pour une meilleure reprise et une meilleur résilience de vos plantes. Le paillage en fibre de coco pour l'économie d'eau et la non utilisation de produits phytosanitaires complète notre engagement en faveur d'une production adaptée à notre époque : une solution durable, esthétique et performante pour vos plantes de terrain sec.

 

Substrat type pour bacs et toitures intensives

- 40 % matériaux poreux (pouzzolane, pierre ponce, brique concassée)

- 30 % sable grossier ou gravier fin

- 30 % compost mûr tamisé ou terre végétale légère

Objectif : structure aérée, séchage rapide, réserve utile limitée mais suffisante pour éviter les à-coups.

 

Arrosage, paillage et gestion de la sécheresse

L’enjeu n’est pas d’arroser souvent, mais juste ce qu’il faut pour installer le système racinaire de Salvia officinalis. En conditions adaptées, la sauge devient quasi autonome.

- Phase d’installation (8 à 12 semaines) : un arrosage copieux et espacé suffit. Comptez 5 à 10 L par plant selon la taille, tous les 7 à 15 jours, en laissant sécher la zone racinaire entre deux apports. Arrosez en fin de journée, en visant le pied.

- Après le premier été : en climat tempéré et sol drainé, l’arrosage peut être nul. En cas de sécheresse prolongée, 1 arrosage profond toutes les 3 à 4 semaines stabilise la plante sans pousse molle.

- Paillage : préférez 4 à 6 cm de paillage minéral (pouzzolane, graviers, ardoise concassée). Il limite l’évaporation, évite la macération du collet et amplifie l’esthétique minérale. Évitez les paillages organiques épais au contact de la base de la plante, surtout en hiver.

 

Taille, fertilisation et entretien annuel

La taille maîtrise le port, stimule le feuillage neuf et retarde le vieillissement du bois.

- Quand tailler : après floraison (été) pour garder un aspect net, ou fin d’hiver (mars) en climat froid. Évitez de tailler avant des gels forts.

- Comment : rabattez d’un tiers les pousses de l’année. Ne taillez pas dans le vieux bois dépourvu de yeux visibles. Pincez légèrement les jeunes pousses au printemps pour densifier.

- Rajeunissement : tous les 3 ans, renouvelez en 2 temps. Rabattez la moitié du buisson la première année, l’autre moitié l’année suivante, pour conserver du feuillage en permanence.

- Fertilisation : frugalité de rigueur. Un fin apport de compost mûr tamisé au printemps suffit. En sol acide, une poignée de cendre de bois bien refroidie peut corriger le pH. Évitez tout excès d’azote qui rend la plante tendre, moins aromatique et plus sensible au gel.

 

Multiplication : bouturage, division, marcottage et semis

- Bouturage herbacé (juin-août) : prélevez des extrémités non florifères de 6 à 8 cm. Supprimez les feuilles basses, poudrez d’hormone si besoin et repiquez dans un mélange très drainant (50 % perlite/pouzzolane + 50 % fibre de coco). Maintenez humide mais jamais détrempé, à 18-22 °C. Enracinement en 3 à 5 semaines.

- Bouturage semi-aoûté (fin été-début automne) : réussite élevée pour les variétés panachées, avec hivernage hors gel et arrosage minimal. - Marcottage : plaquez une tige basse au sol, incisez légèrement, maintenez avec une agrafe et recouvrez d’un mélange drainant. Séparez au printemps suivant.

- Division : possible au printemps sur des souches non trop lignifiées. Moins courante sur vieux sujets.

- Semis (printemps, 18-20 °C) : utile pour le type botanique, 12 à 16 semaines jusqu’au plant. Les cultivars panachés ne sont pas fidèles au semis, préférez les boutures.

 

Principaux ravageurs et maladies et solutions adaptées aux jardins secs

En conditions sèches et aérées, Salvia officinalis rencontre peu de problèmes.

- Oïdium : possible en fin d’été sur plantes trop serrées ou trop arrosées. Prévention par espacement, taille d’aération et arrosage au pied. Traitement possible au soufre mouillable si nécessaire.

- Pourriture du collet (Phytophthora, Botrytis) : liée à l’eau stagnante. Solution : drainage renforcé, paillage minéral, suppression des arrosages fréquents.

- Pucerons, aleurodes, acariens : sporadiques. Gestion par pulvérisations de savon noir, huiles végétales ou introduction d’auxiliaires en production. Favorisez la faune auxiliaire au jardin. - Cicadelles et bave de coucou (éphippigères/spittlebugs) : généralement sans gravité. Rincez au jet si l’esthétique gêne.

- Gastéropodes : peu intéressés par les feuillages aromatiques, faibles dégâts en jardin sec.

 

Erreurs fréquentes à éviter

- Enterrer le collet ou pailler avec du BRF au pied en hiver.

- Installer en sol lourd sans drainage minéral.

- Sur-arroser et fertiliser à l’azote, au détriment des arômes et de la rusticité.

- Tailler dans le vieux bois dépourvu de bourgeons actifs.

 

Utilisations paysagères et culinaires

Usages ornementaux et associations de plantes pour massifs secs

Salvia officinalis apporte une architecture arrondie, des textures feutrées et une floraison verticale aux jardins secs. Son feuillage gris-vert joue les liants entre minéral et végétal, tout en renforçant l’impression de fraîcheur visuelle, même sous forte chaleur.

Associations gagnantes

- Graminées xérophiles : Eragrostis trichodes, Pennisetum orientale, Fétuque du MaireHelictotrichon sempervirens pour le mouvement et la lumière.

- Vivaces pastel et bleutées : Gaura, Nepeta, Achillea, Perovskia (Salvia yangii), EryngiumVerbascum pour une longue saison d’intérêt.

- Aromatiques et sous-arbrisseaux : Lavandula, Thymus, Santolina, Rosmarinus (Salvia rosmarinus), CistusPhlomis pour la cohérence méditerranéenne et la palette parfumée.

- Feuillages argentés : Artemisia, BallotaConvolvulus cneorum pour renforcer l’effet sec et lumineux.

Idées de compositions pour 5 m²

- Palette argentée contemporaine (plein soleil, paillage ardoise) : 5 Salvia officinalis ‘Berggarten’, 7 Festuca glauca 'Uchte', 3 Artemisia ‘Powis Castle’, 3 Perovskia 'Little Spire', 5 Stachys cretica. Densité aérée, lignes nettes, entretien minimal.

- Contrastes pourpre-or (sol drainé, gravier beige) : 5 Salvia ‘Purpurascens’, 3 Achillea ‘Safran’, 5 Stipa tenuissima, 3 Erysimum ‘Bowles’s Mauve’, 3 Sedum spectabile. Saison longue, contrastes vibrants.

- Bordure sèche parfumée (allée plein sud) : 7 Salvia ‘Nazareth’, 5 Thymus ciliatus, 5 Lavandula angustifolia ‘Elisabeth’, 5 Santolina chamaecyparissus 'Nana'. Taille annuelle, floraison et parfums.

- Jardin minéral graphique (gabions, dallage) : 5 Salvia officinalis ‘Alba’, 3 Phlomis lycia, 3 Echinops ritro subsp. ruthenicus, 3 Helictotrichon sempervirens, 3 Cistus x crispatus 'Warley Rose'. Contraste fleurs blanches/ardoise, effet durable.

Conseils de mise en scène

Répétez des taches de 3 à 5 sujets de Salvia officinalis ou S. lavandulifolia pour éviter l’effet “boule isolée”. Rythmez les lisières de massif avec des variétés compactes. Laissez affleurer le paillage minéral entre les touffes pour un rendu soigné et une meilleure hygiène du collet.

Aménagements spécifiques : toitures végétales, bacs et bordures sèches

- Toitures intensives légères (substrat > 20-25 cm) : pleine lumière, substrat très minéral (≥60 % matériaux poreux). Fixation solide, quelques arrosages d’installation. Exposition au vent desséchant bien tolérée si le drainage est parfait.

- Bacs urbains : contenants profonds et percés, couche drainante généreuse, substrat filtrant. L’été urbain intensifie la chaleur et la réverbération : arrosages d’installation incontournables. Hivernez les bacs à l’abri des eaux stagnantes.

- Bordures brûlantes : le long des façades sud, la sauge officinale reste compacte avec une taille annuelle. Évitez la concurrence racinaire des arbustes gourmands en eau.

 

Utilisations culinaires, récolte et conservation

En cuisine, Salvia officinalis relève les viandes blanches, farces, fromages, sauces et beurres composés. Son arôme soutenu supporte les cuissons brèves au beurre ou à l’huile d’olive.

Idées gourmandes

- Beurre de sauge pour gnocchi/ravioli : faites fondre du beurre jusqu’au noisette, jetez des feuilles de sauge, nappez immédiatement la pâte. Ajoutez zeste de citron et poivre.

- Saltimbocca express : escalopes de veau, feuilles de sauge et jambon cru, poêlées à feu vif, déglaçage au vin blanc.

- Légumes rôtis : patate douce, potimarron, carotte, sauge et ail entiers, huile d’olive, four chaud.

- Marinade pour volailles/grillades : sauge, citron, ail, huile d’olive, 2 à 4 heures au frais.

Récolte et conservation

- Quand récolter : le matin, par temps sec, juste avant floraison pour un parfum au sommet. Prélevez régulièrement pour densifier le port.

- Séchage : à l’ombre, dans un courant d’air. Conservez entières en bocal opaque. Arôme optimal 6 à 9 mois.

- Congélation : feuilles entières ou hachées dans un peu d’huile, en petites portions. Consommez rapidement s’il s’agit d’huile aromatisée, conservez au froid.

- Précautions : évitez les préparations d’huile infusée stockées à température ambiante.

Usages traditionnels et précautions

La sauge officinale est traditionnellement utilisée en infusion digestive et pour ses propriétés antiseptiques. Son huile essentielle contient des cétones (dont la thuyone). Évitez les cures prolongées et l’usage chez la femme enceinte ou allaitante, les enfants et les personnes souffrant de troubles neurologiques. Les huiles essentielles ne doivent pas être ingérées sans avis médical. En cas de doute, demandez l’avis d’un professionnel de santé.

 

FAQ express — Réussir Salvia officinalis en jardin sec -

Faut-il arroser souvent la sauge officinale ?

Non. Des arrosages d’installation copieux et espacés pendant 8 à 12 semaines suffisent. Ensuite, 0 à 1 arrosage profond par mois en sécheresse prolongée.

 

Sol argileux, que faire ?

Allégez massivement (30 à 50 % de minéral), plantez sur butte, paillis minéral et évacuation de l’eau vers l’aval.

 

Quand tailler ?

Après floraison ou en fin d’hiver, en rabattant d’un tiers sans toucher au vieux bois.

 

Sauge en pot, possible ?

Oui en contenant profond (≥25-35 cm) avec substrat minéral, arrosages d’installation et protection contre l’eau stagnante en hiver.

 

La sauge attire-t-elle les abeilles ?

Oui, Salvia officinalis est très mellifère et favorable aux pollinisateurs.

 

Calendrier d’entretien synthétique

- Janvier-février : surveiller l’humidité, protéger du gel humide (paillage minéral). Pas d’apports d’eau inutiles.

- Mars-avril : taille de remise en forme en climat froid, apport minimal de compost mûr, plantations de printemps.

- Mai-juin : floraison, désherbage léger, arrosages espacés si installation récente.

- Juillet-août : éventuellement rabattage post-floraison, 1 arrosage profond mensuel en sécheresse prolongée.

- Septembre-octobre : plantations d’automne, boutures, paillage minéral, corrections de drainage.

- Novembre-décembre : éviter tout paillis organique au collet, vérifier l’évacuation des eaux.

 

Avantages économiques et environnementaux

- Économie d’eau : un massif sec bien conçu avec Salvia officinalis consomme jusqu’à 60-80 % d’eau en moins qu’un massif d’annuelles traditionnelles.

- Faible maintenance : 1 à 2 tailles légères/an, désherbage réduit grâce au paillage minéral.

- Résilience : tenue en période de canicule, intérêt décoratif et aromatique malgré les restrictions d’arrosage.

- Biodiversité : ressource nectarifère, refuge pour auxiliaires, cohérence avec une gestion différenciée.

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