Centranthus ruber 'Albus' - Valeriane des murs blanche - Lilas d 'Espagne
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Centranthus ruber 'Albus' - Valériane des murs blanche - Lilas d 'Espagne

Fleurs blanches avec des feuilles semi-persistantes vert bleuté.

Floraison généreuse.

Se ressème facilement en terrain drainé.

 

Facile à cultiver. Elle fleurit tout l'été si l'on prend soin de couper les fleurs fanées. Elle est appréciée des abeilles.

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Caractéristiques des Centranthus ruber 'Albus' - Valériane des murs blanche - Lilas d 'Espagne

Genre :
Centranthus
Espèce :
ruber
Famille :
Caprifoliaceae
Cultivar :
Albus
Rusticité :
Résistant jusqu’à - 34 ºC
Taille (Haut. x Larg.) :
60 cm x 30 cm
Densité de plantation par m² :
4

Floraison

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Résistance à la sécheresse :
besoin en eau faible
Hauteur en fleur :
50 à 70 cm
Exposition :
soleil
Couleur :
blanche
Nature du feuillage :
semi-persistant
Période de floraison :
printemps
été
pH du sol :
Acide / Neutre (6.5 < Ph < 7.5)
Basique (calcaire Ph > 7.5)
Nature du sol :
drainant (caillouteux ou filtrant)
Zone de rusticité :
Z5 :  - 28°C à - 23°C
Type de plantes :
plante vivace
Usage de la plante :
jardin sur gravier
mixed-border
nourrit les abeilles
Genre botanique :
Centranthus

Centranthus ruber (valériane rouge, souvent confondue avec la coquelourde) : conseils pratiques

Pourquoi choisir Centranthus ruber pour les jardins secs ?

Centranthus ruber, aussi appelé valériane rouge, centranthe rouge ou lilas d’Espagne, est une vivace xérophile emblématique des scènes méditerranéennes et des jardins secs contemporains. Remarquée pour sa floraison longue et généreuse du printemps au début de l’automne, elle affiche des inflorescences légères et nectarifères, déclinées en rouge, rose et blanc. Son aptitude à prospérer dans les sols pauvres, caillouteux et calcaires, ainsi que sa résilience dans les fissures de murets ou sur talus arides, en fait une plante de choix pour réduire l’arrosage et la maintenance. Attention à la confusion fréquente avec la “coquelourde” (Lychnis/Silene coronaria), autre vivace de jardins secs : ces deux plantes sont différentes, tant par leur botanique que par leur port et leur entretien.

 

Caractéristiques botaniques et intérêt écologique

Centranthus ruber : identification, variétés, origines et rôle écologique

Origine, histoire et diffusion

Originaire des régions méditerranéennes (Sud de l’Europe, Afrique du Nord), Centranthus ruber s’est largement naturalisée dans de nombreuses zones tempérées à climat doux, notamment sur littoraux rocheux, murs anciens et talus pierreux. Elle a été introduite dans les jardins pour sa floribondité et sa frugalité, puis s’est échappée de culture dans des contextes favorables. Aujourd’hui, on la rencontre fréquemment dans les paysages urbains et ruraux, où elle ponctue les maçonneries et les friches minérales de touches colorées du début de l’été à l’automne.

 

Description morphologique et cycle de vie

Centranthus ruber est une vivace basale à souche progressivement lignifiée, d’allure semi-arbustive. En climat doux, le feuillage est persistant à semi-persistant ; ailleurs, la partie aérienne peut disparaître en hiver pour repartir vigoureusement au printemps. La touffe arrondie atteint 40 à 90 cm de haut pour 40 à 60 cm d’étalement. Les tiges, dressées et très ramifiées, portent des feuilles opposées, entières, ovales à lancéolées, d’un vert glauque parfois légèrement charnu. La floraison, atout majeur de l’espèce, intervient de mai-juin jusqu’à septembre selon les régions, en panicules terminales aériennes. Chaque petite fleur tubulaire munie d’un éperon s’ouvre en étoile et attire une grande diversité de pollinisateurs. Les akènes plumeux qui suivent assurent une dissémination efficace, expliquant la propension au semis spontané. La plante se pérennise facilement, se renouvelle par semis, et affiche une longévité de 5 à 7 ans et plus si le sol est pauvre, minéral et très drainant.

 

Variétés, couleurs 

La palette de Centranthus ruber s’organise autour de trois teintes principales, adaptées à de multiples ambiances :

- ‘Coccineus’ (ou ‘Atrococcineus’) : rouge carmin à rouge framboise, très visible en paysage, idéal pour dynamiser une façade ou structurer un talus.

- espèce type certaines fois nommé ‘Roseus’ : rose tendre à rose moyen, parfait pour adoucir un massif avec des feuillages argentés et des floraisons bleues.

- ‘Albus’ : blanc pur, éclatant en soirée, très efficace pour éclairer les scènes minérales et les murets sombres.

On rencontre ponctuellement des sélections nommées comme ‘Pretty Betsy’ (rosé soutenu) ou ‘Snowcloud’ (blanc). En sol riche ou à mi-ombre, la plante peut “filer”, avec des tiges plus longues et moins tenues ; la meilleure tenue s’obtient en plein soleil, sur substrat drainant et modérément pauvre.

 

Besoins climatiques et types de sol

Plante de plein soleil, Centranthus ruber tolère très bien chaleur et vent, y compris les embruns littoraux. Elle préfère les sols drainants, pauvres à modérément fertiles, caillouteux, souvent calcaires. Le pH optimal est neutre à alcalin, mais un pH légèrement acide est toléré si le drainage est irréprochable. L’eau stagnante hivernale est son principal facteur d’échec. Côté rusticité, elle supporte généralement -12 à -15 °C en sol drainé et exposition favorable (pied de mur plein sud en climat continental). En régions froides, une couverture minérale (pouzzolane, gravier) favorise la pérennité de la souche.

 

Rôle écologique et attractivité pour la faune

Très mellifère et nectarifère, Centranthus ruber attire abeilles sauvages, abeilles domestiques, syrphes et papillons, dont le spectaculaire sphinx colibri (Macroglossum stellatarum). Sa longue période de floraison constitue une ressource continue en été, période parfois pauvre en nectar. Les touffes fournissent un micro-habitat dans les milieux minéraux, et les graines peuvent intéresser quelques granivores opportunistes. Dans une composition de jardin sec, elle s’insère parfaitement dans une séquence de floraisons étalées qui soutient la biodiversité tout en réduisant l’arrosage. D’un point de vue sanitaire, la plante est généralement considérée comme non problématique au jardin ; comme pour la plupart des ornementales, évitez l’ingestion et sensibilisez les enfants.

 

Clarification botanique : valériane rouge versus coquelourde

La confusion entre Centranthus ruber (valériane rouge) et la “coquelourde” (Lychnis/Silene coronaria) est fréquente. La coquelourde présente un feuillage gris argenté duveteux et de larges fleurs à cinq pétales, le plus souvent magenta vif ; elle appartient au genre Silene et non à Centranthus. Centranthus ruber, au contraire, a un feuillage glauque lisse et des corymbes de petites fleurs tubulaires étoilées, avec éperon caractéristique. Leurs usages paysagers se rejoignent en jardins secs, mais ce sont deux plantes distinctes aux gestions culturales différentes.

 

Plantation et entretien pour un résultat durable

Comment planter, multiplier et entretenir Centranthus ruber en jardins secs

Choix du lieu et préparation du sol

Installez Centranthus ruber en plein soleil (au moins 6 heures d’ensoleillement direct par jour) pour assurer compacité, floribondité et bonne tenue. En climat chaud, une ombre légère en fin d’après-midi est tolérée mais non nécessaire. Le sol doit être très drainant : en terrain compact, incorporez 30 à 50 % de matériaux minéraux (gravier roulé 4/8, pouzzolane, sable grossier) sur 25 à 30 cm de profondeur. Évitez les amendements organiques riches qui stimulent la végétation au détriment des fleurs et augmentent le risque de verse et de pourridié. En sol très pauvre, un mince apport de compost mûr tamisé (1 à 2 litres par plant) suffit à la reprise sans nuire à la sobriété du système. En climat humide ou sur argile, créez une butte ou une rocaille surélevée de 15 à 30 cm, et préférez un paillage minéral clair qui stabilise la température, limite les adventices et favorise des semis spontanés facilement maîtrisés.

Test pratique du drainage

Avant la plantation, réalisez un test simple : creusez un trou de 30 cm de profondeur, remplissez-le d’eau. S’il se vide en moins d’une heure, le drainage est correct ; entre 1 et 3 heures, améliorez le drainage (apports minéraux, surélévation) ; au-delà de 3 heures, évitez la plantation en pleine terre sans remaniement profond, et privilégiez bac/rocailles surélevées.

Techniques de plantation et calendrier (amateur et pro)

La meilleure période de plantation est l’automne (septembre à novembre) en climat doux, ou le printemps (mars à mai) ailleurs, hors périodes de gel. Plantez au niveau du collet, sans enterrer la base ligneuse, et arrosez copieusement au moment de la mise en place pour chasser l’air des cavités. Laissez ensuite sécher entre deux arrosages, dès que les racines s’installent.

- Espacements et densités

Bordure aérée : 40 à 50 cm entre chaque plant. Effet couvre-sol rapide en massif : 4 à 6 plants/m² selon la vigueur locale. Niches de muret : comblez les poches de substrat minéral, tassez légèrement et plantez serré pour un effet “spontané” maîtrisé.

- Paillage adapté

Privilégiez 5 à 7 cm de paillage minéral (graviers, pouzzolane). Évitez les paillis organiques épais qui conservent l’humidité et enrichissent excessivement le sol. Les granulométries mixtes 4/8 + 8/16 donnent un rendu naturel et stable.

 

Notre démarche :

Au GAEC Senteurs du Quercy, chaque plante est cultivée en conteneur de 1,4 L anti-chignon BAMAPLAST pour un enracinement optimum. Le mélange utilisé est composé d'un terreau drainant à base de fibre de bois utilisable en agriculture biologique et enrichi en terre végétale non traitée afin de stimuler le microbiome (les bactéries et champignons) du sol ainsi permettre la mise en place de mycorhizes pour une meilleure reprise et une meilleur résilience de vos plantes. Le paillage en fibre de coco pour l'économie d'eau et la non utilisation de produits phytosanitaires complète notre engagement en faveur d'une production adaptée à notre époque : une solution durable, esthétique et performante pour vos plantes de terrain sec.

 

Arrosage, fertilisation et gestion de la sécheresse

Frugale, la centranthe n’aime pas les excès d’eau. Après l’arrosage d’installation, contentez-vous d’un appoint modéré le premier été : 10 à 15 litres par plant toutes les 2 à 3 semaines en absence de pluie, en sol très drainant. À partir de la deuxième année, l’irrigation peut cesser en climat tempéré ; intervenez seulement en vagues de chaleur prolongées si vous souhaitez maintenir une floraison soutenue. En pot, laissez sécher la moitié supérieure du substrat entre deux arrosages, plutôt qu’un apport fréquent et léger.

Côté fertilisation, abstenez-vous d’apports réguliers : un sol pauvre garantit un port compact et florifère. Les excès d’azote allongent les tiges et diminuent la tenue au vent. En bac, une micro-fertilisation à libération lente au printemps (dose conservatrice) peut suffire, mais de nombreux sujets se satisfont d’un substrat minéral bien conçu sans fertilisation annuelle.

 

Taille, entretien post-floraison et calendrier saisonnier

- Fin d’hiver (février-mars) : rabattez les touffes à 10–15 cm si elles sont dégingandées ou dégarnies à la base. Nettoyez les débris pour limiter l’humidité stagnante.

- Printemps (avril-mai) : palissez éventuellement dans les sites venteux, désherbez au pied, ajustez le paillage minéral si nécessaire.

- Été (juin-juillet) : supprimez au fur et à mesure les inflorescences fanées pour prolonger la floraison. Après le premier grand pic, une taille douce à 1/3 de la hauteur favorise une remontée uniforme.

- Fin d’été/début d’automne : si vous souhaitez limiter les semis spontanés, coupez les têtes avant la mise à graine ; sinon, laissez quelques panicules mûrir pour le renouvellement naturel du massif.

- Tous les 3 à 5 ans : renouvelez partiellement en favorisant des semis bien placés, supprimez les sujets trop ligneux, et comblez les vides avec de jeunes plants.

 

Multiplication : semis, boutures, division

- Semis

La centranthe se ressème d’elle-même. Pour un semis contrôlé, récoltez les graines brunes et sèches en fin d’été, semez au printemps ou à l’automne, en surface ou très peu recouvertes : la lumière facilite la germination. Substrat : sable grossier + terreau tamisé, très drainant. Gardez humide sans excès, germination en 2 à 4 semaines selon température. Repiquez ou éclaircissez à 40 cm.

- Boutures

La division de souche est rarement pratique (tissus charnus, base ligneuse). Préférez les boutures de tiges non florifères au printemps : 8–10 cm, coupe sous un nœud, éliminez les feuilles basales, plantez dans un mélange drainant (1/2 sable grossier, 1/2 perlite/terreau léger), sous ambiance douce lumineuse, sans chaleur excessive. Enracinement en 3 à 5 semaines.

- Repiquage de semis spontanés

En fin d’hiver ou au printemps, prélevez les jeunes semis installés au mauvais endroit (joints friables, bordures) avec une gouge et replanter les au bon emplacement. Arrosez une fois à la reprise.

 

Problèmes courants, maladies et prévention

Centranthus ruber est peu sujette aux maladies si le drainage est bon. Principaux risques :

- Pourridié de collet en sol humide : amélioration du drainage, paillage minéral, arrosages espacés.

- Oïdium en fin d’été sur sujets surdensifiés : éclaircissage, taille légère et bonne aération.

- Limaces/escargots sur jeunes semis après pluie : paillage minéral grossier, désherbage régulier et pièges passifs suffisent généralement.

- Verse en sol riche : réduire la fertilité, tailler pour compacter, associer à des graminées tuteurs naturelles.

- Gel intense : parties aériennes détruites ponctuellement ; la souche repart au printemps si elle est saine et au sec.

 

Risques d’échappement et invasivité : prévention responsable

La valériane rouge se naturalise aisément sur talus, friches, berges et falaises. Dans certaines zones hors de son aire (côtes atlantiques, Méditerranée, îles Britanniques, côte pacifique d’Amérique du Nord), elle peut s’installer dans les maçonneries anciennes ou sur habitats rocheux sensibles. Mesures de bon sens :

- Coupez les inflorescences avant la montée à graine dans les sites sensibles.

- Évitez la plantation au contact d’habitats protégés, de falaises de nidification ou de murs patrimoniaux aux joints friables ; préférez des poches dédiées et contrôlées.

- Utilisez un paillage minéral plutôt qu’organique (limite l’implantation durable des semis).

- Programmez un passage annuel de contrôle des semis périphériques en espaces publics.

 

Intégration paysagère

Utiliser Centranthus ruber dans les projets de jardins secs et d’aménagements

Associations végétales et compositions durables

Centranthus ruber est un pilier des ambiances méditerranéennes et prairies sèches. Son style léger et sa floraison aérienne offrent un contraste idéal avec les feuillages argentés et aromatiques :

- Lavandes (Lavandula angustifolia, L. x intermedia), santolines (Santolina chamaecyparissus), immortelles d’Italie (Helichrysum italicum), armoises (Artemisia ‘Powis Castle’), germandrées (Teucrium chamaedrys).

- Graminées fines : Stipa tenuissima (Nassella tenuissima), Festuca glauca, Lygeum spartum, Miscanthus sinensis 'Gracillimus' pour une verticalité dorée.

- Floraisons bleues et mauves qui dialoguent avec rouges/roses : nepetas, perovskias (Salvia yangii), sauges ornementales (Salvia nemorosa, S. greggii), caryoptéris.

- Camaïeux doux : ‘Roseus’ avec achillées jaunes (‘Moonshine’), euphorbes (Euphorbia characias subps. wulfenii), gauras (Oenothera)cistes et phlomis herbacés.

Astuce palette : limitez à une ou deux couleurs dominantes de Centranthus ruber par zone pour assurer une lecture paysagère claire, et réservez une troisième teinte pour ponctuer ou créer des transitions.

 

Applications : rocailles, talus, murs, bacs, toitures végétalisées

- Rocailles et talus : plantez en poches de substrat minéral pour que la centranthe colonise les interstices et stabilise visuellement les pentes. Sa trame répétée crée un motif lisible de loin.

- Murets et fissures : iconique sur murs de soutènement et façades anciennes ; implantez dans des anfractuosités garnies d’un mélange pierreux drainant. Protégez les maçonneries fragiles en ciblant des poches dédiées afin de préserver l’intégrité des joints.

- Bacs et jardinières : réussite en contenant dès 15–20 litres, substrat drainant (1/2 minéral 1/2 terreau léger), arrosage parcimonieux. Associez-la à romarin rampant, origan, thym, petites graminées ou sedums.

- Toitures extensives : possible sur 12–15 cm de substrat minéral, exposition plein soleil et drainage impeccable. Elle apporte une strate florale haute, complémentaire des sedums, armerias, dianthus et petites graminées, très attractive pour les pollinisateurs.

 

Stratégies de plantation à grande échelle

- Densités : 4–6 plants/m² sur massif à couverture rapide ; 3–4/m² sur talus secs en matrice avec graminées (Stipa, Festuca).

- Phasage : une vague d’automne et une vague de printemps maximisent la reprise, étalent la floraison et réduisent les risques climatiques.

- Arrosage d’établissement : 2–3 apports le premier été (10–15 L/plant) en l’absence de pluie ; ensuite, régime sec.

- Gestion des semis spontanés : tolérance contrôlée pour assurer le renouvellement ; suppression des sujets mal placés (bordures, joints sensibles, zones patrimoniales) durant le passage d’entretien.

- Sol et désherbage : proscrire les films géotextiles en surface dans les jardins secs ornementaux ; préférer un paillage minéral et un désherbage sélectif, plus esthétique et favorable à la faune.

 

Contraintes réglementaires et recommandations écoresponsables

Avant plantation près de sites naturels sensibles (falaises, dunes, maçonneries classées) ou en bord de littoral, vérifiez le statut local de naturalisation/invasivité et les objectifs de conservation. Dans les zones où Centranthus ruber est jugée problématique, diminuez sa part au profit d’alternatives locales non envahissantes au même usage : phlomis, euphorbes méditerranéennes, teucriums, cistes, achillées, orpins (Hylotelephium/Sedum), armerias, dianthus. En patrimoine bâti, privilégiez des plantations en poches maîtrisées et des contrôles annuels pour éviter l’enracinement dans les joints.

 

Inspirations et études de cas

- Prairie sèche urbaine Composition : alternance de Centranthus ruber ‘Coccineus’ et Festuca glauca, ponctuée de Salvia nemorosa et Achillea ‘Moonshine’. Paillage minéral clair. Résultat : effet graphique dès la première saison, insectes pollinisateurs très présents. Entretien réduit à deux passages/an (défleurissement, rabattage).

- Talus routier Trame : rubans de centranthe rose et blanche en damier avec Stipa tenuissima. Irrigation limitée à l’établissement. Mise à fleur significative dès l’année 1, effet stabilisé à partir de l’année 2. Très bonne lecture depuis la voirie.

- Cour minérale méditerranéenne Plantation en poches dans dallage drainant : ‘Albus’, Helichrysum italicum, Santolina, thym. Ambiance argentée/clair idéale pour les façades chaudes. Entretien minimal, arrosage nul après installation.

- Toiture extensive Matrice de sedums, ponctuée de taches de Centranthus ruber pour apporter hauteur, floraison estivale et nectar.

 

Questions fréquentes autour de Centranthus ruber

FAQ pratique pour jardiniers et paysagistes

- Quand planter Centranthus ruber ?

Plantez à l’automne en climat doux, ou au printemps ailleurs, hors gel. L’automne favorise un enracinement profond avant l’été suivant.

 

- Centranthus ruber en pot, est-ce possible ?

Oui, en bac de 15–20 litres minimum, substrat très drainant (au moins 50 % de minéral), arrosages espacés mais copieux à chaque fois. Évitez les soucoupes gorgées d’eau.

 

- Quelle différence avec la coquelourde (Lychnis/Silene coronaria) ?

La coquelourde a un feuillage gris argenté duveteux et de grandes fleurs plates ; la centranthe a un feuillage glauque lisse et des bouquets de petites fleurs tubulaires. Elles partagent le goût des sols secs mais sont botaniquement distinctes.

 

- La plante se ressème-t-elle partout ?

Elle se ressème facilement. Pour contenir : supprimez les inflorescences avant la montée à graine dans les zones sensibles, utilisez un paillage minéral, arrachez les semis mal placés au printemps.

 

- Quand et comment tailler pour une floraison longue ?

Défleurissez régulièrement, taillez à 1/3 après le premier pic (début été) pour stimuler la remontée. Rabattez de nouveau légèrement en fin d’hiver pour densifier. - Est-elle adaptée aux régions froides ? Oui, si le drainage est excellent et l’exposition chaude. Protégez la souche de l’humidité hivernale, privilégiez un pied de mur plein sud et un paillage minéral. Les parties aériennes peuvent geler sans compromettre la souche.

 

- La valériane rouge est-elle mellifère ?

Oui. Elle attire abeilles, syrphes et papillons, notamment le sphinx colibri, très apprécié des visiteurs.

 

- Est-elle toxique pour animaux de compagnie ?

La plante n’est généralement pas signalée comme problématique au jardin. Par prudence, évitez l’ingestion et consultez un professionnel en cas d’ingestion accidentelle.

 

- Combien de temps vit Centranthus ruber ?

Fréquemment 5 à 7 ans et davantage en sol pauvre et bien drainé. Le renouvellement par semis spontanés contribue à la pérennité du massif.

 

- Peut-on la diviser ?

La division est délicate et rarement nécessaire. Préférez le repiquage de semis spontanés ou les boutures de tiges non florifères au printemps.

 

- Pourquoi ma centranthe jaunit ou verse ?

Souvent signe d’excès d’humidité ou de fertilité. Améliorez le drainage, réduisez les apports organiques, taillez pour compacter et associez des graminées pour la tenue.

 

- Peut-elle pousser en sol acide ?

Tolérance limitée : compensez par un drainage irréprochable et une minéralisation du substrat (gravier, pouzzolane). Un léger chaulage peut être envisagé si le site le permet.

 

- Dois-je fertiliser ?

Non en pleine terre bien conçue. En bac, un apport très modéré à libération lente au printemps peut suffire, sans excès d’azote.

 

- Quelle exposition idéale ?

Plein soleil. Une ombre légère en fin d’après-midi est tolérée, mais le soleil direct assure la meilleure floraison et une silhouette compacte.

 

 Avis
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Par le  03 Jan. 2020 (Centranthus ruber 'Albus' - Valériane des murs blanche - Lilas d 'Espagne) :
(5/5

valeriane des murs

culture idéale pour ceux qui n'ont pas la main verte! belle floraison remontante en fin d'été si on enlève la première floraison fanée

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