Feuilles arrondies, persistantes, serrées sur les tiges. La plante se développe naturellement en gros coussin gris argenté, très décoratif. Très proche de Ballota acetabulosa son développement est plus important.
Petites fleurs roses plutôt discrètes suivies de grandes bractées en forme de coupes qui persistent tout l'été sur les inflorescences.
C'est une plante très facile d'entretien.
Origine : Méditerranée orientale (Grèce, Crète, Turquie, Libye) jusqu'à 800 m d'altitude.
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Floraison
Vous cherchez une plante robuste, lumineuse et simple à vivre pour composer un jardin sec vraiment durable ? La Ballota (ou ballote) coche toutes les cases. Originaire de paysages méditerranéens rocailleux et de coteaux arides, elle prospère là où l’eau se fait rare, où les sols sont pauvres et où le soleil cogne fort. Feuillage argenté très décoratif, parfum herbacé discret, floraison mellifère utile aux pollinisateurs, et surtout un entretien minimal : la Ballota s’impose naturellement dans les massifs contemporains, jardins de gravier, rocailles et aménagements urbains économes en eau.
La Ballota est un genre de la famille des Lamiacées, la même grande famille que la lavande, le thym, la sauge, le romarin et l’origan. Comme ses cousines xérophytes, elle possède des tiges quadrangulaires, un feuillage opposé parfois feutré, une floraison en petits verticilles nectarifères, et une anatomie foliaire adaptée à la sécheresse. Le genre compte une trentaine d’espèces, principalement originaires du bassin méditerranéen et du Proche-Orient. On la rencontre sur des affleurements rocheux, talus secs, friches calcaires et bords de chemins ensoleillés.
En horticulture, le nom Ballota pseudodictamnus (très souvent confondu avec Ballota acetabulosa) désigne la star des jardins secs, appelée ballote grecque ou faux dictamne. Son port en coussin, sa végétation persistant à semi-persistante et son feuillage densément argenté apportent un contraste lumineux inégalé. Ballota nigra, la ballote noire, espèce indigène en Europe, est plus herbacée et très rustique, intéressante dans des scènes naturalistes ou des lisières sèches. D’autres espèces, plus confidentielles, existent pour les climats doux et maritimes.
Ballota et Marrubium (marrube) sont botaniquement proches. En pratique, la ballote se distingue par un port plus régulier et graphique, un entretien plus limité et un feuillage souvent plus argenté. On confond parfois Ballota pseudodictamnus avec Stachys byzantina (oreille d’agneau) en raison de la texture duveteuse et de son feuillage argenté, mais la Ballota est buissonnante et plus architecturale sur la durée.
La ballote grecque (Ballota pseudodictamnus) tolère des pointes de froid de l’ordre de -12 à -15 °C si le sol est très drainant et la plante abritée des excès d’humidité. Elle excelle sur côtes atlantiques et méditerranéennes, en climat océanique doux, dans les zones urbaines abritées et les jardins de gravier bien exposés. Ballota nigra descend sans problème en dessous de -15 °C en sol sain, ce qui la rend pertinente dans la moitié nord de la France pour des usages plus naturalistes. En zones continentales froides et humides, la clé du succès reste un drainage exemplaire, une plantation en butte ou rocaille et, éventuellement, une protection du collet par un paillage minéral.
- Ballota pseudodictamnus — La valeur sûre ornementale. Port en coussin arrondi de 40 à 60 cm de haut pour 50 à 80 cm d’envergure selon les conditions. Feuillage gris argent intense, feutré, très lumineux. Floraison estivale fine en verticilles blanc crème à rosé. Très frugale en eau, résistante aux embruns et à la chaleur. Parfaite en bordures, massifs de gravier, rocailles, pentes et en pieds d’arbustes méditerranéens.
- Ballota pseudodictamnus ‘Nana’ — Sélection compacte et ultra-dense (25 à 35 cm), idéale en bordures basses, potées, toitures végétalisées épaisses et rocailles. Feuillage extrêmement argenté, coussin régulier, entretien réduit au strict minimum. Excellente répétée en masse pour rythmer une allée contemporaine.
- Ballota rupestris (Ballote des rochers) — Plus haute (60 à 70 cm), feuillage vert, port flou. Très rustique, tolère mieux l’humidité et les hivers froids, mais odorat de feuillage plus âpre. À réserver aux scènes naturalistes, friches fleuries et lisières sèches. Peut se ressemer si le sol et la gestion de fauche le permettent.
- Ballota hirsuta — Arbustives légères, feuillage vert-gris à argenté, pour les sols biens drainants et les situations abritées. Intéressantes en bord de mer, dans des jardins de cailloux, où elles composent des volumes vaporeux très graphiques.
Le grand atout de Ballota pseudodictamnus est son feuillage. Les feuilles, ovales à arrondies, couvertes d’un duvet argenté, retiennent la lumière et rendent toute scène plus claire, même en plein été. Cette pubescence diminue l’évapotranspiration et participe à sa remarquable résistance à la sécheresse. Selon la rigueur de l’hiver, le feuillage peut marquer, brunir en périphérie, puis se régénérer dès mars-avril par une taille légère.
La floraison, estivale, n’est pas tapageuse mais très utile à la biodiversité : de petites fleurs labiées, en anneaux (verticilles) autour des tiges, crème rosé à lilas pâle, qui nourrissent abeilles sauvages, bourdons et syrphes en période chaude. Côté parfum, la ballote dégage des notes aromatiques subtiles, herbacées et résinées, évoquant sauge, thym et un souffle camphré. Le parfum s’exprime surtout par temps chaud et sec, ou lorsque l’on froisse le feuillage. Ballota nigra, plus herbacée, possède une odeur plus âpre et médicinale, moins recherchée dans un contexte strictement ornemental.
Intégrer la Ballota dans un jardin sec, c’est faire un choix écologique concret. Elle réclame très peu d’arrosage une fois installée, limite l’usage d’engrais et de traitements, et offre un nectar précieux en plein été, saison de disette pour beaucoup d’insectes. Son feuillage aromatique est peu appétant, ce qui réduit les dégâts de chevreuils et lapins en lisière ou sur talus ouverts. En massifs durables, la Ballota stabilise les sols pauvres, favorise la microfaune, et, associée à un paillage minéral, réduit les adventices et l’évaporation. Dans des projets de désimperméabilisation urbaine, c’est une plante pivot d’une palette xérophile efficace.
On confond volontiers la Ballota avec Stachys byzantina (feuillage argenté velours). La différence tient au port : Ballota forme un coussin dense et structurant, moins rampant, et conserve une silhouette nette toute l’année en climat doux. Elle s’accorde parfaitement aux codes des jardins méditerranéens, de gravier et contemporains : minéralité, textures, jeux de gris et bleus, graminées souples, et floraisons sobres mais graphiques.
La Ballota aime la lumière, la chaleur et l’air qui circule. Placez-la en plein soleil dans la plupart des régions; une mi-ombre très légère est tolérée dans le Midi brûlant ou en ville au pied d’un mur sud. Son exigence cardinale : un sol parfaitement drainé. Les sols filtrants, caillouteux, sablo-limoneux, même pauvres, lui conviennent à merveille. Elle tolère le calcaire et préfère un pH neutre à basique (environ 6,5 à 8,5). En argile lourde ou sol compact, l’humidité hivernale est l’ennemi : allégez le profil en profondeur avec du gravier, de la pouzzolane ou du sable grossier, montez une butte, ou optez pour une rocaille. En bord de mer, Ballota pseudodictamnus supporte les embruns et les vents secs, à condition d’un drainage impeccable.
Plantez au printemps (mars à mai) lorsque la terre se réchauffe, ou en début d’automne (septembre-octobre) en régions tempérées, pour permettre un bon enracinement avant les chaleurs. Ameublissez large et profond, en mélangeant 30 à 50 % de matériaux minéraux drainants à la terre du trou si nécessaire. Dans les situations humides, une couche de graviers au fond (5 à 8 cm) et un collet légèrement émergent évitent les stagnations d’eau. Après plantation, arrosez franchement pour chasser les poches d’air.
- Ballota pseudodictamnus : 40 à 60 cm entre plants (3 à 5 sujets/m² pour un effet couvre-sol en 12 à 18 mois).
- B. pseudodictamnus ‘Nana’ : 30 à 40 cm (5 à 7 sujets/m² pour une bordure dense).
- Ballota rupestris : 70 à 90 cm, en arrière-plan de massifs naturalistes.
Culture en pot et bacs : choisissez des contenants respirants (terre cuite, pierre), 7 à 15 litres pour ‘Nana’ et 15 à 25 litres pour une forme adulte. Drainage impératif : couche de billes d’argile ou graviers, puis substrat minéral (1/3 terreau grossier, 1/3 pouzzolane/pumice, 1/3 sable/gravier) avec un paillis de gravier en surface. Évitez les soucoupes d’eau stagnante.
La Ballota est une championne du jardin sans arrosage… à condition de l’accompagner la première saison. Après plantation, arrosez une fois par semaine pendant 4 à 6 semaines si la météo est sèche, puis tous les 10 à 14 jours jusqu’à l’automne pour les plantations de printemps. L’objectif : forcer les racines à descendre. Une fois installée, elle vit en autonomie dans la plupart des climats. Ne prévoyez qu’un arrosage ponctuel lors d’épisodes de canicule prolongée (toutes les 4 à 6 semaines au maximum), ou pas du tout en zones littorales douces.
Signes de stress hydrique à surveiller :
- Port affaissé en journée qui ne se redresse pas en soirée.
- Feuillage jaunissant de façon durable et homogène.
- Collet noirci ou mou (signe d’asphyxie en sol trop humide plus que de sécheresse).
Paillage recommandé :un paillis minéral de 3 à 5 cm (gravillons calcaires, pouzzolane, ardoise) limite les arrosages, met en valeur l’architecture et, surtout, garde le collet au sec. Pour un arrosage technique, un goutte-à-goutte minimaliste (1 à 2 goutteurs de 2 l/h par plante) pendant 30 à 45 minutes toutes les 2 à 3 semaines en plein été la première année suffit. Ensuite, coupez.
La Ballota aime la sobriété. Évitez la fertilisation azotée qui ramollit les tissus et ternit la belle teinte argentée. Un apport de compost mûr au moment de la plantation puis rien. Côté taille, une intervention légère en fin d’hiver (février-mars) ou juste après la floraison densifie le coussin, élimine le bois mort et garde la plante compacte. Rabattez d’un tiers, toujours en conservant du feuillage actif, sans entrer dans le vieux bois. Tous les 3 à 4 ans, une taille de rajeunissement plus énergique (à 10–15 cm du sol, au tout début du printemps) redonne vigueur aux sujets étalés. Après l’hiver, ôtez les feuilles brunies : la reprise est rapide dès les beaux jours.
Pour conserver le port régulier et l’argenté intense, le bouturage est la méthode reine. Prélevez de juillet à septembre des tiges semi-aoûtées de 6 à 8 cm, non fleuries, supprimez les feuilles du bas et piquez dans un mélange très drainant (pouzzolane/pumice majoritaire). Maintenez une humidité légère et une température de 18–22 °C : l’enracinement prend 3 à 5 semaines. Le marcottage par couchage fonctionne bien sur les tiges souples au printemps, avec section en automne. Le semis, réservé plutôt à B. nigra (mars–avril, 18–20 °C), produit des plantules variables pour les formes argentées ; privilégiez donc les boutures pour la ballote grecque et ses cultivars.
En sol sec et drainant, la Ballota est presque sans souci. Les problèmes surviennent en cas d’humidité chronique : pourriture du collet ou des racines (Phytophthora), botrytis en ambiance confinée, jaunissement par asphyxie.
En pot, surveillez :
- Araignées rouges en période très chaude et sèche (brumisation ponctuelle non excessive sur le feuillage, douche d’eau froide sur le pot, amélioration de l’aération).
- Pucerons au printemps (savon noir, auxiliaires).
- Otiorhynques sur sujets en conteneurs (feuilles encochées, larves dans le substrat) : piégeage, nématodes en arrosage au bon stade.
Les limaces peuvent grignoter quelques jeunes pousses au printemps, rarement plus. En climat froid et humide, plantez en butte bien exposée au sud, paillis minéral au collet et, en cas de gel durable inférieur à -10 °C, un voile d’hivernage sur jeunes plantations.
- Planter la Ballota en sol lourd, sans amélioration du drainage : échec quasi garanti en hiver.
- Enterrer le collet trop profondément : risque de pourriture.
- Sur-arroser en été “par précaution” : la Ballota préfère sécher franchement entre deux arrosages.
- Fertiliser à l’azote : feuillage ramolli, couleur ternie, sensibilité accrue.
- Tailler trop court dans le vieux bois : reprise difficile, silhouette affaiblie.
- Février-mars : taille légère de formation/rafraîchissement, apport d’un seau de gravillons si besoin, division des sujets âgés si reprise possible.
- Avril-mai : plantation de printemps, arrosage d’installation, surveillance des pucerons.
- Juin-juillet : paillage minéral complémentaire, boutures semi-aoûtées, arrosage parcimonieux si canicule prolongée.
- Août-septembre : taille après floraison si souhaité, marcottage, plantations d’automne en régions douces.
- Octobre-novembre : mise en place en climat littoral, nettoyage léger.
- Décembre-janvier : surveillance des excès d’eau, protection ponctuelle en cas de vague de froid.
La Ballota agit comme un liant visuel. Son coussin argenté donne un socle lumineux qui met en scène les bleus, violets, jaunes et blancs, tout en apportant une texture douce. Plantez-la en nappes répétées de 3, 5 ou 7 sujets pour créer des taches argentées régulières, ou en ruban souple en bord d’allée pour un effet propre et contemporain. Dans l’espace public (pieds de murs, îlots de stationnement, parkings drainants), son port dense et sa sobriété en eau en font un choix pragmatique, durable et esthétique. Sur talus, la Ballota stabilise le sol, limite l’érosion et forme un tapis clair qui structure de loin.
- Argent et bleus frais : Ballota pseudodictamnus, lavandins (Lavandula x intermedia), Pistachier lentisque, Santoline à feuilles de romarin grise, et graminées fines (Stipa tenuissima, Festuca glauca). Ambiance lumineuse, rafraîchissante, idéale pour jardins contemporains et géométriques.
- Soleil d’été : Ballota + Hysope à fleur rose, Achillea ‘Moonshine’, Bâton de Jacob, Euphorbe rigide. Contrastes jaune/argent, silhouettes graphiques, entretien minime.
- Méditerranée structurée : Ballota en lisière de Germandrée arbustive bleu foncé, Phlomis x cytherea, Cistus x pulverulentus, Salvia rosmarinus (romarin) 'Roseus' et Origanum Grecque. Palette xérophile stable, tenue sans arrosage après installation.
- Rocaille lumineuse : Ballota ‘Nana’ avec Hélianthème bicolor, Liseron argenté, Thymus 'Caborn Wine and Roses', sedums et hylotéléphiums 'Brillant'. Tableau bas, texturé, quasi sans entretien toute l’année.
- Prairie sèche moderne : Ballota en touches argentées au sein d’un tapis de graminées (Stipa gigantea, Pennisetum orientale, Sesleria), ponctué d’échinacées, gauras et verbenas rigides. Effet mouvant et élégant.
- En potées, la Ballota apporte une présence argentée quatre saisons et un parfum discret au passage. Composez des contenants mixtes avec un romarin rampant, un Helichrysum, et une Festuca bleue, sur gravier blanc pour un contraste net. Arrosez parcimonieusement et laissez sécher complètement le substrat entre deux apports.
- En rocaille, glissez les mottes entre des roches pour favoriser le drainage vertical et horizontal. Le minéral amplifie la lumière de l’argenté, pour un rendu très chic. Sur toitures végétalisées, la Ballota peut réussir en climat doux, en exposition sud ou ouest, sur substrat minéral épais (au moins 20–25 cm) et très drainant. Elle y forme des coussins persistants et résilients.
- Sur toitures extensives minces ou en climat froid, préférez les sedums et utilisez la Ballota en appoint sur zones favorables et abritées.
Objectif : un massif lumineux, durable, sans arrosage après installation, exposition plein sud, sol caillouteux.
- Ballota pseudodictamnus : 12 sujets (espacés à 60–70 cm) en trois nappes décalées, fil conducteur argenté.
- Helichrysum italicum : 5 sujets, intercalés pour le contraste jaune/argent et le parfum.
- Perovskia (Salvia yangii) 'Little Spire' : 3 sujets en arrière-plan pour les épis bleus.
- Stipa tenuissima : 7 touffes pour le mouvement et la légèreté.
- Eryngium planum : 3 sujets en ponctuation graphique.
- Paillage minéral de gravillons calcaires 4/10 sur 3 à 5 cm.
Résultat : une scène stable, lumineuse, mellifère, avec une taille légère en fin d’hiver et aucun arrosage après la première année.
Au-delà de l’esthétique, la Ballota participe concrètement à la transition écologique du jardin. Faibles intrants, économies d’eau, ressource nectarifère estivale, refuge pour arthropodes auxiliaires, et longévité en station sèche font de la Ballota une plante signature d’un jardin résilient. Dans les projets communaux et privés engagés pour la sobriété en eau, la Ballota s’intègre avec succès dans les palettes xérophiles, les trames vertes urbaines et les aménagements de cimetières paysagers. Elle valorise les sols pauvres, réduit les interventions, et offre une lecture paysagère claire toute l’année.
Certaines espèces du genre et des proches cousins comme le marrube ont des usages traditionnels, mais la Ballota est cultivée ici pour son intérêt ornemental. Évitez toute ingestion sans source fiable et restez sur un usage décoratif.
Non. Comme beaucoup de Lamiacées aromatiques, elle ne constitue pas un attractif à moustiques. Elle attire plutôt des pollinisateurs diurnes (abeilles, syrphes, bourdons) sur sa floraison estivale.
Dans un jardin entretenu, non. Elle peut se ressemer en sol frais et en gestion naturaliste. Si vous souhaitez limiter la dissémination, coupez les inflorescences avant maturité des graines.
La Ballota demande le soleil pour conserver sa compacité et son bel argenté. À l’ombre, elle s’étiolera, perdra sa teinte et deviendra plus sensible aux maladies.
En conditions adaptées (sol drainant, plein soleil, taille légère), une Ballota pseudodictamnus peut vivre 6 à 10 ans, parfois plus, avec une silhouette qui gagne en caractère. Tous les 3 à 4 ans, une taille de rajeunissement prolonge sa vigueur.
Oui, si l’arbre n’impose pas une ombre dense et si le sol est allégé par un apport minéral. Ballota s’accommode des racines concurrentes mieux que beaucoup de vivaces, surtout sous oliviers, pins parasols, micocouliers, amandiers.
Absolument, en bac drainant, substrat minéral et arrosages espacés. Évitez les coups de chaud extrêmes sur balcon clos en installant un paillis minéral clair. ‘Nana’ est parfaite en pots de 20–30 cm de diamètre.
Feuilles arrondies, persistantes, serrées sur les tiges. La plante se développe naturellement en gros coussin gris argenté, très décoratif. Très proche de Ballota acetabulosa son développement est plus important.
Petites fleurs roses plutôt discrètes suivies de grandes bractées en forme de coupes qui persistent tout l'été sur les inflorescences.
C'est une plante très facile d'entretien.
Origine : Méditerranée orientale (Grèce, Crète, Turquie, Libye) jusqu'à 800 m d'altitude.
