Romarin au port souple. Les branches, d'abord fastigiées, ont tendance à s'évaser avec l'âge. Les fleurs originales, rose tendre, sont particulièrement abondantes.
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Floraison
Aussi connu sous le nom de romarin et désormais classé botaniquement comme Salvia rosmarinus (ex Rosmarinus officinalis), cet arbuste méditerranéen est une valeur sûre pour les jardins secs et les aménagements économes en eau.
Rosmarinus officinalis regroupe le type botanique et une large palette de cultivars sélectionnés pour leur port, leur rusticité, la teinte des fleurs, la vigueur et parfois la nuance aromatique. Le choix de la variété conditionne la réussite selon l’usage (haie, couvre-sol, pot, toiture), le climat et l’exposition.
- Formes dressées (haies, sujets architecturés, pots de grand volume). Elles forment des buissons érigés de 0,8 à 1,5 m, parfois plus en climat doux. Usages: haies basses, accents verticaux dans un massif sec, grand pot en terrasse plein soleil, alignements structurants. Exemples recommandés:
- Formes prostrées ou rampantes (talus, rocailles, murets, toitures végétalisées). Elles s’étalent sur 1 à 2 m, pour 20 à 50 cm de haut. Usages: couvre-sol drainant, stabilisation de talus secs, bords de restanques, toitures extensives minérales, bacs bas. Exemples efficaces:
- Formes compactes ou naines (avant-plan, bordures et petits contenants). Hauteur 30 à 60 cm, port dense et arrondi. Usages: bordures, potées sur balcon en plein soleil, massifs structurés et jardins de graviers. Exemples fiables:
Le type officinalis botanique reste un excellent choix passe-partout, polyvalent et tolérant. Les cultivars optimisent la précision d’usage (port, couleur, dureté au froid). Pour un projet soumis aux gels prolongés, privilégiez les variétés reconnues pour leur rusticité (‘Arp’, Gorizia). En zone littorale, la plupart des formes tolèrent bien les embruns salés et les vents. Côté arômes, toutes les variétés sont aromatiques; certaines sont plus camphrées (‘Verbenoniferum’), d’autres résineuses ou légèrement citronnées selon les clones. Choisissez en fonction de l’usage culinaire et de vos préférences olfactives.
Originaire du bassin méditerranéen, Rosmarinus officinalis est un arbuste sclérophylle au feuillage coriace et étroit limitant l’évaporation. Son système racinaire apprécie les sols caillouteux et poreux où l’eau ne stagne pas. Il réclame beaucoup de lumière: 6 à 8 heures de soleil direct par jour assurent compacité, floraison abondante et feuillage sain. À l’ombre et en sol humide, il s’étiolera, fleurira peu et deviendra sensible aux maladies.
Côté températures, la rusticité dépend du sol et de la variété. La plupart des romarins supportent -10 à -12 °C, avec un meilleur comportement dans un sol très drainant et sec en hiver. Les gels prolongés associés à l’humidité du sol constituent la principale cause de mortalité. À l’inverse, Rosmarinus officinalis tolère très bien la chaleur et la sécheresse une fois établi, ainsi que les vents, y compris en bord de mer. Il préfère les sols pauvres à modérément fertiles, calcaires à neutres (pH 6,5 à 8,5), sableux ou graveleux. Les terres lourdes et compactes doivent impérativement être allégées pour éviter l’asphyxie racinaire et les pourritures du collet.
Autres atouts biologiques utiles: feuillage persistant et aromatique, floraison nectarifère de fin d’hiver au printemps (souvent une remontée en fin d’été ou automne), longévité de 10 à 20 ans selon conditions, appétence très faible pour les chevreuils et lapins, et comportement extrêmement économe en eau après la première ou la deuxième année. Notez toutefois que, comme beaucoup de plantes riches en huiles essentielles, le romarin peut être combustible en cas d’incendie de végétation: dans les zones à risque, maintenez les sujets taillés et dégagés des matériaux secs.
Le romarin s’intègre parfaitement à la palette des jardins secs modernes et des jardins de graviers. Sa persistance et sa floraison créent un fil conducteur toute l’année, tandis que son feuillage aromatique invite à la cueillette. C’est une plante:
Placez Rosmarinus officinalis là où il reçoit un maximum de lumière et de chaleur. Privilégiez une exposition sud ou ouest, au pied d’un mur en pierre, d’un muret ou sur une légère pente qui draine l’eau de pluie. Évitez les zones de stagnation hivernale et les cuvettes froides où brouillards et ruissellements s’accumulent. À mi-ombre, il vivote, se dégarnit et devient plus sensible aux champignons.
En climat continental, protégez-le des vents froids du nord ou de l’est, surtout la première année. En milieu urbain comme en bord de mer, il apprécie la chaleur restituée par les surfaces minérales. Sur toiture végétalisée, réservez-lui les zones les plus ensoleillées et évitez les poches humides; un substrat très drainant est indispensable.
La clé du succès tient dans le drainage. En sol naturellement filtrant (sableux, caillouteux, calcaire), un simple décompactage et un désherbage propre suffisent. En terre lourde, argileuse ou limoneuse, créez des conditions drainantes:
Test simple du drainage: creusez un trou de 30 cm, remplissez-le d’eau et observez. Si l’eau s’évacue en moins de 60 à 90 minutes, le drainage est acceptable. Au-delà, optez pour une culture sur butte, un massif surélevé très minéral ou la plantation en bac.
Rosmarinus officinalis devient réellement économe en eau une fois bien enraciné. Les 12 à 18 premiers mois, un arrosage d’accompagnement améliore nettement la reprise:
Le goutte-à-goutte est la solution la plus économe: 1 à 2 goutteurs de 2 l/h par plant, 45 à 60 minutes par cycle en phase d’établissement, puis moins fréquemment mais plus longtemps pour favoriser les racines profondes. Évitez les arrosages fréquents et superficiels qui encouragent des racines superficielles et la sensibilité au stress.
Signes de stress hydrique: feuilles qui se recroquevillent, teinte grisâtre mate, pousses courtes. À l’inverse, un excès d’eau se traduit par un jaunissement diffus, un dépérissement par la base et, à terme, des racines brun-noir malodorantes. En pot, videz les soucoupes; mieux vaut arroser copieusement puis laisser sécher en profondeur plutôt que maintenir une humidité constante.
Rosmarinus officinalis se cultive très bien en contenant si le drainage est irréprochable.
Règle d’or: ne taillez jamais dans le vieux bois dépourvu de feuillage, car le romarin y rebourgeonne difficilement. Privilégiez des tailles légères et régulières pour conserver un buisson dense et éviter le dégarnissement central.
Le romarin valorise des sols pauvres et des apports modérés.
Le bouturage est la méthode la plus simple et fidèle aux caractéristiques du pied-mère.
Marcottage par couchage: très efficace sur formes prostrées. Au printemps, incisez légèrement la tige, plaquez-la dans un petit godet de substrat drainant, maintenez avec une agrafe. Séparez du pied-mère après 2 à 3 mois.
Semis: possible mais lent, avec variabilité génétique importante. Réservé à la sélection; la production professionnelle privilégie le clonage par boutures pour conserver le cultivar.
Un romarin bien exposé au soleil, espacé et planté en sol drainant tombe rarement malade. Les problèmes viennent surtout de l’excès d’eau et du confinement.
Juste après la floraison principale (fin de printemps). En climat doux, légère reprise fin d’été. Évitez l’hiver et les tailles sévères dans le vieux bois.
60 à 80 cm entre plants pour les formes dressées. Pour 10 m de haie, prévoyez 8 à 12 plants selon la vigueur.
Souvent un excès d’eau et un sol mal drainé. D’autres causes: chlorose en pot (corriger le fer), manque de lumière, engrais azoté excessif.
Non. À l’ombre ou à mi-ombre dense, il s’étiolera, fleurira peu et sera plus sensible aux maladies. Plein soleil indispensable.
Oui. Le romarin tolère bien les embruns et le vent. Assurez un sol filtrant et un paillage minéral.
La plupart des variétés supportent -10 à -12 voir -15 °C en sol drainant. Choisissez des cultivars rustiques en zones froides.
Non durablement. Rosmarinus officinalis a besoin de plein soleil et d’un air très aéré. En intérieur, manque de lumière et air confiné le font décliner.
10 à 15 L pour une variété naine; 20 à 40 L pour une forme dressée. Drainage impératif, substrat minéral et arrosages espacés.
Oui, de préférence avec des variétés prostrées, un substrat minéral de 12 à 20 cm, un drainage impeccable et une irrigation d’appoint la première saison.
Oui. Le genre Rosmarinus a été intégré au genre Salvia; Rosmarinus officinalis est désormais nommé Salvia rosmarinus, mais les deux appellations coexistent en horticulture.
rose mais discret
Pour avoir un romarin différent du type bleu, il ne faut pas quand même s'attendre à avoir une tache rose dans le jardin, les fleurs sont petites et discrètes, le port de ce romarin est plus tombant chez moi que le type;
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