Fleur bordeaux vraiment foncée presque noire, très veloutée, avec un petit cœur jaune vert.
Floraison à la mi-juin et remontante. Tiges florales de 75 cm de hauteur. Fleurs de 13 cm de diamètre.
Obtenteur : Williams-J. 1984
Floraison
Originaires d’Asie de l’Est (Chine, Corée, Japon), les Hemerocallis ont conquis les jardins du monde entier pour leur endurance et leur capacité à refleurir abondamment, parfois pendant des mois. Ce sont des vivaces herbacées formant des touffes (“fans”) de feuillage rubané, dressé à arqué, issues d’un collet épais et de racines charnues capables de stocker eau et nutriments. Les hampes florales (scapes), dépourvues de feuilles, portent de nombreux boutons successifs : chaque fleur ne dure qu’une journée, d’où leur nom de “lis d’un jour”, mais la profusion de boutons et la ramification des hampes assurent une longue saison d’intérêt. Les hemerocallis se déclinent en une diversité spectaculaire de formes (classiques, “spider”, “unusual forms”), de tailles (de 30 à plus de 120 cm) et de coloris : crème, jaune, orangé, rouge, rose, pourpre, cerise, presque noir, avec de multiples “yeux” contrastés, bordures frisées, halos et gorges vert chartreuse. Certaines variétés sont parfumées, notamment dans les jaunes citron et les tons doux.
Sur le plan horticole, on distingue des cultivars diploïdes et tétraploïdes : ces derniers offrent souvent des tiges plus robustes, des fleurs denses et des coloris intenses, utiles en massifs exposés au vent. Selon les variétés, le feuillage est caduc (dormant), semi-persistant ou persistant — un critère de choix important selon votre climat. Côté rusticité, la plupart des Hemerocallis supportent des gels intenses (-20 °C à -25 °C) et prospèrent des décennies au même emplacement lorsque le sol est sain et bien drainé.
Si les hemerocallis ne sont pas des plantes de désert, elles excellent en jardin sec tempéré et en climat méditerranéen doux. Une fois bien établies (comptez une première saison complète), leurs racines charnues et profondes sécurisent l’alimentation en eau lors des périodes sèches. En cas de forte chaleur, leur croissance ralentit naturellement et certaines variétés entrent en dormance partielle, limitant la transpiration et la demande en eau. Dès le retour de conditions plus clémentes, elles repartent vigoureusement.
Trois piliers expliquent leur tolérance à la sécheresse :
- un système racinaire puissant, capable d’explorer le sol en profondeur et de stocker l’eau ;
- une physiologie adaptable, qui “lève le pied” en été chaud et limite l’évapotranspiration ;
- un feuillage étroit et rubané, moins gourmand en eau qu’un feuillage large.
Il existe néanmoins des limites : un arrosage régulier est indispensable durant la phase d’enracinement, et même les touffes adultes apprécient un arrosage profond mais ponctuel en cas de sécheresse prolongée, surtout en sols très pauvres. En climat brûlant et venté, une ombre légère l’après-midi, un paillage minéral et une plantation en poches de sol drainant font clairement la différence. À noter également : les fleurs les plus foncées peuvent pâlir ou “chauffer” en plein soleil extrême ; dans ce cas, prévoyez un léger ombrage aux heures les plus brûlantes.
Les Hemerocallis cochent toutes les cases d’un jardin sec réussi. Elles offrent une floraison généreuse et colorée pendant des semaines, parfois remontante sur certaines variétés, pour un entretien minimal. Leur grande longévité, leur tolérance aux sols ordinaires à pauvres (pourvu qu’ils soient drainés) et leur faible besoin en fertilisation en font des alliées des massifs économes en eau. Leur enracinement dense stabilise les talus, limite l’érosion et permet des implantations en terrains difficiles. Atout biodiversité, leurs corolles nectarifères attirent abeilles, syrphes et papillons, apportant vie et mouvement au jardin. Enfin, les hemerocallis pardonnent beaucoup : elles supportent une légère concurrence racinaire, se remettent d’un oubli d’arrosage et défient les canicules mieux que nombre de vivaces à grandes feuilles. Pour les amateurs de collections, le choix de cultivars est quasi infini, avec des palettes et des formes adaptées à toutes les scènes.
Pour un jardin sec, privilégiez des variétés reconnues pour leur rusticité, leur vigueur et leur floribondité en conditions sobres. Les cultivars compacts et remontants comme Hemerocallis ‘Stella de Oro’ (jaune or, 30–40 cm) et ‘Regency Dandy’ (rouge foncé) sont des valeurs sûres en bordures et petits massifs. Côté rose, ‘Pink Damask’ tient bien la chaleur et remonte régulièrement. Parmi les classiques robustes, ‘Frans Hals’ (bicolore jaune/orangé), ‘Sammy Russell’ (rouge brûlé), ‘Crimson Pirate’ (forme spider rouge) et ‘Chicago Apache’ (rouge vif) brillent en jardins secs.
Pour des teintes douces et des fleurs parfumées, ‘Moonlit Masquerade’ (blanc crème avec un œil pourpre), ‘Mary Todd’ (jaune citron parfumé), ‘Gentle Shepherd’ (presque blanc), 'White Temptation' (blanc crème) et ‘Golden Prize’ (orange vif) sont fiables et sobres et apportent un effet spectaculaire au milieu des graminées.
Côté espèces, H. lilioasphodelus (ex H. flava, jaune parfumé), H. dumortieri (jaune orangé avec le revers des pétales brun) , H. fulva (orange) et H. fulva 'Kwanso' (forme double) sont increvables une fois installées ; H. fulva s’étend par rhizomes et peut devenir envahissante en sols frais — à réserver aux zones où son enthousiasme ne posera pas de souci.
Conseil de pro : au-delà de la couleur, recherchez des critères “techniques” sur les fiches variétales, très utiles en conditions sèches — nombre de boutons par hampe (bud count), ramification des hampes (meilleure continuité de floraison), rigidité des tiges (résistance au vent), remontée estivale, feuillage dormant (idéal pour climats froids) ou persistant (pour climats doux), et tolérance à la rouille. Privilégiez les variétés éprouvées localement plutôt que des nouveautés très frisées parfois plus gourmandes en soins.
Construisez une palette cohérente et un calendrier de floraison étalé. Associez des variétés précoces, de mi-saison et tardives pour étendre le spectacle de juin à septembre selon les régions. Ajustez la hauteur au rôle dans le massif : compacts (30–50 cm) en bordure et bacs, moyens (60–80 cm) au premier/second plan, grands (90–120 cm) pour structurer et créer de la verticalité. La couleur sert le style : jaunes et oranges réchauffent les massifs secs, rouges et pourpres signent des scènes graphiques, crèmes et roses accompagnent à merveille les feuillages gris des plantes méditerranéennes. En climat froid, préférez des types dormants, plus résistants aux hivers rigoureux ; en climat doux, les semi-persistants/persistants gardent un effet de feuillage plus long. Enfin, si vous souhaitez prolonger la floraison avec peu d’arrosage, choisissez des hemerocallis remontants et des cultivars affichant un bon nombre de boutons et une hampe bien ramifiée.
La clé du succès en jardin sec, c’est le drainage. Les Hemerocallis tolèrent beaucoup de choses, sauf l’asphyxie racinaire. Travaillez le sol en profondeur (25–30 cm) pour briser les semelles de labour et faciliter l’enracinement. En sol lourd ou argileux, allégez avec du minéral (sable grossier, gravier, pouzzolane) et un peu de compost mûr pour apporter de l’humus sans excès. En sol très pauvre, un amendement organique modéré au départ suffit : trop riche, le sol favorise le feuillage au détriment des fleurs. Le pH toléré est large, du légèrement acide au neutre, voire faiblement calcaire. Si votre terrain retient l’eau en hiver, créez des buttes (berms) ou des poches surélevées de sol drainant, ou utilisez des bordures rocheuses pour surélever les collets.
Côté exposition, visez 6 heures de soleil (ou plus) pour une floraison abondante. En climat très chaud ou sur exposition ouest brûlante, une ombre légère en milieu d’après-midi limite le stress hydrique et évite la décoloration des teintes sombres. Évitez les cuvettes où l’eau stagne après fortes pluies. Un test simple de percolation (un trou rempli d’eau doit se vider en moins d’une heure) vous dira si le sol est assez drainant. En climat littoral, les Hemerocallis tolèrent bien les vents salins modérés si le sol est filtrant.
Plantez au printemps après les dernières gelées ou en tout début d’automne dans les régions aux hivers doux. L’objectif : offrir plusieurs semaines de sol tiède et d’humidité régulière pour que les racines colonisent avant l’été. En climat froid, le printemps est plus sécurisant ; en climat doux, l’automne assure une meilleure installation sans stress estival.
- Préparation des plants : taillez le feuillage à 15–20 cm, éliminez les racines abîmées et faites tremper dans l’eau avant plantation.
- Profondeur et positionnement : placez le collet au niveau du sol ou 1–2 cm en dessous, jamais plus profond, afin d’éviter les pourritures. Étalez les racines sur une petite butte au fond du trou pour favoriser une orientation vers le bas et la périphérie.
- Dimensions et espacement : prévoyez un trou 2 fois plus large que la motte (ou 30–35 cm de diamètre pour racines nues). Espacez de 40–50 cm les variétés compactes et de 60–80 cm les plus vigoureuses, en anticipant la largeur finale.
- Arrosage d’établissement : arrosez copieusement après plantation pour chasser les poches d’air, puis maintenez une humidité régulière la première saison (un arrosage profond et espacé vaut mieux que des apports fréquents et superficiels). Réduisez progressivement la fréquence une fois la touffe lancée. Le goutte-à-goutte, avec des séances longues et espacées, favorise un enracinement profond.
Le paillage est l’allié numéro un d’un jardin sec. Autour des Hemerocallis, privilégiez les paillis minéraux (graviers, ardoise concassée, pouzzolane) qui limitent l’évaporation, stabilisent la température du sol et s’intègrent au style “sec”. En climat tempéré, un paillage organique fin (BRF bien mûr, copeaux) peut convenir, mais il se minéralise vite en climat chaud et peut attirer les limaces ; dans tous les cas, laissez un cercle dégagé de 5–10 cm autour du collet pour éviter la macération. En pente, créez de petites cuvettes d’arrosage à l’amont des touffes pour optimiser chaque apport d’eau. Un paillis de 5–7 cm d’épaisseur suffit à limiter fortement l’évaporation et la levée d’adventices.
Les hemerocallis se prêtent bien à la culture en bac, utile sur terrasse ensoleillée ou patio sec. Choisissez un contenant de 10 à 15 litres par touffe (20 litres pour les grands cultivars), muni de larges trous de drainage. Remplissez avec un substrat très drainant : 1/3 terre végétale maigre, 1/3 compost mûr, 1/3 minéral (pouzzolane, sable grossier, perlite). Placez une soucoupe uniquement la première saison et videz l’excédent d’eau. En pot, l’arrosage doit être plus régulier en été (profond puis laisser sécher en surface), sans détremper. Un apport léger d’engrais organique pauvre en azote au printemps relance la floraison. Renouvelez le tiers supérieur du substrat tous les 2 ans et divisez au besoin.
Les hemerocallis sont peu exigeantes. Supprimez les fleurs fanées et les hampes terminées pour dynamiser la mise à fleurs suivante et garder des touffes nettes. Retirez les gousses de graines si vous ne semez pas : la plante économisera son énergie pour refleurir. En fin de saison, rabattez le feuillage des variétés caduques et éliminez les feuilles sèches ou tachées pour limiter les maladies fongiques.
Côté nutrition, un apport annuel léger de compost mûr ou de fertilisant organique pauvre en azote (type 4-6-8 ou 3-5-7) au printemps suffit largement en jardin sec ; trop d’azote produit du feuillage au détriment des fleurs et accroît la sensibilité au stress. En été, n’arrosez qu’en cas de sécheresse prolongée : un arrosage profond et rare (10–15 litres par touffe toutes les 2 à 3 semaines selon le sol et la météo) favorise des racines profondes. Si la floraison faiblit, interrogez l’ensoleillement (au moins 6 heures), la densité de la touffe (division à envisager), la concurrence racinaire et l’excès d’azote.
Astuce pro : sur les variétés très sombres, un paillage clair (gravier calcaire) et un arrosage le matin plutôt que le soir limitent la décoloration des pétales en période caniculaire.
La division est la méthode la plus simple pour multiplier et rajeunir vos Hemerocallis, tout en densifiant vos massifs secs sans surcoût. Intervenez tous les 3 à 5 ans, soit au tout début du printemps quand les nouvelles pointes apparaissent, soit 4 à 6 semaines après la floraison en fin d’été/début d’automne (idéal en climat doux). Déterrez la touffe avec une fourche-bêche en conservant un maximum de racines. Secouez la terre, puis divisez en éclats comportant chacun 2 à 4 éventails de feuilles et de belles racines charnues ; pour les touffes très denses, utilisez deux fourches dos à dos ou un grand couteau propre. Recoupez le feuillage à 20 cm, replantez immédiatement aux espacements recommandés, arrosez abondamment, puis paillez. Une division maîtrisée relance la floribondité, limite la concurrence interne et permet de répéter les touches de couleur dans la scène.
Le semis est possible pour les amateurs de sélection, mais n’assure pas la fidélité des caractéristiques des cultivars (les semis sont génétiquement variables). Récoltez les graines brunes en fin d’été, stratifiez à froid 4–6 semaines au réfrigérateur, puis semez au printemps dans un mélange drainant. Comptez 2 à 3 ans pour voir les premières fleurs.
Bien cultivées en sol drainant et peu arrosées, les Hemerocallis restent saines. En conditions confinées et humides, on peut observer le “leaf streak” (taches brunes allongées sur feuilles, causées par Aureobasidium microstictum) : aérez les touffes, supprimez les feuilles atteintes et arrosez au pied. La rouille de l’hémérocalle (Puccinia hemerocallidis), rare en climat sec mais possible en été chaud et humide, se limite par le choix de variétés tolérantes, un bon espacement et une hygiène rigoureuse (déchets végétaux éliminés). Les pourritures de collet (Pythium, Rhizoctonia) apparaissent en sols mal drainés : corrigez le drainage, ne plantez pas trop profond et réduisez les arrosages.
Côté ravageurs, les limaces peuvent grignoter les jeunes pousses au printemps, surtout avec des paillis organiques épais : piégeage, barrières physiques et appâts au phosphate ferrique fonctionnent bien. Les thrips et la cécidomyie des boutons (Contarinia quinquenotata) peuvent déformer les fleurs ; supprimez les boutons atteints, favorisez les auxiliaires (syrphes, chrysopes) et, si nécessaire, appliquez du savon noir ou des huiles végétales en prévention, toujours en soirée et hors floraison. Pucerons, acariens et, plus rarement, campagnols (sur collets) peuvent occasionner des dégâts ponctuels : la surveillance régulière et la diversité végétale sont vos meilleurs alliés. Dans un jardin sec bien géré, la pression parasitaire demeure généralement faible.
Véritables championnes des compositions durables, les Hemerocallis marient feuillage graphique, floraison généreuse et facilité d’entretien.
- Associez-les à des graminées sobres en eau pour une scène mouvante et résiliente : Stipa tenuissima (stipe chevelue), Calamagrostis ‘Karl Foerster’, Pennisetum alopecuroides, Sesleria autumnalis ou Bouteloua gracilis structurent l’arrière-plan et prolongent l’intérêt en hiver.
- Côté vivaces méditerranéennes, les feuillages gris et aromatiques des lavandes, santolines, armoises, helichrysums et népétas contrastent joliment avec les coloris chauds des hemerocallis tout en partageant les mêmes besoins. Ajoutez des sauges vivaces (Salvia nemorosa, Salvia yangii ex-Perovskia), achillées, gauras, éryngiums, échinops, hylotéléphiums (ex-sedums), euphorbes méditerranéennes, cistes et phlomis pour des scènes graphiques, nectarifères et frugales en eau.
- Les alliums et bulbes printaniers (tulipes botaniques, narcisses) passent le relais aux hemerocallis qui prennent le devant en début d’été.
Conseil design : pour un rendu élégant et facile à vivre, répétez un petit nombre de variétés d’hemerocallis en taches généreuses, rythmées par des graminées et quelques arbustes sobres (romarin, caryoptéris, teucrium, arbutus compact). Jouez les contrastes : jaunes citron avec bleus et violets (nepeta, sauges), oranges et rouges brique avec graminées blondes et achillées, roses et crèmes avec feuillages gris. En bordure sèche, les cultivars compacts dynamisent le premier plan ; au milieu de massif, les variétés de 70–90 cm signent la composition. En rocaille ou sur talus, installez-les en poches de sol minéral drainant : leurs racines charnues stabilisent la terre tout en résistant aux étés secs.
- Printemps (mars–avril) : nettoyez les feuilles sèches, apportez un peu de compost ou d’engrais organique pauvre en azote, vérifiez le paillage, divisez si nécessaire. Plantez ou déplacez.
- Début d’été (mai–juin) : arrosage d’établissement si plantation récente, désherbez légèrement sous paillage, installez des tuteurs si de très grands scapes en zone ventée.
- Été (juillet–août) : supprimez les fleurs fanées et les hampes terminées, arrosez profondément mais rarement en cas de sécheresse prolongée, surveillez thrips/limaces et intervenez tôt.
- Fin d’été–automne (septembre–octobre) : divisez et replantez en climat doux, supprimez les gousses si vous ne semez pas, ajustez le paillage pour l’hiver.
- Hiver (novembre–février) : en climat froid, laissez un léger paillage protecteur sur le collet des jeunes plants ; en climat doux, limitez-vous à l’hygiène et à la planification.
Dans la cuisine asiatique, les boutons et fleurs de certaines hemerocallis (notamment H. fulva et H. lilioasphodelus) sont consommés, frais ou séchés. Si l’idée vous tente, récoltez le matin des fleurs non traitées, rincez-les et testez en petite quantité ; certaines personnes peuvent être sensibles. Ne confondez jamais hemerocallis et vrais lis (Lilium) qui ne sont pas comestibles. Important : les Hemerocallis sont toxiques pour les chats (insuffisance rénale aiguë possible) ; évitez toute ingestion par les animaux de compagnie.
Côté bouquets, même si chaque fleur dure un jour, une hampe portant plusieurs boutons assure plusieurs jours d’effet en vase. Coupez au frais, laissez deux boutons matures par tige, et changez l’eau quotidiennement.
- Planter trop profondément : un collet enterré est la principale cause d’échec (risque de pourriture).
- Sol asphyxiant : l’eau stagnante en hiver compromet la touffe. Drainez, surélevez, allégez.
- Trop d’ombre : moins de 4–5 h de soleil réduit fortement la floraison.
- Excès d’azote : beaucoup de feuilles, peu de fleurs, sensibilité accrue aux stress.
- Arrosages fréquents et superficiels : privilégiez des arrosages rares mais profonds pour encourager l’enracinement.
- Paillage collé au collet : laissez un espace nu de 5–10 cm autour de la base.
Elles tolèrent la mi-ombre lumineuse, mais la floraison est optimale avec 6 h de soleil direct ou plus.
Comptez une saison d’installation ; la pleine mesure arrive souvent la deuxième année.
Trop d’ombre, excès d’azote, touffe trop dense (divisez), stress hydrique prolongé en sol pauvre ou manque de boutons/ramification selon le cultivar.
La plupart des cultivars restent en touffes. H. fulva se propage par rhizomes et peut devenir envahissante : réservez-la aux zones contenues.
Oui, si le sol est drainant et que l’exposition est ensoleillée, avec vents salins modérés.
Oui pour les chats (toxicité sérieuse). Tenez les fleurs et boutons hors de leur portée.