Le plus résistant au froid avec une fleur simple qui est orange. Gros fruits comestibles dont la maturité se situe de septembre à octobre.
Port naturellement buissonnant. Les rameaux sont légèrement épineux.
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Floraison
Le grenadier (Punica granatum) est l’allié idéal des jardins secs et des aménagements sobres en eau. Originaire de zones arides et semi-arides, cet arbuste ou petit arbre combine une excellente résistance à la sécheresse, une floraison rouge-orangé généreuse au cœur de l’été et, selon les variétés, des fruits savoureux très prisés. Qu’il s’agisse d’un massif xérophyte dans un jardin particulier, d’une haie libre défensive en lisière de terrain, d’une scène minérale contemporaine ou d’une culture en pot sur terrasse urbaine, Punica granatum se montre polyvalent, décoratif et durable.
Punica granatum propose un éventail de cultivars, orientés vers l’ornement ou la production fruitière. Tous supportent la sécheresse une fois bien enracinés, mais certains se distinguent par leur rusticité, leur comportement en climat chaud et la qualité de leurs fruits.
- Wonderful: la plus plantée, fruits d’un rouge profond, arilles équilibrées entre sucre et acidulé, bonne conservation et tenue sur l’arbre. Parfaite en plein soleil, performante en jardins secs du littoral, dans les cours bien exposées et les microclimats chauds.
- Mollar de Elche: grenades plus douces, graines à enveloppe tendre, très appréciées en consommation fraîche. Adaptée aux régions méditerranéennes à automnes doux; maturité un peu plus précoce que Wonderful.
- Seedless: fruits lumineux à peau lisse, intéressante pour les jus et anticiper les premières fraîcheurs automnales.
- Fina Tendral: variétés de connaisseurs, arilles croquantes, saveur riche, très fruitée, production régulière sous forte insolation.
- Provence: réputées plus rustiques (jusqu’à environ -15 °C selon exposition et sol), une option crédible pour les climats plus continentaux ou les jardins en altitude bien drainés.
- Punica granatum 'Nana' et ‘Nana Gracilissima’: grenadiers nains, très compacts, florifères, idéals en pot, rocailles ou bordures étroites. Les fruits, petits, sont surtout décoratifs.
- Climat et rusticité: en climat méditerranéen ou littoral doux, la majorité des grenadiers fructifient sans difficulté. En zones sujettes à des gelées hivernales au-delà de -10 °C, privilégiez des cultivars plus rustiques, une exposition sud très abritée, ou la culture en grand bac à hiverner. Les fleurs printanières sont sensibles aux gelées tardives (autour de -2 à -3 °C); un microclimat protecteur est un vrai plus.
- Usage: pour la production fruitière régulière, misez sur Wonderful, Mollar de Elche, Fina Tendral, Seedless. Pour l’ornement, Flore Pleno, Alba Plena et les formes naines se prêtent aux conceptions graphiques et à la culture en pot.
- Pollinisation: beaucoup de grenadiers sont auto-fertiles, mais la présence de deux cultivars florissant en même temps améliore la nouaison et stabilise les rendements. Dans un jardin sec, deux sujets espacés de 3 à 5 m optimisent la pollinisation par les insectes.
Punica granatum est une essence de plein soleil. Pour une floraison et une fructification de qualité, visez 6 à 8 heures d’ensoleillement direct par jour, voire davantage en climat tempéré. Les microclimats chauds compensent largement une pluviométrie faible:
- Adossement à un mur exposé sud ou sud-ouest: la masse emmagasine la chaleur du jour et protège des vents froids; parfait pour anticiper la maturité.
- Implantation sur butte, légère pente ou talus: l’eau excédentaire ruisselle, évitant l’asphyxie des racines; le drainage naturel limite les maladies cryptogamiques.
- Protection contre les rafales desséchantes: haies brise-vent, clôtures ajourées, bosquets de graminées. Les fleurs et jeunes fruits souffrent des vents chauds et secs prolongés. En zone à hivers marqués, prévoyez une protection des jeunes sujets (voile d’hivernage) lors des épisodes en dessous de -8 à -10 °C et retardez la taille principale à la fin de l’hiver pour évaluer les bois réellement vivants.
Punica granatum tolère une grande variété de sols – y compris calcaires – à condition qu’ils soient filtrants. Le drainage est la clé en jardin sec.
- Sol idéal: léger à moyen, caillouteux ou sableux-limoneux, pH 6 à 7,5 (tolérance au-delà si le calcaire actif n’est pas excessif). Le grenadier tolère une légère salinité mieux que beaucoup d’arbres fruitiers, mais un sol compact asphyxiant reste rédhibitoire.
- Sols lourds (argileux): créez une butte de plantation de 20 à 40 cm de haut et mélangez des matériaux drainants (pouzzolane, gravier, sable grossier) sur 30 à 40 cm en profondeur. Évitez les apports de sable fin seul qui colmatent. - Amendements: compost mûr en petite quantité (2 à 3 L/m²) pour stimuler la reprise. Les excès d’azote favorisent le feuillage au détriment des fleurs et augmentent les besoins en eau.
- Tests simples: percolation (si l’eau stagne plus de 4 h dans un trou de 30 cm, améliorez le drainage) et test du bocal (sable/limon/argile) pour adapter vos apports.
- Paillage minéral dès la plantation: 5 à 7 cm de pouzzolane, gravier clair ou ardoise limitent l’évaporation, augmentent la température du sol et freinent l’enherbement.
- Période: plantation hors gel, idéalement en automne dans le sud (meilleure installation racinaire hivernale) ou au printemps dans les régions plus fraîches.
- Préparation du trou: creusez 2 à 3 fois le volume du conteneur. Décompactez les parois. En sol lourd, préférez la butte et un trou moins profond mais plus large, enrichi en minéral drainant.
- Préparation du plant: humidifiez la motte, démêlez délicatement les racines en chignon.
- Mise en place: positionnez le collet au niveau du sol fini (jamais enterré). Comblez avec la terre extraite améliorée si besoin. Tassez légèrement à la main.
- Cuvette d’arrosage: formez une cuvette périphérique de 5 à 8 cm pour capter les pluies et les arrosages. Posez le paillage minéral en évitant le contact direct avec le tronc (laisser un disque de 10 à 15 cm nu autour du collet).
- Arrosage d’installation: apportez 15 à 20 L d’eau pour chasser les poches d’air, même en jardin sec. Installez ensuite un goutte-à-goutte ou une olla selon votre système.
Notre démarche : Au GAEC Senteurs du Quercy, chaque plante est cultivée en conteneur de 1,4 L anti-chignon BAMAPLAST pour un enracinement optimum. Le mélange utilisé est composé d'un terreau drainant à base de fibre de bois utilisable en agriculture biologique et enrichi en terre végétale non traitée afin de stimuler le microbiome (les bactéries et champignons) du sol ainsi permettre la mise en place de mycorhizes pour une meilleure reprise et une meilleur résilience de vos plantes. Le paillage en fibre de coco pour l'économie d'eau et la non utilisation de produits phytosanitaires complète notre engagement en faveur d'une production adaptée à notre époque : une solution durable, esthétique et performante pour vos plantes de terrain sec.
- Espacement: 3 à 4 m entre grenadiers en verger familial pour une bonne aération; 1,5 à 2 m en haie libre si vous acceptez un chevauchement; 80 cm à 1,2 m pour les variétés naines en bordure.
- Associations xérophytes recommandées: en sous-étage et couvre-sols (thym hirsutus, hélichryse, teucrium, sédums, Origans), en structure (lavandes, romarins, cistes, santolines, Perovskia/Salvia yangii, Olivier, Figuiers, Pistachiers), en graminées (Stipe géante, Ampelodesmos mauritanicus, Muhlenbergia ringens).
Punica granatum, surtout sous forme naine (var. nana), excelle en bac sur terrasse ensoleillée.
- Contenant: 30 à 40 L pour un nain, 50 à 90 L pour une forme compacte. Drainage impératif (couche de graviers, trous non obstrués).
- Substrat: très drainant, par exemple 40 % terre végétale minérale, 30 % compost mûr, 30 % minéral (pouzzolane, perlite, gravier). pH neutre à légèrement alcalin accepté.
- Arrosage: plus régulier qu’en pleine terre, mais toujours profond et espacé. Laissez sécher le premier tiers du substrat entre deux arrosages. Paillage minéral en surface.
- Hiver: rapprochez du mur sud, isolez le pot, voile d’hivernage en cas de gel prolongé. Rempotez tous les 3 ans.
Le grenadier développe un système racinaire profond s’il est arrosé correctement les deux premières années. Ensuite, Punica granatum tolère de longues périodes sèches, surtout paillé.
- Printemps–été: privilégiez des arrosages lents, profonds et espacés pour encourager l’enracinement vers le bas. Base de départ: 15 à 20 L tous les 7 à 10 jours la première année en climat chaud, puis tous les 10 à 14 jours la seconde. Ajustez selon la météo, le vent et le type de sol.
- Automne–hiver: généralement aucun arrosage en climat méditerranéen; en zone sèche sans pluies, un apport mensuel modéré peut suffire.
- Usage ornemental: se contente souvent de la pluviométrie locale en climat doux. En canicule prolongée, apport profond de 30 à 40 L toutes les 3 à 4 semaines.
- Usage fruitier: pour des fruits réguliers, maintenez une humidité modérée et constante de la nouaison à la fin de l’été. À titre indicatif: 30 à 50 L toutes les 2 à 3 semaines, de préférence le matin, en privilégiant un arrosage lent (goutte-à-goutte).
À retenir: les à-coups hydriques avant la maturité favorisent l’éclatement des fruits. L’objectif n’est pas l’abondance mais la constance. Si des pluies tardives sont annoncées après une période sèche, réduisez les apports au minimum pour limiter les variations de pression dans les fruits.
- Goutte-à-goutte: la solution la plus efficiente en jardin sec. Pour un jeune plant, installez 2 à 3 goutteurs 2 L/h à 30–40 cm du tronc; pour un arbre adulte, 4 à 6 goutteurs 4 L/h à 50–80 cm du tronc. Fonctionnez 45 à 90 minutes selon débit, éventuellement en deux sessions espacées lors des fortes chaleurs. Pensez aux programmateurs solaires ou à batterie pour des arrosages ciblés.
- Cuvette d’arrosage: formez une cuvette circulaire de 5 à 8 cm avec un cordon de pierres pour capter les pluies et limiter le ruissellement. Entretenez la cuvette les deux premières années.
- Ollas (pots en terre cuite enterrés): très utiles au pied des jeunes grenadiers; l’eau diffuse par capillarité, limité les pertes par évaporation. Rechargez tous les 3 à 7 jours selon saison.
- Paillage: minéral durable (pouzzolane, gravier clair, ardoise) privilégié en jardin sec; organique possible en faible épaisseur (5 à 7 cm) sur sols déjà drainants, en veillant à ne pas maintenir d’humidité stagnante au collet.
- Récupération d’eau de pluie et micro-rétention: cuves, noues, tranchées d’infiltration, micro-banquettes sur talus… Guidez l’eau gratuite vers la zone racinaire de Punica granatum. Un simple tuyau de dérivation depuis un toit de pergola peut doubler les apports naturels.
- Tester l’humidité: sonde capacitive, doigt ou tarière pour observer l’humidité à 20–30 cm. Arrosez uniquement si le sol est sec en profondeur.
- Observation des feuilles: un léger affaissement en milieu de journée chaude peut être normal; un aspect terne et recroquevillé le matin ou le soir indique un manque d’eau.
- Symptômes de manque d’eau: feuilles ternes, recroquevillées en dehors des pics de chaleur, chute de fleurs et jeunes fruits, bord des feuilles nécrosé, fruits petits.
- Symptômes d’excès d’eau: jaunissement uniforme du feuillage, surtout sur sol lourd; croissance stagnante, pourriture du collet possible.
- Mesures correctives: privilégiez un arrosage profond au-delà de la projection du houppier (jusqu’à 1 à 1,5 fois son rayon), espacez les fréquences. Vérifiez le drainage, cassez la croûte de battance, complétez le paillage minéral. En canicule extrême, un ombrage temporaire léger (voile 30 %) pendant 10 à 15 jours peut éviter l’avortement des fruits. Un badigeon de kaolin (argile) limite les coups de soleil sur fruits et bois.
Le grenadier est frugal. Une fertilisation minimale, bien calée, suffit en jardin sec.
- À la plantation: inoculer des mycorhizes peut accélérer l’exploration racinaire et l’autonomie hydrique.
- Chaque fin d’hiver/début de printemps: 2 à 3 L/m² de compost mûr griffé superficiellement (sans enfouir) ou un engrais organique lent faiblement azoté et riche en potasse (type 4-6-8). La potasse soutient la floraison et la qualité des arilles.
- Cendre de bois: très modérément en fin d’hiver (sur sol non calcaire), puis arrosage profond ponctuel pour faire descendre les nutriments.
- Carences: en sol calcaire, surveillez la chlorose (jaunissement interveinal); un apport de fer chélaté corrige ponctuellement. Le bore est utile à la nouaison mais attention aux excès en sol sec; privilégiez les apports via composts équilibrés plutôt que des traitements directs, sauf diagnostic établi.
Punica granatum fleurit majoritairement sur le bois de l’année. La taille doit donc structurer sans compromettre la floraison.
- Régions à hivers doux: taille principale après récolte (fin d’automne) ou fin d’hiver (février–mars), hors gel.
- Régions plus froides: intervenez en fin d’hiver, après les épisodes de gel, pour identifier les bois vivants et limiter les risques de gelées sur coupes fraîches.
- Former une touffe aérée à 3–5 charpentières (multi-troncs) ou un petit tronc selon l’esthétique recherchée.
- Aérer le centre, supprimer bois mort, croisé, malade; conserver des prolongements modérés pour porter la floraison.
- Renouveler progressivement la charpente en laissant un ou deux rejets bas vigoureux tous les 8–10 ans, source de longévité et de vigueur.
- Évitez les coupes sévères répétées qui provoquent des gourmands et réduisent la floraison. Un rabattage excessif induit du bois peu florifère l’année suivante.
- Raccourcissez d’un tiers les rameaux trop longs pour limiter la prise au vent et stimuler des pousses latérales florifères.
- En haie: pratiquez une taille douce après floraison pour conserver le volume; acceptez une floraison moins abondante si la contrainte de gabarit est forte.
- En pot (variétés naines): pincez en vert pour densifier, supprimez régulièrement les fleurs fanées si vous privilégiez l’ornement, rempotez tous les 3 ans dans un substrat très drainant.
- Année 1: sélectionnez 3 à 5 tiges bien réparties; tuteurez au besoin, supprimez les rejets faibles.
- Année 2: conservez la structure, raccourcissez légèrement pour ramifier, ôtez le bois qui se croise.
- Année 3: affinez l’aération, stabilisez la hauteur selon votre design, commencez le renouvellement par remplacement d’une vieille tige si nécessaire.
Punica granatum est robuste, surtout en sol drainant et sous arrosage maîtrisé. Les problèmes surviennent surtout avec l’humidité stagnante et les à-coups hydriques.
- Pourritures racinaires (asphyxie): conséquences d’un sol compact ou d’excès d’eau. Symptômes: dépérissement diffus, croissance stoppée, feuilles jaunes. Actions: améliorer le drainage, surélever, espacer les arrosages, paillage minéral.
- Anthracnose (taches foliaires et sur fruits) et alternariose (pourriture interne des fruits, “black heart”): favorisées par des printemps humides et des frondaisons denses. Prévention: aérer par la taille, éviter l’arrosage sur le feuillage, enlever et détruire les fruits momifiés. En bio, des applications préventives de Bacillus subtilis ou du cuivre à dose réglementaire (respecter les seuils légaux) peuvent aider.
- Fumagine (tache de suie): conséquence des miellats de pucerons ou cochenilles; se traite en agissant sur l’insecte vecteur.
- Pucerons, aleurodes: surveillez fin de printemps et début d’été. Interventions douces: savon noir, huiles végétales horticoles, extraits végétaux, toujours tôt le matin ou le soir pour éviter de brûler le feuillage.
- Cochenilles: inspectez rameaux et écorce, brossez manuellement si besoin. Huiles blanches en hiver selon réglementation locale, taille des rameaux très infestés.
- Mouche méditerranéenne des fruits (Ceratitis capitata) en zones à risque: piégeage massif, ensachage de fruits à partir de la fin d’été, récolte dès maturité pour limiter l’exposition.
- Punaises: quelques piqûres superficielles possibles; minimisez via une diversité végétale qui favorise les auxiliaires.
- Oiseaux: généralement peu problématiques sur grenadier, mais en année sèche, un voile anti-oiseaux ponctuel peut sécuriser les plus beaux fruits.
- Taille de structure et suppression du bois mort.
- Apport léger de compost et contrôle du paillage (épaisseur, propreté).
- Traitement huileux sur bois contre cochenilles et œufs d’aleurodes si nécessaire et autorisé.
- Vérifier la reprise et l’ancrage, poser un haubanage discret en zone ventée.
- Mise en route du goutte-à-goutte: test des débits, nettoyage des filtres, ajustement des programmations par hydrozones (grenadiers avec lavandes, cistes, romarins).
- Installation de micro-rétentions sur pentes pour guider l’eau vers les racines.
- Pilotage des arrosages: cycles profonds et espacés, adaptation fine en canicule (ombrage léger temporaire, kaolin si fruits exposés).
- Surveillance ravageurs: interventions douces avant les pics de population; consignation des observations pour ajuster le plan annuel.
- Sécurisation des fruits: éclaircissage léger si surcharge, suppression des fruits fendus pour limiter la faune opportuniste.
- Récolte échelonnée; nettoyage sanitaire (fruits tombés, rameaux malades).
- Révision des paillages; protection des jeunes plants avant les premiers froids.
- Bilan hydrique et budgétaire: analyse du registre d’arrosage et des interventions pour optimiser la saison suivante.
- Les grenades ne mûrissent pas après la cueillette. Indices fiables: coloration uniforme et intense de la peau, calice (couronne) bien ouvert, fruit lourd et tendu, son “métallique” au tapotement.
- Fenêtre de récolte: en France, majoritairement de septembre à novembre selon région et variété; Acco peut ouvrir la saison. En climat plus frais, privilégiez les zones abritées pour atteindre la maturité.
- Coupez au sécateur en conservant un petit bout de pédoncule pour éviter d’arracher l’écorce. Manipulez avec soin, un choc peut provoquer des microfissures.
- Éclatement des fruits: souvent dû à un apport d’eau soudain après une période sèche ou à des pluies tardives. Prévenez via une gestion hydrique régulière et un paillage efficace.
- Entier: 5 à 10 °C, humidité relative 85–90 %, 3 à 6 semaines selon variété et intégrité de la peau. Rangez en une seule couche si possible.
- Arilles: au réfrigérateur 3 à 5 jours dans un récipient hermétique; congélation possible pour un usage ultérieur.
- Jus: à consommer rapidement ou à transformer (sirop, mélasse de grenade).
- Frais: arilles dans salades, mezze, desserts, bowls vitaminés.
- Transformés: jus, sirops et grenadine artisanale, mélasse de grenade (réduction du jus, base de marinades), confitures. Punica granatum offre une vraie valeur ajoutée dans une cuisine locale, avec un potentiel de vente en circuits courts.
- Bouturage: la méthode la plus fiable. Boutures ligneuses en fin d’hiver (20–25 cm, bois d’un an), à piquer dans un substrat drainant, maintien à l’ombre légère jusqu’à l’enracinement. Taux de reprise élevé en climat doux.
- Marcottage: facile sur jeunes rameaux souples; enterrez une section et patientez une saison.
- Semis: possible mais non fidèle au type; réservé à l’expérimentation ou à la sélection, plus lent à fructifier.
Oui, mais les vents chauds et desséchants nuisent à la nouaison. Prévoir un brise-vent et une taille qui limite la prise au vent.
Il le tolère bien, mais peut présenter de la chlorose en cas de calcaire actif élevé. Un apport ponctuel de fer chélaté et un compost mûr aident.
Oui, de préférence avec des variétés naines ou compactes, en bac isolé et hiverné près d’un mur exposé au sud.
Sur plant greffé ou bouturé, 2 à 3 ans après plantation dans de bonnes conditions; plus si semis.
En conditions favorables, un arbre adulte peut produire 10 à 25 kg de fruits; en jardin sec, visez la qualité plutôt que la quantité.
Une taille légère, régulière et aérée suffit. Évitez les tailles sévères qui réduisent la floraison l’année suivante.
Non, Punica granatum n’est pas réputé pour des racines agressives, mais respectez 1 m d’éloignement des murets et revêtements en sols sensibles.
Variations hydriques brusques avant maturité, pluies tardives, surcharge ou peau fragilisée. Stabiliser l’arrosage, pailler et récolter dès maturité.
Réussit depuis 2011 à Vienne en Autriche
Variété très résistante au froid que l'on peut planter en zone à hiver froid en prenant quelques précautions: emplacement ensoleillé et pas trop exposé, protégé des vents froids et protection du jeune plant les 2 premiers hivers avec un voile d'hivernage si nécessaire.
Ce grenadier fructifie depuis 2014 ici (maturité à partir de la 2. quinzaine d'octobre). Les fruits étant à grain dur, ce n'est pas une grenade de bouche, mais elle donne un bon jus.
On choisira une autre variété, à grain non durs par exemple comme Mollar de Elche, pour les zones à hiver plus doux.
Le plus résistant au froid avec une fleur simple qui est orange. Gros fruits comestibles dont la maturité se situe de septembre à octobre.
Port naturellement buissonnant. Les rameaux sont légèrement épineux.
