Miscanthus sinensis 'Graziella'
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Miscanthus sinensis 'Graziella'

Les feuilles étroites ont souvent de riches tons cuivrés, orangés ou rouges à l'automne.

 

Fleurit en août ou début septembre. Inflorescences dépassant de loin le feuillage, devenant rapidement argentées et très plumeuse en séchant. 

 

Origine : sélection élégante d'Ernst Pagels au port légèrement plus droit que 'Gracillimus'.

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Caractéristiques des Miscanthus sinensis 'Graziella'

Genre :
Miscanthus
Espèce :
sinensis
Famille :
Poaceae
Cultivar :
Graziella
Rusticité :
Résistant jusqu’à - 28 ºC
Taille (Haut. x Larg.) :
1 à 1.70 m x 50 cm
Densité de plantation par m² :
3

Floraison

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Résistance à la sécheresse :
besoin en eau élevé
Hauteur en fleur :
1,5 à 2 m
Exposition :
soleil
Couleur :
crème
Nature du feuillage :
marcescent
Période de floraison :
automne
pH du sol :
Indifférent
Nature du sol :
drainant (caillouteux ou filtrant)
humifère et frais
Zone de rusticité :
Z5 :  - 28°C à - 23°C
Type de plantes :
graminée
Usage de la plante :
en massif
haie champêtre
Genre botanique :
Miscanthus

Miscanthus sinensis : élégance et robustesse pour jardins secs

Pourquoi Miscanthus sinensis est idéal pour les jardins secs

Miscanthus sinensis, aussi appelé eulalie ou roseau de Chine, est la graminée ornementale star des jardins secs contemporains. Sa silhouette élancée, ses plumeaux soyeux et sa capacité à capter la lumière en font un repère graphique du printemps à l’hiver. Mais son esthétique n’est pas son seul atout : très rustique, peu gourmand en eau et en intrants, remarquablement tolérant à la sécheresse une fois bien installé, Miscanthus sinensis s’adapte à une large palette de sols filtrants et de climats. Structure, mouvement, lumière, résilience… il coche toutes les cases d’un jardin durable et facile à vivre.

 

Description botanique et atouts de Miscanthus sinensis pour les jardins secs

Origine, habitat et écophysiologie

Originaire d’Asie de l’Est (Chine, Japon, Corée, Taïwan), Miscanthus sinensis est une graminée vivace cespiteuse de la famille des Poaceae. Dans la nature, il colonise talus, prairies, bords de chemins et pentes en sols plutôt pauvres, schisteux ou sableux, à drainage franc. Cette écologie explique sa grande plasticité : il supporte les alternances pluie/sécheresse, tant que l’eau ne stagne pas au collet. Cette graminée optimise l’usage de l’eau et du carbone sous chaleur et forte luminosité. Concrètement, cela se traduit par une excellente efficacité hydrique, un bon maintien en été et une croissance active dès que le sol est réchauffé, même si la reprise printanière est plus tardive que chez des vivaces.

Miscanthus sinensis est un formateur de touffes (non traçant) dans la plupart des cultivars ornementaux : il n’émet pas de rhizomes agressifs et s’élargit progressivement par le cœur. Les variétés horticoles modernes ont été sélectionnées pour leur compacité, la finesse du feuillage, la couleur d’automne et la générosité des inflorescences, avec une tolérance renforcée aux sols drainants et aux étés secs.

 

Morphologie et aspects décoratifs

Le Miscanthus sinensis forme des touffes denses aux feuilles rubanées, souples ou plus érigées selon les variétés. La palette de tailles est large : de 60–90 cm pour les formes naines à 2,2–2,8 m pour les géants architecturaux. Le feuillage, vert moyen à foncé, peut être finement marginé de crème (panachures longitudinales), zébré de bandes horizontales jaune pâle, ou traversé d’une nervure médiane argentée très élégante. À l’automne, beaucoup de cultivars prennent des teintes chaudes — ambre, cuivre, rouge, doré — qui prolongent l’intérêt déco jusqu’aux gelées.

La floraison, en panicules plumeuses dressées, intervient de la fin d’été à l’automne. Elle varie du rose cuivré au crème argenté, parfois rosé ou brun tabac en maturité. Ces plumeaux attrapent chaque rayon oblique de fin de journée, créant un effet lumineux unique. En hiver, les chaumes rigides et les panicules persistantes assurent le graphisme, structurent les massifs et nourrissent le décor hivernal, un rôle précieux dans un jardin sec où la floraison est plus rare en saison froide. Le bruissement du feuillage au vent ajoute une dimension sonore discrète et apaisante.

 

Résistance à la sécheresse et tolérance climatique

Une fois bien installé (généralement après une saison de culture), Miscanthus sinensis montre une remarquable résistance à la sécheresse. Son système racinaire puissant plonge en profondeur, et la plante ajuste temporairement son feuillage en période de stress hydrique intense, puis repart dès le retour de l’humidité. En plein soleil, il exprime sa meilleure tenue, sa floraison la plus abondante et une silhouette bien verticale. La mi-ombre légère est tolérée, mais au prix d’une floraison réduite et d’une touffe plus lâche.

Côté rusticité, la plupart des variétés tiennent entre −20 et −23 °C (zones USDA 5 à 9). En climat méditerranéen ou océanique humide, il apprécie un sol filtrant pour passer l’hiver sans pourriture au collet. En climat frais à saison courte (altitude, nord), privilégiez des cultivars florifères précoces pour profiter des panicules avant les premiers froids. La chaleur estivale (jusqu’à 35–38 °C) est bien gérée si la plante a été correctement implantée et paillée. Il tolère les vents, mais les embruns salés directs peuvent marquer le feuillage : en zone littorale, offrez-lui un recul de la façade ventée ou une protection minérale.

 

Avantages écologiques et services rendus

Miscanthus sinensis s’inscrit pleinement dans une démarche de jardin écologique et frugal. Peu gourmand en eau et en fertilisants, il réduit l’empreinte d’entretien. Les touffes denses offrent gîte et couvert à une petite faune variée : insectes utiles, araignées auxiliaires, microfaune des sols. Les chaumes laissés en hiver abritent des insectes en diapause, et les plumeaux secs peuvent fournir des matériaux de nidification à certains oiseaux au printemps. Attention, la floraison étant anémophile (pollen dispersé par le vent), elle n’est pas une ressource nectarifère majeure ; l’intérêt est surtout structurel et refuge.

Son réseau racinaire fibreux stabilise les talus, limite l’érosion et améliore la porosité des sols. À l’échelle du jardin, Miscanthus sinensis contribue à séquestrer du carbone dans la biomasse aérienne et souterraine. Les tiges coupées peuvent être broyées et utilisées en paillage de surface ou en carbonatation lente au compost, fermant la boucle des matières organiques sans import massif d’intrants.

 

Plantation et entretien de Miscanthus sinensis dans un jardin sec : le guide pratique

Choisir l’emplacement et préparer le sol

Exposez Miscanthus sinensis au soleil pour maximiser port, densité et floraison. La mi-ombre (3 à 4 h de soleil) reste possible pour les variétés panachées qui éclairent les zones un peu ombragées, mais la floraison sera plus timide.

Le sol idéal est filtrant, léger à moyen, avec un bon drainage hivernal. Le pH toléré est large (5,5 à 8) ; en sol très calcaire et compact, des chloroses peuvent apparaître si le drainage est insuffisant. Pour les terres argileuses, travaillez le profil en amont :

- Ameublissez profondément (30–40 cm) sans tasser.

- Incorporez 30 à 50 % de matériaux drainants (pouzzolane 7/15, gravier roulé, sable grossier) avec un peu de compost mûr pour relancer l’activité biologique.

- Sur site vraiment lourd, plantez sur butte ou talus, ou créez un massif surélevé pour maintenir le collet au sec.

Évitez les zones où l’eau stagne en hiver (fonds de cuvette, gouttières mal dirigées). En pot ou bac, offrez un contenant percé large et profond pour sécuriser l’ancrage et le volume racinaire.

 

Période et méthode de plantation pas à pas

La période optimale dépend du climat :

- Régions à hiver froid : plantation de printemps (mars à mai) une fois le sol réchauffé.

- Régions à hiver doux : plantation d’automne (septembre à novembre) pour un enracinement hivernal et un départ vif au printemps.

 

Procédez ainsi :

  1. Réhydrater : plongez le pot 10–15 min dans un seau d’eau pour saturer la motte.
  2. Creuser large : ouvrez une fosse 2 à 3 fois plus large que le pot, 1,2 fois plus profonde.
  3. Amender pour drainer : préparez un mélange terre végétale + minéral drainant + 15–20 % compost mûr. Évitez les apports azotés.
  4. Positionner : placez la motte au niveau du sol, collet juste affleurant. Ne pas enterrer le cœur.
  5. Rebouchez et tassez légèrement : éliminez les poches d’air sans compacter.
  6. Arrosez à fond : 10–15 L par plant (20 L pour les grands sujets) pour coller la motte au sol.
  7. Pailler : 5–7 cm de paillage minéral (pouzzolane, gravillons), en laissant 3–5 cm libres autour du collet.

 

Respectez les espacements pour une lecture claire et limiter l’entretien :

- Variétés naines (60–100 cm) : 60–80 cm d’intervalle.

- Variétés moyennes (1,2–1,8 m) : 80–100 cm.

- Grandes variétés (1,8–2,6 m) : 1,2–1,5 m.

 

Arrosage et gestion de la sécheresse

La première saison conditionne la longévité et la sobriété hydrique future. Privilégiez des arrosages espacés et profonds qui « éduquent » les racines à plonger :

- Printemps/été de l’année 1 : 10–15 L par plant tous les 7–10 jours en l’absence de pluie, 2 fois par semaine en canicule sur sol très filtrant.

- Années suivantes : en climat tempéré et sol bien préparé, aucun arrosage n’est nécessaire la plupart des étés. En été très chaud et longuement sec, un appoint de 15–20 L toutes les 3–4 semaines suffit à préserver le feuillage.

 

Signes utiles à lire :

- Sous-arrosage : feuillage terne, feuilles qui s’enroulent légèrement le midi, plumeaux rares. La plante repart après un arrosage profond.

- Sur-arrosage : base molle, jaunissement diffus, stagnation de croissance. Réduisez l’eau et améliorez le drainage.

 

Une ligne de goutte-à-goutte à 20–30 cm de la touffe est idéale la première année. Ensuite, désactivez-la ou ne l’utilisez qu’en période de sécheresse exceptionnelle.

 

Taille, nettoyage et protection hivernale

Laissez la touffe intacte tout l’hiver : elle protège le cœur, maintient la biodiversité et structure le décor.

Deux gestes simples suffisent :

- Liage en automne (optionnel) : ceinturez la touffe avec une corde pour garder une silhouette nette et faciliter l’écoulement de l’eau en climat humide.

- Taille en fin d’hiver (fin février à mi-mars) : rabattez à 10–20 cm du sol avant la reprise. Utilisez un sécateur costaud, une serpe ou un taille-haie. Ramassez facilement les faisceaux en les ficelant avant la coupe.

Valorisez les tiges coupées : laissez-en quelques-unes en bottillons secs dans un coin du jardin pour les insectes, broyez le reste en paillis, ou utilisez les plumeaux secs en bouquets. Évitez le brûlage.

 

Fertilisation, paillage et santé des plantes

Miscanthus sinensis est frugal et s’épuise rarement. Un apport de compost mûr au moment de la plantation suffit souvent pendant 2 à 3 ans. Ensuite :

- Au printemps : une fine couche de compost tamisé si le sol est très pauvre, sinon rien.

- Engrais : évitez les engrais azotés rapides qui ramollissent les tiges et favorisent la verse. Un apport léger et annuel de potasse organique peut améliorer la tenue des chaumes en sols légers.

 

Paillage : préférez un paillage minéral (gravillons, pouzzolane) de 5–7 cm. Il limite l’évaporation, stabilise la température du sol et garde le collet au sec l’hiver, tout en renforçant l’esthétique des jardins secs.

 

Santé : Miscanthus sinensis est peu sujet aux maladies. En fin de saison humide, des taches foliaires peuvent apparaître sans gravité. Les ravageurs sont rares ; en pot et forte chaleur, surveillez l’araignée rouge et augmentez l’humidité ambiante. En sol lourd et saturé, le seul vrai risque est la pourriture du collet : rectifiez le drainage si nécessaire.

 

Culture en pot et en bac

En terrasse ou balcon, Miscanthus sinensis apporte volume, mouvement et intimité.

Choisissez des variétés compactes et des contenants stables :

- Volume de pot : 40–60 L minimum pour les compacts, 80 L pour un sujet moyen.

- Substrat drainant : 40 % terreau de qualité, 30 % pouzzolane/perlite, 20 % compost mûr, 10 % sable grossier. Couches drainantes inutiles si le substrat est vraiment filtrant ; mieux vaut des trous d’évacuation généreux.

- Arrosage : régulier la première année, puis modéré ; laissez sécher le premier tiers du substrat entre deux arrosages. En canicule, contrôlez 2 à 3 fois par semaine.

- Fertilisation : une poignée d’engrais organique à libération lente au printemps suffit.

- Entretien : taille hivernale identique, rotation du pot pour une forme équilibrée si la lumière vient d’un seul côté. Rempotage et division tous les 3–4 ans.

 

Variétés, associations et usages paysagers de Miscanthus sinensis en jardins secs

Variétés recommandées selon usages et climats

Le choix du cultivar conditionne hauteur, texture, couleur, précocité et tenue au vent. Quelques valeurs sûres pour jardins secs :

 

- Compacts et pour bacs (60–110 cm)

• ‘Yakushima Dwarf’ (aussi ‘Yaku Jima’) : feuillage fin, port dense, bonne tenue en pot, panicules argentées.

• ‘Adagio’ : compact, plumeaux argentés, floraison fiable, idéal en bordures et terrasses.

 

- Moyenne hauteur (1,2–1,8 m) pour massifs structurants

• ‘Gracillimus’ : l’un des plus élégants, feuillage très fin, port en vasque, floraison tardive mais feuillage somptueux.

• ‘Morning Light’ : finement marginé de crème, silhouette lumineuse même à mi-ombre claire.

• ‘Graziella’ : proche de ‘Gracillimus’, mais plus florifère et un peu plus précoce.

• ‘Kleine Silberspinne’ : floraison précoce, plumeaux argent rosé, très fiable au nord.

 

- Hauts et architecturaux (1,8–2,6 m) pour écrans et points focaux

• ‘Zebrinus’ : grand, plumeaux cuivrés virant à l’argent, feuillage zébré de bandes horizontales jaunes.

• ‘Cabaret’ : panaché large vert/crème, volume imposant pour illuminer une scène.

 

En climat frais et saison courte, privilégiez ‘Kleine Silberspine’, ‘Graziella’ ou ‘Adagio’ pour une floraison assurée. En climat sec et chaud, ‘Gracillimus’, ‘Morning Light’ montrent une grande tenue. En littoral doux, ‘Morning Light’ et ‘Adagio’ s’en sortent bien avec un bon drainage.

 

Associations de plantes et compositions gagnantes

Miscanthus sinensis est un maître des contrastes et des rythmes. Sa verticalité légère met en scène des vivaces sobres et des arbustes méditerranéens résistants à la sécheresse.

Quelques idées concrètes :

- Palette méditerranéenne argentée (soleil, sol drainant)

Associez une touffe de Miscanthus sinensis ‘Morning Light’ à des lavandins (Lavandula x intermedia 'Grosso'), santonlines (Santolina chamaecyparissus 'Lemon Queen'), hélichrysums (Helichrysum italicum), sauges arbustives (Salvia microphylla) et romarins (Salvia rosmarinus). Le feuillage panaché illumine les gris argentés et les floraisons bleues/violettes. Ajoutez des alliums printaniers pour un effet de surprise au pied.

 

- Esprit prairie naturaliste (mouvement permanent)

Composez une dérive de Miscanthus sinensis ‘Gracillimus’, ponctuée de Stipa tenuissima pour le flou, Pennisetum orientale pour les soyeux estivaux, Panicum virgatum ‘Squaw’ pour la verticalité bleutée et Achillea millefolium ‘Terracotta’ pour les accents floraux. L’ensemble fonctionne quatre saisons, avec une forte capacité à encaisser la sécheresse.

 

- Jardin contemporain minéral

Placez 3 à 5 touffes de Miscanthus sinensis ‘Adagio’ en ligne légère dans un lit de pouzzolane noire, et accompagnez-les de boules de buis de remplacement (BallotaTeucrium fruticans taillé), de coussins de Festuca glauca et de quelques agaves rustiques selon climat. Un design net, peu d’entretien, une lecture claire depuis la terrasse.

 

- Jardin sec coloré de fin d’été

Mariez Miscanthus sinensis ‘Yaku Jima’ à des Agastache (A. ‘Black Adder’), des orpins d’automne (Hylotelephium spectabile ‘Herbstfreude’), des gaura (Oenothera lindheimeri) et des hélénies tardives si le sol garde un peu de fraîcheur. Les teintes chaudes des panicules répondent aux inflorescences tardives pour un final flamboyant.

 

Gestion de la propagation et prévention de l’invasivité

La majorité des cultivars de Miscanthus sinensis utilisés en ornement sont cespiteux et progressent lentement.

Division et rajeunissement

Toutes les 5 à 7 ans, la touffe peut se creuser au centre : divisez en fin d’hiver ou tout début de printemps.

- Déterrez partiellement ou totalement la souche.

- Sciez proprement avec une scie à main, une serpe ou une bêche affûtée pour prélever des éclats périphériques sains.

- Replantez aussitôt dans un sol préparé, au même niveau de collet.

- Arrosez en profondeur une fois pour souder la motte, puis espacez.

Cette opération ravigote la plante, maintient une silhouette nette et permet de multiplier à l’identique vos sujets préférés.

 

Erreurs fréquentes, conseils de pro

Erreurs à éviter pour réussir Miscanthus sinensis

- Planter trop profond : le collet doit affleurer. Un collet enterré augmente le risque de pourriture.

- Sol lourd non drainé : en hiver, l’excès d’eau est l’ennemi. Amendez, drainez, ou plantez en butte.

- Arrosages fréquents et superficiels : ils maintiennent les racines en surface et fragilisent la plante. Préférez des arrosages espacés et profonds la première année.

- Excès d’azote : tiges molles, verse au vent, silhouette avachie. Évitez les engrais azotés rapides.

- Taille trop précoce : couper à l’automne prive de l’intérêt hivernal, expose le cœur au froid et à l’humidité et impacte la biodiversité.

- Mauvais choix variétal : une variété géante dans un petit jardin ou une floraison tardive en climat frais peut décevoir. Adaptez la sélection à l’espace et au climat.

- Espacement insuffisant : tassement visuel, concurrence, entretien plus complexe. Respectez les distances.

 

Conseils de conception pour un jardin sec cohérent

- Répétez les mêmes variétés pour créer un rythme. Trois touffes identiques valent mieux qu’un patchwork disparate.

- Variez les textures : feuilles fines (Miscanthus sinensis) vs feuillages ronds (ballotes), coussins serrés (thym), épis dressés (Agastache).

- Pensez lumière : placez Miscanthus sinensis où les rayons rasants mettent en valeur les plumeaux (ouest/sud-ouest).

- Paillage minéral : cohérent esthétiquement et bénéfique techniquement en jardin sec.

- Saisonnalité : assurer un relais d’intérêt avec des floraisons printanières (iris des jardins, alliums), estivales (lavandes, sauges), et tardives (échinacées, orpins) pour dialoguer avec les panicules d’automne.

 

FAQ — Réponses aux questions les plus courantes Miscanthus sinensis est-il persistant ? Non. Le feuillage est caduc. Il sèche en hiver et doit être rabattu en fin d’hiver avant la reprise. Les chaumes secs assurent l’intérêt visuel hivernal.

 

Quelle différence entre Miscanthus sinensis et Miscanthus × giganteus ?

M. × giganteus est un hybride très vigoureux utilisé pour la biomasse, souvent stérile, pouvant dépasser 3–4 m, à gros chaumes. M. sinensis regroupe des cultivars ornementaux plus variés, de compacts à hauts, avec une palette esthétique plus large et une installation plus adaptée aux jardins.

 

Faut-il tuteurer Miscanthus sinensis ?

Pas en conditions normales. Si le sol est drainant, que la plante est au soleil et non suralimentée en azote, les tiges sont suffisamment rigides. En exposition très venteuse, préférez des variétés à port serré (‘Undine’, ‘Silberfeder’) ou liez légèrement la touffe en automne.

 

Peut-on cultiver Miscanthus sinensis à l’ombre ?

La mi-ombre légère est tolérée, mais l’ombre dense réduit fortement la floraison et peut allonger les tiges. Pour des coins lumineux sans soleil brûlant, choisissez ‘Morning Light’ ou des panachés qui réfléchissent bien la lumière.

 

Combien de temps avant la première floraison ?

Souvent dès la première année en climat doux si la plantation est printanière, sinon la seconde année. En climat frais au nord ou en altitude, la pleine floraison peut intervenir à partir de la deuxième ou troisième saison, d’où l’intérêt de variétés précoces.

 

Miscanthus sinensis est-il adapté aux jardins en bord de mer ?

Il tolère les vents et un peu de sel indirect, mais les embruns salés directs peuvent abîmer le feuillage. Offrez-lui une protection naturelle (muret, haie basse) et un sol très drainant.

 

La plante est-elle toxique pour les animaux domestiques ?

Miscanthus sinensis n’est pas réputé toxique. Toutefois, comme beaucoup de graminées, les feuilles peuvent être coupantes au toucher. Évitez les zones de passage étroit pour les enfants et animaux.

 

Puis-je utiliser les plumeaux en bouquets ?

Oui, frais ou secs. Pour un séchage durable, coupez les panicules juste ouvertes, suspendez tête en bas dans un endroit sec et sombre 10–14 jours, vaporisez un fixatif léger si besoin.

 

Comment limiter la propagation par semis ?

Supprimez les inflorescences avant maturité des graines si vous jardinez près d’espaces sensibles, ou privilégiez des cultivars peu fertiles. Dans la plupart des jardins européens, les semis spontanés restent modestes avec les cultivars ornementaux.

 

Quelles plantes éviter à proximité ?

Évitez juste les vivaces très gourmandes en eau et à enracinement superficiel collées au pied : elles entreront en concurrence. Laissez 30–40 cm de dégagement autour de la touffe pour que Miscanthus sinensis exprime sa silhouette.

 

Mises au point techniques pour jardiniers exigeants

- Densités de plantation pour effet de masse : 1 plant/m² pour un effet aéré, 2 plants/m² pour un écran rapide avec variétés moyennes, 0,5 plant/m² pour les grands sujets.

- Vent et tenue : en site très exposé, optez pour des cultivars à port serré et tiges robustes (p. ex. ‘Cabaret’) et évitez les apports azotés.

- Gestion des adventices : un paillage minéral correctement posé limite 80 % du désherbage. Désherbez manuellement au pied pour ne pas blesser le collet.

- Hiver humide : lier les touffes, vérifier que le paillage ne remonte pas au cœur, surélever légèrement les plantations en terrain plat.

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