Feuilles basales grises en rosette, pétiolées, souvent spatulées.
Fleurs bleues groupées en capitules solitaires le long de fins épis et entourées de bractées pointues.
Magnifique floraison bleue qui fait penser, de loin, à une lavande quand on se promène sur les hauts plateaux Anatoliens !
Origine : hauts plateaux d'Asie Mineur : Turquie, Syrie.
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Floraison
Discrète mais spectaculaire au jardin, la Globularia (ou Globulaire) est une plante vivace ou petit sous-arbrisseau méditerranéen qui forme des coussins bas et denses, ponctués au printemps de pompons bleus à lilas. Sa silhouette compacte, son feuillage persistant à semi-persistant et sa floraison en boules globuleuses en font une candidate de premier plan pour les jardins secs et les rocailles. Naturellement adaptée aux sols pauvres, caillouteux et parfaitement drainés, la Globularia demande très peu d’eau une fois installée. Elle supporte les étés brûlants, les vents desséchants et la concurrence minérale, tout en gardant un aspect net toute l’année. En rocailles, sur les murets, en bordures ensoleillées, en joints de dalles ou sur pentes, elle stabilise les sols, limite l’érosion et crée un couvert décoratif durable. Dans un contexte de climat plus chaud et de gestion économe de l’eau, la Globularia apporte une réponse végétale fiable, esthétique et écologique, appréciée des abeilles et des pollinisateurs au printemps.
Le genre Globularia compte des espèces d’origine européenne et méditerranéenne, souvent montagnardes ou littorales, habituées aux sols caillouteux et aux falaises calcaires. Longtemps classée dans la famille des Globulariaceae, la Globularia est aujourd’hui rattachée à la famille des Plantaginaceae. Cette évolution taxonomique ne change rien au jardin: elle conserve sa signature visuelle unique, avec des capitules sphériques rappelant des petits chardons bleus, sans épines. Sa longévité au jardin est remarquable quand les conditions (soleil, drainage, pauvreté du sol) sont respectées.
- Nature: vivace tapissante ou sous-arbrisseau bas, genre Globularia (famille Plantaginaceae)
- Hauteur/étalement: 5 à 15 cm (espèces rampantes), jusqu’à 60 cm pour G. alypum; 30 à 80 cm d’étalement selon espèce
- Floraison: pompons bleus à lilas, principalement d’avril à juin; selon l’espèce, légère remontée estivale; G. alypum peut fleurir de l’hiver au printemps en climat doux
- Exposition: plein soleil; légère ombre l’après-midi tolérée en climat très chaud pour les jeunes plants - Sol: caillouteux, filtrant, neutre à calcaire; tolère le légèrement acide si très drainant
- Arrosage: minimal après implantation; arrosages profonds mais espacés la première saison
- Usages: rocailles, talus, joints de dalles, pied de mur chaud, couvre-sol de massif sec, pots et bacs, toitures végétalisées extensives
- Atout écologique: nectarifère et mellifère, refuge pour micro-faune utile
La Globularia coche toutes les cases d’une plante “maligne” en conditions xériques. Ses racines plongent rapidement pour capter l’humidité résiduelle, son feuillage coriace et parfois vernissé limite l’évapotranspiration, et sa croissance modérée réduit les besoins de taille. Sa floraison en capitules globuleux attire abeilles et insectes auxiliaires, renforçant l’intérêt écologique des aménagements secs. Côté design, elle relie les pierres et le minéral aux vivaces de soleil, structure les premiers plans et couvre efficacement les interstices. En joints de pas japonais, dans une rocaille surélevée, au bord d’un muret ou sur talus, la Globularia conserve sa compacité et sa propreté visuelle, là où d’autres espèces dépérissent sous la chaleur et la sécheresse.
Plusieurs espèces conviennent aux jardins secs, avec des nuances de port, de taille et de rusticité. Choisissez selon l’effet souhaité (tapis, coussin, petite touffe) et selon le climat.
- Globularia cordifolia (souvent vendue sous G. repens) et sa forme blanche 'Alba' — La référence des rocailles. Vivace persistante formant des tapis compacts de 5 à 10 cm de haut pour 30 à 40 cm d’étalement. Feuilles épaisses, lustrées; inflorescences bleu ciel à lilas d’avril à juin. Idéale entre dalles et pierres, en bordure de massif sec, flancs de muret. Très rustique si le drainage est irréprochable.
- Globularia repens (proche de G. cordifolia) — Port rampant, 10 à 15 cm de haut, croissance plus étalée. Floraison bleu violacé. Excellente couvre-sol sur pentes ensoleillées, joints de pas japonais et rocailles lumineuses. Supporte les sols très pauvres et calcaires.
- Globularia vulgaris (Globulaire commune) — Port en rosettes marquées, 15 à 30 cm de haut. Hampes dressées portant des pompons bleu soutenu au printemps. Très robuste au froid, adaptée aux climats continentaux et aux sols calcaires.
- Globularia bisnagarica (souvent listée sous G. punctata) — Port en rosettes marquées, 10 à 20 cm de haut. Hampes dressées portant des pompons bleu soutenu au printemps. Très robuste au froid, adaptée aux climats continentaux si l’hiver reste drainant.
- Globularia alypum — Petit sous-arbrisseau méditerranéen (30 à 60 cm), feuillage gris-vert, floraison bleu pâle à lavande de l’hiver au printemps en climat doux. Excellente tolérance à la sécheresse et aux embruns; parfaite en jardins méditerranéens et bords de mer.
Espèces plus rares en culture, pour rocailles expertes: Globularia nudicaulis (petite rosette, fleurs bleu clair; exigeante sur le drainage), Globularia trichosantha (forme des tapis persistants, pour tout type de substrat).
La rusticité de la Globularia dépend autant de l’espèce que de la qualité du drainage. En règle générale, Globularia cordifolia et G. punctata résistent à des gels sévères, jusqu’à environ −20 °C, parfois davantage en sol caillouteux filtrant et en plein soleil. À l’inverse, G. alypum est à réserver aux zones clémentes (environ −12 à −15 °C en pointe), où elle excelle sur les littoraux et dans les hivers doux et secs. En climat humide et froid, la principale ennemie n’est pas le gel mais l’eau stagnante en hiver: surélevez la plantation, allégez le sol et choisissez des emplacements balayés par le vent, rapides à ressuyer après pluie.
La Globularia donne son meilleur en plein soleil. Une exposition sud ou ouest garantit des coussins compacts, une floraison généreuse et une excellente résistance aux maladies. En climat très chaud (sud méditerranéen, cour minérale), une ombre légère aux heures brûlantes évite le stress des jeunes plants tout en préservant la floraison. À l’ombre franche, la plante s’étiole, fleurit moins et devient plus sensible à l’humidité: à éviter.
- Rocailles, joints de dalles, pied de muret: privilégiez G. cordifolia ou G. repens. Leur port rampant épouse les reliefs, valorise les pierres et comble les interstices sans envahir.
- Pentes et talus: ces mêmes espèces tricotent vite un maillage racinaire qui limite l’érosion, surtout associées à des graminées xériques.
- Bordure et premier plan de massif sec: G. punctata apporte des pompons bien nets sur petites tiges, pour un effet graphique au printemps.
- Massif méditerranéen, bac chaud, haie basse libre: G. alypum structure grâce à son petit port de sous-arbrisseau et sa floraison hivernale à printanière en région douce.
- Culture en pot: optez pour les espèces naines et rampantes (cordifolia, repens), plus à l’aise en substrat très minéral et contenants peu profonds.
Repérez les microclimats de votre site. Les pieds de murs exposés au sud, les talus ensoleillés, les roches affleurantes et les zones ventilées sont parfaits: ils chauffent vite, sèchent rapidement après pluie et limitent l’excès d’humidité au collet. Évitez les cuvettes où l’eau s’accumule, les zones d’arrosage automatique généreux et les bas de pentes argileux. En climat froid, préférez une légère pente plein sud pour conjuguer chaleur et drainage hivernal. En climat très chaud, offrez une ombre passagère l’après-midi aux jeunes plantations ou aux sujets en pot le premier été.
La clef du succès, c’est un sol filtrant. En terrain lourd, décompactez sur 25 à 30 cm et mélangez 30 à 60 % de matériaux minéraux selon la texture: sable grossier de rivière, gravier 4/6, pouzzolane, pumice ou perlite horticole. N’enrichissez que très modérément: la Globularia préfère les sols pauvres. Une poignée de compost mûr par plant suffit. Sur substrats acides, elle tolère un pH légèrement acide, mais s’épanouit en neutre à calcaire; un léger apport de calcaire broyé (dolomie) ou d’éclats de coquilles peut rééquilibrer un pH trop bas. Évitez les poches d’argile, la tourbe en excès et les terreaux fibreux qui retiennent l’eau. En cas de doute, plantez en butte ou en rocaille surélevée, avec une trame minérale dominante.
- Trempez la motte: immergez le pot dans un seau d’eau 5 à 10 minutes pour hydrater à cœur.
- Ouvrez un trou: deux fois plus large que la motte, de même profondeur. Ameublissez le fond et les côtés.
- Mélange drainant: incorporez à la terre extraite votre mélange minéral (40–60 % minéral selon le sol).
- Positionnement: placez la plante au niveau du terrain, collet au sec, sans enterrer le feuillage ni créer de cuvette.
- Rebouchez et tassez: à la main, sans compacter excessivement.
- Arrosez: un arrosage pour chasser les poches d’air, puis laissez ressuyer.
- Paillage minéral: 3 à 5 cm de pouzzolane, gravier ou ardoise pilée; évitez les paillages organiques qui humidifient le collet.
- Climat froid et humide: printemps (mars à mai), quand la terre se réchauffe et que les gels sévères s’éloignent.
- Climat doux ou méditerranéen: automne (septembre à novembre) pour un enracinement hivernal sans stress hydrique.
- Plantation en pot: possible presque toute l’année hors gel et canicule, à condition de maîtriser l’arrosage.
- Formes rampantes (G. cordifolia, G. repens): tous les 30 à 35 cm, soit 7 à 11 plants/m² selon l’effet “tapis”.
- Formes en touffe (G. punctata): tous les 30 à 40 cm.
- G. alypum: 50 à 70 cm entre sujets (2 à 3 plants/m²) pour bien exprimer son port.
- Joints de dalles: 20 à 25 cm entre plants; guidez quelques tiges dans les interstices pour accélérer la couverture.
- En pot: choisissez un contenant percé, plutôt large que profond. Substrat très minéral: 40 % pouzzolane/pumice, 40 % gravier/sable grossier, 20 % terre de jardin tamisée + un voile de compost. Drainez le fond, tassez modérément. Placez en plein soleil, protégez des pluies hivernales persistantes (avancée de toit).
- En rocaille: insérez la motte entre des pierres qui emmagasinent la chaleur. Laissez affleurer le collet, étalez quelques tiges rampantes sur le gravier pour favoriser l’enracinement.
- Sur pentes: stabilisez d’abord la terre avec pierres sèches ou boudins de coco, puis paillage minéral. Arrosez en profondeur mais peu fréquent pour encourager les racines à descendre.
Dans un jardin sec, privilégiez des arrosages ponctuels mais profonds. Après plantation, apportez 3 à 5 litres par plant selon la taille, puis laissez sécher. Les 4 à 6 premières semaines, arrosez une fois par semaine en l’absence de pluie significative. Une fois le système racinaire engagé (6 à 8 semaines), espacez à toutes les deux semaines en période chaude, en arrosant copieusement puis en laissant sécher. Évitez les arrosages fréquents et superficiels. Surveillez le relâchement du feuillage et une teinte terne (soif réelle); à l’inverse, jaunissement basal et collet mou signalent un excès d’eau. Maintenez le paillage minéral et désherbez régulièrement au démarrage.
La Globularia est d’un entretien minimal, ce qui en fait une vivace de choix pour un jardin sec.
- Fin de floraison printanière: supprimez les fleurs fanées pour garder la plante nette et encourager parfois une remontée en fin d’été.
- Formes rampantes: un léger rafraîchissement au ciseau, sans rentrer dans le vieux bois, densifie le tapis.
- Fin d’hiver/début de printemps: simple nettoyage des feuilles abîmées et des débris.
- Fertilisation: très modérée. Une fine poignée de compost mûr ou une saupoudrée de poudre de lave au printemps suffit. Évitez les engrais azotés qui “ramollissent” la plante et nuisent à sa résistance.
Une fois installée (dès la 2e saison), la Globularia vit presque sans arrosage en pleine terre. N’intervenez qu’en cas de sécheresse exceptionnellement longue: un arrosage profond tous les 15 à 21 jours en sol très drainant. Signes de soif: feuillage moins luisant, léger affaissement en plein après-midi qui ne se corrige pas le soir, floraison moins abondante l’année suivante. Le paillage minéral est un allié de taille: il limite l’évaporation, évite les éclaboussures sur le collet et garde la base au sec en hiver. En pot, arrosez plus régulièrement en été (une à deux fois par semaine selon la chaleur et le vent), en laissant sécher en profondeur entre deux apports.
- Division: la méthode la plus simple pour les formes rampantes (cordifolia, repens). Au printemps (mars-avril) ou juste après floraison, soulevez une portion du tapis, séparez des sections bien enracinées et replantez immédiatement en mélange drainant. Arrosez pour tasser.
- Bouturage: excellent taux de réussite. Prélevez des boutures non fleuries de 4 à 6 cm en fin de printemps ou début d’été. Ôtez les deux tiers inférieurs des feuilles et piquez en caissette de sable/gravier avec un peu de terreau, à 18–20 °C, à l’ombre claire. Humidifiez à minima. Enracinement en 4 à 6 semaines.
- Semis: possible mais plus lent. Semez en automne ou fin d’hiver, au froid léger (certaines espèces apprécient une courte stratification). Utilisez un substrat fin et drainant. Repiquez en mini-mottes dès que possible pour éviter la fonte des semis et maintenez une ventilation parfaite.
La Globularia est naturellement saine si le drainage est bon. Les principaux écueils sont culturaux:
- Sol lourd et humide: pourriture du collet, racines brunes et molles, affaissement soudain. Solution: déplanter, assainir, surélever la zone, alléger le sol et replanter un sujet sain.
- Paillage organique épais: maintient une humidité délétère au collet. Préférez un paillage minéral.
- Arrosages superficiels fréquents: enracinement de surface, sensibilité accrue aux coups de chaud.
- Ravageurs: cochenilles farineuses possibles sur plantes en pot ou très abritées. Nettoyez manuellement, puis pulvérisez savon noir dilué et un peu d’alcool à brûler sur les foyers, à répéter à 7–10 jours. Les limaces boudent le feuillage coriace; protégez seulement les jeunes plants au démarrage si nécessaire.
- Taille trop sévère dans le vieux bois: la plante peut peiner à repercer. Préférez des rafraîchissements légers et réguliers.
- Janvier–février (climats doux): G. alypum peut fleurir; surveillez l’excès d’eau, protégez des pluies battantes en pot.
- Mars–avril: plantation en climat froid; division, boutures herbacées précoces; nettoyage de fin d’hiver; premier apport minéral léger.
- Mai–juin: floraison principale; suppression des fleurs fanées; arrosage d’installation si besoin.
- Juillet–août: surveillance en canicule; ombrage léger des jeunes pots; un arrosage profond ponctuel en cas de sécheresse extrême.
- Septembre–novembre: meilleure période de plantation en climat doux; boutures tardives en conditions abritées; paillage minéral si absent.
- Décembre: contrôle du drainage; surélevez les pots contre les pluies hivernales persistantes.
Les pompons bleutés de la Globularia se marient à merveille avec les feuillages gris et argentés, créant une ambiance méditerranéenne élégante. Associez-la aux santolines, artemisia, helichrysum, teucrium et Germandrée maritime épineuse pour des textures graphiques et une palette lumineuse. Pour une rocaille riche de mars à juillet, combinez Globularia avec aubriètes, iberis, phlox mousse, dianthus nains et sedums printaniers; relayez en été avec delospermas, erigeron karvinskianus et thyms rampants. Dans un massif sec contemporain, mariez-la aux euphorbes (Euphorbe de Chypre), graminées fines (Stipa tenuissima, Lygeum spartum), iris barbus et lavandes compactes. Sur talus, alternez bandes de Globularia rampantes et coussins de sédums pour stabiliser et rythmer la pente, tout en offrant une floraison étagée et un couvert permanent.
Côté minéral, un paillage clair (calcaire, granit clair, pouzzolane rouge) renforce le contraste avec les capitules bleus. Répétez les touffes de Globularia tous les 60–80 cm pour créer un fil conducteur visuel. En bord de chemin, insérez des modules de 30–40 cm qui s’inscrivent dans le rythme des pas, sans déborder. En patios et terrasses, jouez la carte des bacs bas et coupes minérales, avec Globularia en premier rôle et quelques cailloux blancs pour faire ressortir les couleurs.
- Viser le spot le plus drainant et lumineux disponible: c’est 80 % de la réussite.
- Maintenir un sol plutôt pauvre: port compact, floraison plus abondante.
- Tailler très légèrement après floraison pour densifier les coussins et éliminer les têtes fanées.
- En climat humide: paillage minéral obligatoire, plantations en buttes ou rocailles surélevées, éviter tout arrosage tardif.
- Renouveler tous les 4 à 6 ans les plaques les plus âgées des formes rampantes par division et replantation de jeunes éclats pour prévenir le dégarnissement central.
- En pot: renouveler un tiers du substrat tous les deux ans; hiverner à l’abri des pluies battantes; surélever le pot sur cales pour un écoulement parfait.
- Massifs urbains sans arrosage: mix Globularia cordifolia, Épiaire naine, Sarriette de Crète, Festuca glauca, paillage minéral clair.
- Toitures végétalisées extensives: Globularia cordifolia/repens en damier avec sedums compacts et delospermas; substrat 8–12 cm très minéral; exposition plein soleil.
- Talus routiers et ronds-points: bandes alternées de Globularia et de Thymus ciliatus rampant; faible entretien, fort impact visuel au printemps.
- Jardins de graviers: concept “gravel garden” avec succession d’ondes bleues (Globularia), argentées (Artemisia rampante, Santolina) et jaunes (Helianthemum).
Non. Elle tolère au mieux une ombre légère aux heures chaudes en climat brûlant. À l’ombre franche, elle s’étiole et fleurit peu.
Non. C’est une plante de plein air, aimant le soleil, la ventilation et les amplitudes thermiques.
Les plants en godet fleurissent souvent dès la première saison de plantation; la floraison se densifie la 2e année.
Non, mais transformez la zone: allègement massif avec 40–60 % de minéral, plantation en butte, paillage minéral, zéro eau stagnante.
Non. Port compact et croissance modérée. Elle s’étend par coussin sans agresser son environnement.
La Globularia est principalement utilisée comme ornementale au jardin. En cas de doute, évitez l’ingestion par les animaux et placez hors de portée des animaux qui grignotent les plantes.
Souvent excès d’eau ou humidité persistante au collet. Vérifiez le drainage, allégez le sol, remontez le collet et remplacez un paillage organique par un paillage minéral.
Oui. La division et le bouturage donnent d’excellents résultats. Le semis est possible mais plus lent.
- Enterrer le collet ou créer une cuvette qui retient l’eau: porte ouverte à la pourriture.
- Utiliser un paillage organique épais: il maintient une humidité fatale en hiver.
- Surdoser l’azote: la plante “file”, s’affaiblit et résiste moins à la sécheresse.
- Arrosages fréquents et légers: préférez des arrosages rares mais profonds, uniquement en phase d’installation ou lors de sécheresses extrêmes.
- Placer la Globularia à l’ombre ou dans un lieu encaissé: elle s’étiole, souffre d’humidité et perd sa compacité.
- Rocaille “bleu et argent”: Globularia cordifolia + Festuca glauca + Santolina chamaecyparissus nain + Helichrysum italicum; paillage de gravier calcaire blanc.
- Bordure graphique: Globularia punctata tous les 35 cm + Euphorbia myrsinites en alternance; joint habillé de pouzzolane rouge.
- Talus en damier: bandes de Globularia repens de 50 cm alternées avec Thymus serpyllum et Sedum spurium; paillage minéral mixte 4/8.
- Patio méditerranéen: coupe large avec 3 Globularia cordifolia, 1 Delosperma cooperi, quelques galets clairs; exposition plein sud sous auvent.