Lucques et l'une des principales variétés françaises pour la préparation en vert. C'est une variété remarquable par ses qualités organoleptiques et sa présentation.
Elle est parfois utilisée pour la préparation des olives noires et pour la transformation en huile.
Le fruit est sensible à la sécheresse à l'approche de la récolte en vert en raison de sa précocité.
Les formes du fruit et du noyau sont caractéristiques, en croissant.
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Floraison
Lucques et l'une des principales variétés françaises pour la préparation en vert. C'est une variété remarquable par ses qualités organoleptiques et sa présentation. Elle est actuellement la variété d'olives vertes la plus estimée et la plus rémunératrice.
Elle est parfois utilisée pour la préparation des olives noires et pour la transformation en huile.
Elle est essentiellement cultivée dans l'Hérault et l'Aude ainsi qu'à l'est du Gard et à la frontière des Pyrénées orientales.
Le fruit est sensible à la sécheresse à l'approche de la récolte en vert en raison de sa précocité.
Les formes du fruit et du noyau sont caractéristiques, en croissant.
Pourcentage de reprise au bouturage : bon
La croissance Vitesse de croissance des jeunes plants : moyenne
Vigueur de l'arbre adulte: moyenne à forte
Sensibilité aux maladies et ravageurs : sensible à la L'œil de paon(Cycloconium oleaginum), à la mouche de l'olive (Bactrocera oleae), à la cochenille noire (Saissetia oleae) et à la fumagine
Comportement de l'arbre vis-à-vis du gel: Moyennement résistant
Précocité de floraison: précoce
Degré d'autocompatibilité: mâle stérile (pollen non fonctionnel)
Pollinisateurs recommandés : Amellau, Cornicabra, Cailletier.
Rapidité de mise à fruits : tardive (5ième année et plus)
Tendance à l'alternance : forte
Finalité des olives : olives vertes, olives noires et huile
Époque de récolte en table : mi-septembre à mi-octobre en vert
Époque de récolte pour l'huile : novembre
Pourquoi Olea europaea est adapté aux jardins secs Issu des maquis et garrigues, l’olivier possède un système racinaire puissant qui explore en largeur et en profondeur pour capter des réserves d’eau éloignées. Une fois installé (1 à 2 saisons), Olea europaea tolère des périodes de sécheresse prolongée sans perte esthétique majeure, surtout si le sol est paillé et bien drainé. Son feuillage persistant gris-vert capte la lumière même en hiver, structure les massifs et offre une présence graphique que l’on recherche dans un jardin sec. Sa croissance modérée (en moyenne 10 à 30 cm/an selon sol et climat) favorise un entretien léger et des coûts d’exploitation faibles, un atout en espace public.
En termes d’économie d’eau, un olivier bien enraciné en pleine terre peut se passer d’arrosage dans les régions 8b à 10, hors épisodes caniculaires extrêmes. Son bois dense, son aptitude à la taille et sa longévité (des siècles en conditions optimales) en font un pilier des compositions à faible entretien. Enfin, il supporte pollution urbaine et embruns, ce qui le rend pertinent pour terrasses, toitures végétalisées renforcées, pieds d’immeubles et fronts de mer, à la condition sine qua non de garantir un drainage irréprochable.
- Nom botanique: Olea europaea L. (souvent écrit à tort Olea europa).
- Famille: Oleaceae. - Port: naturellement arrondi à étalé; peut être conduit en tige, nuage (niwaki), gobelet aéré ou haie régulière.
- Feuillage: persistant, coriace, gris-vert au revers argenté; intérêt visuel 365 jours/an.
- Floraison: fin de printemps; petites fleurs crème mellifères; pollen potentiellement allergisant.
- Fruits: drupes (olives); selon le projet, on privilégie variétés ornementales peu fructifères pour limiter les salissures en zone urbaine.
- Zones cibles: 8b à 10 en pleine terre; en 8a, privilégier microclimats urbains et protections hivernales les premières années.
- Températures: adulte implanté, -10/-12 °C ponctuels tolérés; certaines variétés atteignent -15 °C en situation sèche, abritée du vent. Jeunes plants sensibles dès -5 °C.
- Régions françaises: idéal en PACA, Occitanie, Corse, littoral méditerranéen; très bon en Nouvelle-Aquitaine et façade atlantique douce; possible en Bretagne sud et Pays de la Loire (abrité); microclimats urbains en Île-de-France; en zones 7 (est/montagne), culture en bac avec hivernage hors gel.
- Facteurs aggravants: sols lourds gorgés d’eau l’hiver, vent du nord sec et glacial, gels tardifs sur jeunes pousses et floraison.
L’olivier demande un plein soleil franc (6–8 h minimum), un sol filtrant et une bonne circulation d’air sans vent froid direct. Évitez les bas-fonds humides et les poches de gel. En sol lourd, montez une butte (15–40 cm) ou aménagez un massif drainant sur toute la zone racinaire. Contournez les zones imperméables (dalles, béton) qui piègent l’eau. Prévoyez l’espace: 3 à 6 m de hauteur et d’envergure à maturité selon variété et conduite; espacez de 3–5 m en plantation isolée. Les racines de l’olivier ne sont pas agressives vis-à-vis des fondations mais rechercheront l’humidité: éviter la proximité immédiate des drains non étanches ou fosses d’infiltration.
Meilleure période et préparations préalables
- Automne (septembre à novembre) en régions douces: la terre est chaude, la reprise racinaire est optimale, l’arrosage d’installation est limité.
- Printemps (avril–mai) ailleurs: après les fortes gelées; prévoir un soutien estival la première année.
- Test d’infiltration: creusez un trou de 40–50 cm, remplissez d’eau; si l’eau stagne au-delà de 12–24 h, le drainage est insuffisant.
- Texture et structure: l’olivier préfère sols légers à moyens, caillouteux, bien aérés; il tolère le calcaire (pH 6–8,5).
- Améliorations recommandées: - Drainage de masse plutôt que gravier au fond: incorporez 30–50 % de matériaux minéraux (pouzzolane 7/15, grave 2/6, sable grossier) sur l’ensemble de la zone de plantation.
- Créez une butte de 15–30 cm en sols argileux; en sites très humides, pensez drains latéraux éloignant l’eau des racines.
- Matière organique: 10–20 % de compost mûr tamisé pour relancer la vie du sol, sans excès qui retiendrait l’eau.
- pH: en sol très acide, correction calcaire douce (amendements basiques) sur analyse; en sol très calcaire, surveillez la chlorose et anticipez avec EDDHA en bac.
Visez un mélange très drainant, stable dans le temps:
- 40 % minéral (pouzzolane/perlite/gravillons),
- 40 % fibres/écorces compostées de qualité,
- 20 % terre végétale structurée ou terreau professionnel horticole.
Pot percé, cales ou pieds pour laisser s’écouler l’eau, couche de drainage légère homogène (granulométrie identique au substrat pour éviter nappe perchée). Volume de départ: 50–90 L pour jeunes sujets, 120–250 L pour sujets tige; rempotage tous les 3–5 ans en rafraîchissement de bordure.
- Dimension du trou: au moins 2 fois plus large que la motte; profondeur égale à la hauteur de la motte, collet à niveau du sol fini (greffe hors sol).
- Préparation: décompactez les parois pour éviter l’effet “pot”; brisez les semelles de labour si besoin.
- Racines: dépotez délicatement; si chignon serré, scarifiez la périphérie verticalement pour relancer l’émission; ne laissez pas de spirales serrées.
- Mise en place: centrez la motte, vérifiez l’orientation la plus esthétique; comblez avec le mélange, tassez à la main; arrosage immédiat abondant pour chasser les poches d’air.
- Ancrage: tuteur bois dur ou métal dans le sens du vent dominant, attache souple en huit; durée 18–24 mois. Gros sujets: haubanage 3 points, gaines de protection sur sangles.
- Espacement: 3–5 m en isolé; 5–7 m en alignement urbain; 1,5–2 m pour haies compactes avec cultivars adaptés.
- Compagnes de jardin sec: lavandes, santolines, teucriums, cistes, romarins (Salvia rosmarinus), hélichrysums, sauges arbustives, phlomis, euphorbes méditerranéennes, graminées (Stipa tenuissima, Pennisetum, Helictotrichon). - Cohérence esthétique: répétez 3 à 5 espèces couvre-sol sobres; jouez sur les volumes minéraux (pouzzolane, ardoise, granit clair) pour soutenir l’image de jardin sec et limiter l’évaporation.
- En bac/terrasse: préférez des contenants stables (terre cuite épaisse ou résine technique), calés au vent, avec soucoupe évitée; tournez le bac tous les 2–3 mois pour un développement homogène. En toiture ou balcon, vérifiez les charges admissibles et prévoyez une soucoupe sèche (drainage évacué).
- Paillage minéral: 5–8 cm d’épaisseur jusqu’à la projection de la ramure, granulométrie 7/15 idéale; couleurs: pouzzolane (brun-rouge), ardoise (gris), gravier calcaire (clair). Laissez un anneau nu de 10–15 cm autour du tronc pour éviter les pourritures.
- Paillage organique: possible en climat doux et drainant (écorces compostées, copeaux matures), à éviter en sols froids et lourds.
- Premier arrosage: 20–40 L pour un plant en conteneur 10–20 L; pour sujets plus gros, 50–100 L fractionnés sur 2–3 jours pour hydrater en profondeur. L’objectif: humidifier la zone racinaire et initier l’ancrage.
Stratégie d’arrosage pour jardins secs (établissement et maturité) Privilégiez des arrosages espacés et profonds, plutôt que des “petites pluies” quotidiennes inefficaces.
- Année 1: en climat chaud, 15–30 L tous les 7 à 14 jours selon sol et météo; viser une humidité à 10–15 cm sous le paillis avant d’arroser à nouveau.
- Année 2: espacez à toutes les 2–3 semaines en été, stoppez dès l’automne humide.
- Ensuite: en pleine terre, pas d’arrosage hors canicules prolongées; apport ponctuel profond avant un pic de chaleur protège le système.
- Goutte-à-goutte: 2 à 4 goutteurs auto-régulants 2 L/h disposés en couronne à mi-rayon de la ramure; sessions de 1–3 h, plus rares mais efficaces. Ajustez la position des goutteurs en s’éloignant du tronc au fil de la croissance.
- En bac: surveillez de près; en été, 1 à 2 arrosages profonds par semaine selon volume et exposition; évitez la saturation permanente.
Astuce pro: installez une sonde d’humidité simple (bâton de bois, test manuel sous paillis) plutôt qu’un jugement de surface. En sol paillé, la surface peut paraître sèche alors que le sous-sol est humide.
- Calendrier: fin d’hiver/début de printemps, hors gel; évitez l’automne qui stimule des pousses sensibles.
- Formation: établissez 3 à 5 charpentières bien réparties, couronne aérée en “gobelet” ou port libre structuré; supprimez bois mort, branches qui se croisent et rejets au pied.
- Entretien léger: une taille douce annuelle suffit à conserver la silhouette; évitez les recoupes sévères répétées qui favorisent les gourmands et fatiguent l’arbre.
- Fructification: pour favoriser la production, gardez du bois d’un an (porteur de fleurs), équilibrez la lumière au cœur de l’arbre, apportez du potassium si besoin. Pour limiter les fruits en ville, taillez juste après floraison pour réduire la nouaison.
- Taille “en nuage” (niwaki d’olivier): travail progressif sur plusieurs saisons; densifiez des plateaux de feuillage par petites coupes propres; respectez les bourrelets de cicatrisation; désinfectez les outils entre sujets.
L’olivier est frugal. En sol vivant et drainant, une fertilisation minimaliste suffit.
- Apport annuel de printemps: compost mûr en surface (1–2 L/m²) ou engrais à libération lente équilibré et peu azoté (NPK ~6-8-10).
- En bac: engrais à libération contrôlée au rempotage (6–9 mois), compléments foliaires ponctuels en été si besoin.
- Surveillances et corrections: - Chlorose ferrique en sols très calcaires: jeunes feuilles jaunes à nervures vertes; corriger avec chélate de fer EDDHA.
- Carence en potassium (si production recherchée): feuilles âgées brunissant sur bord; amendement K.
- Bore: carences rares, diagnostic foliaire recommandé avant correction.
- Mouche de l’olive (Bactrocera oleae): surtout sur sujets fructifères; prévention par ramassage des fruits tombés, pièges attractifs; respectez la réglementation locale pour tout traitement.
- Cochenilles (Saissetia oleae, Parthenolecanium): miellat et fumagine; traitement à l’huile blanche en période adaptée, aération de la couronne, prédateurs naturels à préserver.
- Œil de paon (Spilocaea oleagina): taches foliaires en climat humide; prophylaxie (aération, suppression des feuilles atteintes), protections cupriques possibles dans le respect des usages et de la réglementation.
- Verticilliose: éviter les sols froids et asphyxiants; drainage irréprochable; ne replantez pas un olivier sur un sol suspecté sans gestion sanitaire.
- Xylella fastidiosa: organisme de quarantaine; acheter des plants tracés auprès de fournisseurs conformes, respecter les obligations de surveillance, éviter les plantes hôtes à risque dans les zones sensibles.
- Autres: otiorhynques (morsures de feuilles, larves sur racines en pot), psylle; surveillez et intervenez tôt.
- Désherbage mécanique ou thermique léger en pied; évitez les herbicides en pied d’arbres ornementaux, surtout sur sites drainants.
- Maintien d’un paillage minéral propre, rechargé si nécessaire tous les 2–3 ans.
- Gel: protégez les jeunes plants (1re–2e année) par paillage épais (10 cm, sans contact tronc) et voile d’hivernage en cas d’épisode annoncé; en bac, rentrez sous abri lumineux dès -3/-5 °C durablement.
- Canicules: un arrosage profond anticipé tôt le matin est plus efficace qu’un apport tardif; en site venté, une taille verte légère peut limiter la prise au vent.
- Coup de soleil sur écorce après taille lourde: chaulage du tronc possible (badigeon blanc).
- Vent salin: l’olivier tolère les embruns; rincez le feuillage après tempête saline si possible.
- Hiver: contrôle hauban/tuteur, inspections gel, taille possible en fin d’hiver.
- Printemps: plantation hors gel, apports de compost/engrais modérés, mise en place ou reprise du goutte-à-goutte.
- Été: arrosages profonds espacés si nécessaire, surveillance ravageurs, entretien du paillage.
- Automne: plantations en régions douces, nettoyage sanitaire (feuilles tombées), arrêt progressif de l’arrosage en pleine terre.
- Enterrer le collet et la greffe: risque d’asphyxie et de maladies.
- Mettre une “couche de gravier” au fond du trou: crée une nappe perchée; préférer un drainage de masse sur toute la zone.
- Arrosages quotidiens superficiels: racines superficielles, stress accru; préférez des apports espacés et profonds.
- Tailles drastiques répétées: épuisement de l’arbre, gourmands; mieux vaut des tailles régulières et mesurées.
- Choisir une variété non adaptée au climat local: échecs en zones froides; privilégier Picholine, Leccino, Aglandau en dehors du littoral méditerranéen.
- Oublier la traçabilité sanitaire: risque Xylella; toujours exiger des plants certifiés.
- Plantation en butte sur sols lourds, paillage minéral épais, goutte-à-goutte bien positionné.
- Aération de la couronne, suppression du bois mort, désinfection des outils.
- En ville, opter pour des cultivars peu fructifères et/ou une taille post-floraison.
- En bac, substrat très drainant, rotation du pot pour un développement homogène.
La dénomination botanique correcte est Olea europaea. La forme Olea europa est une faute fréquente mais utilisée dans les recherches; nous l’employons ici pour optimiser la visibilité SEO tout en confirmant le nom exact.
Oui, à condition d’assurer un drainage irréprochable: création de butte (15–40 cm), allègement minéral de la zone racinaire et évacuation des excès d’eau. Évitez absolument l’eau stagnante hivernale.
En pleine terre, un olivier installé n’a souvent pas besoin d’arrosage, sauf canicule prolongée où un apport profond ponctuel sécurise l’arbre. En année d’installation: 15–30 L tous les 7–14 jours selon sol et météo. En bac: 1 à 2 arrosages profonds par semaine selon volume et exposition.
Un adulte implanté tient -10/-12 °C ponctuels; jeunes plants sensibles dès -5 °C. Choisissez Picholine, Leccino, Aglandau, Frantoio pour une meilleure tenue au froid et installez en microclimat (mur sud, ville).
Oui: choisir des cultivars peu ou non fructifères (‘Montra’/Little Ollie), tailler juste après floraison pour réduire la nouaison, et nettoyer le pied en fin d’été si quelques fruits se forment.
Le paillage minéral (pouzzolane, gravier, ardoise) est idéal: 5–8 cm d’épaisseur, anneau dégagé autour du tronc. Il limite l’évaporation, stabilise la température du sol et réduit l’enherbement.
Oui. Travaillez par petites coupes, sur plusieurs saisons, pour densifier des plateaux. Respectez les bourrelets de cicatrisation, désinfectez les outils, évitez les tailles lourdes en fin d’été.
Oui si volume suffisant (90–250 L), substrat très drainant, arrosage maîtrisé et rempotage partiel tous les 3–5 ans. En climat froid, hivernage hors gel recommandé.