Salvia sclarea 'Vatican White' - Sauge sclarée blanche

Comment cultiver la Salvia sclarea 'Vatican White' - Sauge sclarée blanche :

Vivace ou bisannuelle, à grandes feuilles gaufrées et jeunes pousses chevelues. Les feuilles sont disposées en larges rosettes persistantes en hiver. Le feuillage dégage une odeur vive, fraîche et pénétrante, évoquant le musc et le pamplemousse.

Au printemps les fortes inflorescences ramifiées s'élèvent du centre des rosettes, déroulant lentement leurs crosses spectaculaires.

Ses fleurs sont blanches. Elles sont rehaussées par de large bractées blanches et vertes, très décoratives.

Toutes les parties de l'inflorescence sont glandulaires et aromatiques. Reputée depuis l'Antiquité pour ses nombreuses propriétés médicinales (d'où son nom de « toute-bonne »), la sauge sclarée est maintenant cultivée pour son essence utilisée en parfumerie. En Haute-Provence, on en voit parfois échappées des cultures, déployant leurs inflorescences monumentales au milieu des champs de lavande, créant des scènes lumineuses.

Elle supporte bien le calcaire, elle préfère les sols légers, bien drainé mais s'accommode malgré tout de sol un peu lourd.

Si on laisse la plante montée en graine, elle peut mourir après la floraison. Elle se ressème alors très facilement, en bouchant tous les trous dans les massifs. En alternative, on peut éliminer les inflorescences lorsqu'elles commencent à sécher, pour s'assurer que la plante reste bien vivace et éviter qu'elle ne se ressème partout.

Conseils de culture pour les sauges rustiques

Ce groupe inclut les Salvia européennes , une grande partie des Salvia orientales, quelques Salvia américaines , et beaucoup de Salvia de Chine et du Japon. Il s'agit de plantes supportant des températures suffisamment basses pour pouvoir passer toute l'année à l'extérieur.

Pour l'ensemble de ces espèces, sous nos climats, une exposition ensoleillée est de règle. Pour certaines espèces d'Extrême-Orient la mi-ombre sera privilégiée. Il faut aussi dans la mesure du possible, éviter les endroits les plus exposés au vent. La terre doit être poreuse, le pire ennemi étant l'humidité stagnante. La plupart des espèces risquent bien plus de périr noyées qu'assoiffées. Elles se satisfont tout à fait des arrosages que le ciel leur offre. Si une certaine proportion d'humus est favorable, l'excès de matière organique est par contre tout à fait déconseillé.

L'apport d'engrais n'est pas nécessaire. Pour ce qui est de leur taille, on se borne à supprimer le bois mort, ou à pratiquer une taille de « formation », après le redémarrage de la végétation.